La Cinématographie Française (1946)

210 ClIVE RAPHIE ISE CXXXXXXXXXXXXXTTTrYYYTT CAGNES-sur-MER Ouverture en 1947 d’un Cinéma d’été L’Exploitant de Gagnes, M Franchi, un des jjionniers du CJnéma, est peut-être un des plus aiu-ieus dii'Ccteurs de France, puisqu’il dirige la ni,ênu' salle, le Casino, depuis 1917, ce qui fait maintenant presque 30 ans. Cette gentille et gaie salle de spectacle est équipée avec des appareils yi'etzche avec équipement sonore Duvnuchellc. a été remaniée et modernisée récemment. Le meilleur rendement de cette année a été obtenu avec Le Dictateur qui a fait, en sept Jours, 3.039 entrées, record étonnant si l'on songe que la population de Cagnes, au total, s’élève h 9. ,5(10 habitants et que Nice est à côté. Ensuite, ce fut A'irï.s qui atteignit presque les mêmes chiffres. 11 faut tenir compte aussi de l’attrait exercé sur le publie par la lirésentat ion des Actualités Fox en première \ision. ■Vu mois de juillet, M. Franchi compte réouvrir en cinéma d’été le Ma.iestic et en continuer l’exploitation durant la saison d’hiver suivante. Cette salle (jui existe déjii est équipée par lirockliss Sirnptex. P. -A. Raisiné. LE MARCHÉ DES FILMS FRANÇAIS EN PALESTINE Tel-.Aviv, décembre 1946. — Ainsi que nous l’avons déjà dit dans un précédent .article, la (irojection des films français en Palc-vtine laisse encore beaucoup à désirer, et ce, bien qu’ü y ait sur place plus de ,50 films français, achetés à des prix exorbitants Les distributeurs auront grand peine à amortir seulement les frais d’exclusivité. IJcpuis le commencement de la saison, on a projeté seulement ,5 films français et ce avec grandes difficultés Nous avons vu les Misérables, Carmen, la Part de t’ombre, Colonet Chabert, l’Idiot. A l’excention de deux de ces films cui ont passé avec grand succès, les autres n’ont rien fait par rapport aux films américains. Malgré ces désastres pour les films français en Orient, les vendeurs continuent à demander des prix fous qui. peut-être, leur seront donnés pour encore quelque temps, mais après ce sera la ruine complète, car jamais on ne pourra les amortir. Il faut donc que les vendeurs comprennent que la Palestine est un petit pays, qu’il y a sur place 500 films américains de premier ordre, que le maisons envoient à leurs agences, et qu’i* est matériellement impossible de leur faire concurrence. C’est seulement en ouvrant des agences comme les maisons américaines que l’on pourra faire projeter quelque; films français en Palestine, autrement répétons que la ruine guette acheteurs et vendeurs. Nous verrons prochainement en Palestine : La Bataille du Rail, Cyrano, un Ami viendra ce soir, Gringalet, Tornavara, le Briseur de Chaines, Romance de Paris. Fille du diable. Nous des gosses, Ange de la Nuit, J’ai 17 ans. Peloton d’exécution. Le Gardian, Ferrume Fatale. Verrons-nous aussi les « Actualités Françaises i' et « Pathé-Journal » commentées en hébreu ? Ce serait une innovation pour notre petit pays Saby MALLAH. DES FILMS FRANÇAIS | SONT PRODUITS A TUNIS! ^ M. Léandri, contrôleur Technique du o Centre Cinématographique Tunisien .> à la Rési r.oii Cb.Tnoy junior;' (ils du célèbre acteur do couiposilion (|u l'nivorsai doit nous présenter prochainement dans une série de films d'epouvantc dence, a suivi les réalisations et les prises de vues du film sur l’effort de la reconstruction en Tunisie, documentaire de 1.200 mètres, aux côtés du réalisateur, M. .lean Faux. -.1 Ces prises de vues seront prises à Sfax, Sous ïj se, 'Pébourba, Zarzouna, Ka.irouan. la Ville .J Sainte, etc. Toute la partie technique, tirage,’^ montage, son, etc., va commencer à Paris. Ce J sera un très bel ouvrage de propagande. i M. Léandri est accompagné de M. Perroud. -a qui a suivi les prises de vues du film Le Ra ^ madan, dont nous avons parlé déjà, réalisé \ par M. TuetTer, à Paris. Studios-Africa, tel est le nom d’une nouvelle société qui vient d’être créée sous la direction des hommes convpétents, vient de tour j ner à Tozoud (Tunisie), les premiers tours de îj manivelle d’un beau documentaire intitulé Vie ïjj de TOasis. en double version. tî La réalisation de ce petit film est confié t! à M. A. Mahuzier, à qui l’on doit Harmonies J Tunisiennes. Studios-.Africa, dans son projet, tournera bientôt, paraît-il, quelques autres films de court métrage, mais toujours sur la Tunisie. Nous a en reparlerons. ^ Le premier « Ciné-Club » Tunisien a com h mfiicé de fonctionner dès la mi-décembre. Il présentera trois films par mois, dont deux au ^ cinénia Studio 38 et un à la Salle des Fêtes T du Lycée Carnot. J, Il y aura des séances à 17 h 30 et même d’au •*; très à 21 h. 15. ^ La cotisation annuelle est de 50 francs, la à contribution personnelle aux frais est de s 405 francs. .3 LE PmiGMMME 1947 DlMIIIERSIll-INTERNATIOIIIIl Ainsi que nous l’avons déjà annoncé, la fusion entre Universal Pictures Company, Inc. et International Pictures Company, Inc., est devenue effective par la signature des documents à New A’ork et à Hollywood. 11 s’ensuit que le studio le plus ancien de Holh'wiood ajoute un autre nom à son fronton et sera connu dorénavant comme UniversalInternational Productions Company. Tous les films actuellement en voie de réalisation et tous ceu.x à venir sortiront avec la nouvelle marque Universal-Intcrnational. La si.gnature des documents fut le résultat de négociations qui avaient com:mencé au mois d’août dernier. La nouvelle firme débutera par la réalisation .d’un vaste programme exclusi\ement composé de films de grande classe, interprétés par des vedettes de tout premier rang, programme dont seront entièrement exclus les films de cow-boj’S, les films à épisodes multiples et les films produits à bon compte. Au film Th Egg And I, actuellement en voie de production, et dont Claudette Colbert cl Fred AIcAIurray sont les vedettes, s’ajouteront dans les prochaines semaines : Ivy. une production de Sam Wood, mettant en vedette Olivia de Havilland, avec Richard Ncy. Le film sera produit par William Cameron Menzie, et Sam Wood en assurera la mise en scène. Time ont of Mind, une production .lane Murfin, dont le m"tteur en scène sera Roliert Siodmak et où la célèbre vedette anglaise Phyllis Calvert fait ses débuts en Amérique dans un rôle de vedette, avec Robert Hutton, Ella Raines et Eddi Albert. Ruck Privâtes Corne Home, avec les rois du rire, .Ibott et Costello, dont Robert Arthur sera le producteur et Charles Barton le metteur en scène. Assigned to Syria, avec Ronald Colman. Production : Joë Sistromi, mi .' se en scène : Compton Bennett (le metteur en ; scène anglais à qui nous devons le beau film The Seventh Veil). The Secret Behind the Door. un film des productions Diana dont la dernière oeuvre était le sensationnel Scarlef Street, leur nouvelle production sera signée Fritz Lang et les vedette^ en seront .loan Bennett et Michæl Redgrave. Tous ces films seront mis en chantier im ' médiatement ; pour un proche avenir, Universal-International annonce ; 1 ■I Portrait In Black, un film Skirball-Manning, ayant comme vedette Joan Crawford et dont la direction sera assurée par Carol Reed, le metteur en scène bien connu, et The Exile, qui i sera le premier film produit par Douglas Fairbanks ,lr., qui en jouera égalc'm’ent le rôle pi’incipal. < ■Actuellemlent, en voie de découpage ou déjà prêts à sortir, sont : PU Be Yours, avec Deanna Durbin, Tom Drakc et William Bendix; Temptation. avec Merle Obéron, Charles Korvin, George Brent et Paul Lukas. .Slave Girl, en technicolor, avec Yvonne de Carlo et George Brent. Smash Up, une, production Walttr ÀVanger /avec Susan HaATvard et Lee Bowman. Sw^H Guy, une production Mark Hellinger avec Sonia Tufts, Ann Blyth et Ruth M’arrick. Magnificent Doll, une production Jack H. S'kirball-iBruce Manning, avec Ging-rs Rogers , David Niven et Burgess Meredith. Piraies of Shéhérazade, une production en technicolor, ayant comme vedettes Yvonne de Carlo, Brian Donlevy et Jean-Pierre .Aumont. < \