La Cinématographie Française (1946)

♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ 207 l.ucien llarous dans LA ^'L■|T DE SVtiILLE réalisé par .1. P. Paulin (Prud : Francinalp. Dist, : Lux) !' complète de la cabine et des appareils, après |: de très bons résultats avec Citizen Kane, Le Gardian, Le Songe de Butterfly. Le Cinémonde, qui, eu principe, ne passe que des films franI çais, a réalisé sa recette record avec Le Destin I se joue la Nuit, en version originale, suivi de près par La Part de l'Ombre et Boule de Suif. ■ Pour la Noël, cet établissement a donné une I reprise pour la première fois à Nice depuis 1939 le beau film de Michèle iMorgan, L’Entraîneuse. Le P’ÉMiNA a atteint un chiffre de recettes jamais atteint avec, en première vision, Quartier sans Soleil qui ne distance que de peu L’Ange qu’on m’a donné et On demande un Ménage. I Le Colisée dont iM. Lazzaro vient de prendre la direction, les films de ces prochaines semaines sont les suivants : Marthe Richard, Le ; Carrefour des Enfants Perdus, L’Ange qu’on i m’a donné, L’Ile d’Amour. Le Central qui vient de subir des modernisations, tout particulièrement l’aménagement de son hall qui est maintenant un des plus heau.x de Nice, tant par son architecture que par le goût qui a préI sidé à sa décoration, va passer La Tentation i de Barbizon, La Belle Ensorceleuse, La Danseuse Rouge et La Justice des Hommes. En taii; dem avec le Central sera présenté pour la première fois, consécutivement, les deux époques 1 de Roger-la-Honte. Le Capitole qui vient d’être entièrerrt)ent refait est maintenant une des salles les plus , agréables et les plus modernes de Nice. Il a : fait avec La Bataille du Rail la recette record de 355.0(,*0 francs en une semaine, avec Sous le Ciel d’Argentine, film technicolor en version originale, celle de plus de 300.000 francs en sept jours. I .^insi qu’il résulte de ce tour d’horizon, l’activité cinématographique est en plein essor dans les Alpes-Maritimes, malgré le nombre ^ imposant de fauteuils disponibles. Chaque di' recteur s’efforce d’offrir à son public le choix de programmes le plus conforme à ses goûts et ce dans le cadre le plus agréable possible. D’après les chiffres des recettes, il apparaît que, par suite de l’augmentation sensible du ; prix des places, une partie de la clientèle a res^ treint sa fréquentation des salles, mais dès qu’un film de valeur est présenté il est certain d’un gros succès aussi bien en exclusivité qu’en seconde vision ou passation ultéripure. L’effet de la publicité parlée se fait de plus en plus nettenvfent sentir et dans bien des cas la marche ascendante des recettes le prouve irréfutablement. Un gros effort publicitaire dans les quoti CANNES dans les salles Belles recettes bien aménagées CANNES. — Le tandem Olympia-Rex a, durant ces dernières semaines, présenté quatre des cinq films français qui eurent les honneurs du Festival de Cannes. Ce sont, tous passant Les Cinémas de Cannes Cinémas de CANNE/ 1 . Casino. 2. Star. 3. Vox. 4. Olympia. 5. Club. 6. Lido. 7. Rex. 8. Majestic. 9. Riviera. 1 0. Alexandrc-lll. Lucas Gridoux dans Panique, de J. Duvivier. (froil fiist : Kéj;ina diens est fait par les grandes salles jour lancer leurs prograniimcs, mais malgré cela, quand le film n’en vaut pas la, peine, cela est insuffisant pour attirer la clientèle qui sait mainteuaut très bien se faire par elle-même une opinion. Le succès des films en version originale en est une preuve, ear plusieurs qui ont fait des recettes records n’avaient pas été lancés avec un grand renfort de publicité. Enfin, peu de nouvelles salles en perspective. La vague de création de cinémas semble s’être momentanément ralentie bien qu’il y ait toujours de nombreuses demandes d’achat de salles. P.A. Buisine. en première vision : La Belle et la Bêle qui fit 804.000 frs; Lfi Père Tranquille, avec une recette de 786.645 frs; Un Renenant, avec un résultat de 600.000 frs; enfin Pdirie. L’Olympia, dont l’entrée a fait l’objci d’une réfection complète, sc présente comme une très belle salle moderne; l’intérieur va incessani) ment faire l’objet, dès que les circonstances liermettront de se procurer les matériau.x nécessaires, d’une réfection totale qui en modifiera complètement l’aspect. La cabine est équipée en Western Simplex avec lanternes Fer sing du dernier modèle. Le Rex, lui aussi, a fait l’objet d’une réfectirm totale très récemment. Un nouvel écran en tissu de verre sans couture de la Société Marocaine vient d’y être placé. La cabine a été réaménagée et comporte maintenant des apliareils Nietzche avec miroirs Strong et lecteurs de son Microtechiiica. Le Vox, une des dernières salles construites à Cannes, ne date que de 1939 et comporte les derniers perfectionnemnts. Son équipement son et projection esif de Philips. Voici quelques résultats de ces derniers mois ; Mrs Miniuer (en V’.O'.), -9.000 entrées en deux scniiaines; 30 Secondes sur Tokio, 10.000 entrées en quinze jours; Assurance sur la Mort, 7.000 entrées en deu.x semaines; Femmes. 5.000 entrées en une semaine; mêmes résultats pour J’aimts cinq Fils et Gung-Ho en version originale en une semaine. Lè Club, récemment complètement remis a neuf, a obtenu avec Le Bal des Sirènes, 7.685 entrées, et peu après avec Les Clés du Royaume 6.465 entrées en une semaine. Le sVIajestic qui, avec Symphonie Pastorale, en une semaine, a atteint la recette de 783.000 francs, a fait également en une semaine 400.000 francs avec Les Mille et une Nuits, 300.000 frs avec Parade aux Etoiles en version originale, et 250.000 frs avec une reprise de Seul dans la Nuit. Le Lido, qui est la seule salle de deuxième vision de Cannes, a réalisé scs mU'illeurcs recettes avec Les Mille et une Nuits. P. -A. Buisine.