La Cinématographie Française (1946)

182 gTTTTTXXTTTTXTTXTXTTXXXl CIME, RAPHIE ISE ITTZTXTTTKTXTTTTTTTTTXZ^ grajjhiquc dt la Côte d’Azur. Deux terrains briguent eet honneur : Mougins et Faj’cnccToùrette. il scnil)lc (jne Mougins soit mieux indiqué pour un tel aménagement, mlais ce n’csi encore qu’un i)rojet ». A l’heure aetuellc, le einôina français dis])osc de 1-1 studios de ]>rLses de vues qui, cette année, auront abrités 104 productions. Nous devons faire mieux, si les projets de constructions et d’améliorations se réalisent. M. Fred Orain a bon espoir. Nous aussi. Nous croyons à la compréhension des financiers. des Industriels, de l’Etat; à leurs aides, ])our que le cinéma français redevienne l’un des premiers du monde, tant par ses qualités — qui ne cessent de s’affirmer - que par ses moyens. Le plan Monnet prévoit que 150 films sorlironl de nos studios en 1950. Ne pourrait-on l)as essayer d’atteindre ce chiffre avant ? PARIS-STUDIOS-CHVEHIA à BILLANCOURT 50, quai du Point-duJour, Billancourt. Mol. 51-24. Directeur : M'. Gérardot. Directeur Technique : iM. Fcîdman. C’est sur rinitiati\’e d’Henri Diamant-Berger que fut entreprise, en 1923, la construction des studios de Billancourt, dans un hangar de montage d’avion. Cet embryon de studio ne comportait, à l’époque, cju’un grand plateau 50 mètres sur 20 mètres (.\), et une petite centrale électricjue, groupant deux machines. Le Eu automne 1932, un terrible incendie éclata à Billancourt et détruisit le plateau A, alors qu’une nouAclle société venait tout juste de racheter les rtudios, c’était la Paris-StudiosCinéma. Elle entreprit la reconstruction des bâtiments sinistrés et l’aménagement de deux plateau.x conimuniquant sur remplacement du : le nouveau .4 et le D, dont la guerre a emipèché la finition. Pendant cette meme jiériodc, SOCIETE-PARIS STUDIOS CINEMA-LAUERet (" BltLANCOURT_ Lauer et Cie .M. Lallcmeiit au travail daii' l’un des premiers laboratoires du monde, celui de Mé'iés, avenue de l’Opéra, à Paris. iDof'unienl Lallemenl.) Projection : 2 salles M'estern interlock. Audlitorium : i)our doublage et mirage à 4 bandes. Ateliers : peinture, menuiserie, staff. Les plateaux et B sont équipés pour la 1 ra nspai’cnce. On dispose d’un écran provisoire de 3 m,. X 2 m. 5 dans l’attente d’un écran américain de 5 m. X 4 m. La direction lcr hni(|ue de Pai’is-Studios-Cinéma envisage la finition du plateau D, la construction d’un plateau E de 500 m2, d’un autre auditorium, de deux étages de bureaux dans l’espace compris entre le plateau F et la clôture du studio. Enfin, il est prévu de renou\eler l’équipement sonore par l’achat de matériei américain dernier modèle. Parmi les derniers films tournés à Billancourt, les principaux sont : Hôtel du Nord, Le •Jour SC Lève, Lu Symphonie L'ctslorale, Le Corbeau. Boule de Suif, Balaillon du Ci'el, Le Diable (tu Corps, etc. Les prochains seront Belhsubée (réalisation Léonidc Moguy) et La Révoltée, avec Madeleine Caroll. premier film que l’on y tourna fut Les Trois Mousquetaires, celui de H. Diamant-Berger. Puis l’affaire fut en sommeil jusqu’en juin 1924. Cette année-là, .Abel Gance créait sa propre société et préparait Napoléon. Il prit possession des studios, et avec Ciné-France, les perfectionna. La centrale électrique, entre autres, fut agrandie, puis en 19'2'6, une usine contigüc fournit l’emplacement pour deux autres jdateaux complexes en bois (B et C). 1927 : Cari Th. Dreyer, metteur en scène danois, venait en France et s’installait à Billancourt pour y réaliser La Passion de' .Jeanne d’Arc. II commença son film sur des plateaux en bois et l’acheva sur des plateaux métalli(lues. On les avait reconstruit pendant qu’il tournait. Le studio resta ainsi jusqu’à l’avènement du parlant. En 1929, le plateau B fut insonorisé pour permettre la réalisation de courts métrages avec Pathé-Machines Parlantes (enregistrement sur disques). Après le succès du premier film parlant (son sur film), I.a Route est Belle, dont ils étaient les producteurs, Pierre Braunberger et Roger Richebé, créèrent une société et louèrent les studios (1930). Ce sont eux qui insonorisèrent les plateaux X et C et installèrent le Western Electric. le plateau F est construit dans le prolongement du B, ainsi qu’un auditorium et la salle de doublage. A’oici donc l’état actuel de Paris-Studios-Cinéma : , _ Superficie : 7.000 m2. Plateau A : 25 m. x 20 m . x 12 m. — piscine : 10 m, X 5 ni(. x 2 m. Plateau B : 30 m. x 16 m. x 8 m. — piscine : 9 m. X 6 m. x 2 m. Plateau C : 14 m. x 12 ni. .x 4 m. 5. Plateau D : 24 m. x 20 m. .x 8 m. Plateau F : 23 m. x 18 m. x 8 m. — jiiscine : 8 m,. x 5 m. x 2 nj. Terrain : 2.000 m2. Centrale électrique : 1.200 k\v dont 1.000 en continu . Matériel : 4 Super Parvo 300 m. — 1 Caméréclair : 300 m.; 1 Debrie 120 m. — 1 Caméréclair : 120 m.; 1 grue. Travelling : 130 m. de rails et les courbe,;; 3 charriots. Eclairag;e : projecteur incandescence : 500 w. à 10.000 w.; projecteur à arc : 15 ampères à 190 ampères. Son : M'^estern Electric : 2 installations fixes sur film ; une installation fixe sur disque ; 2 camions d’enregistrement. Salles de montage : 5 salles équipées en Moritone. André Liyguct et Denise Grey dans un joli décor dc_ Guy de Gastine, construit à Pathé-Joinvillc pour. Six H eures à. Perdre. 2 {Prod. : S, iV. Püf'bé-CincmaM