La Cinématographie Française (1947)

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CIIME ANALYSE CRITIQUE DES FILMS FR R A PHI E SE 25 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦+ (suite page 28> Le Monstre de Minuit (G) (Bowery at Midnight) Film, policier (62 min.) (V.O.-.D) A.I.C. Origine : Américaine. Prod. : Monogram Fictures ( Sam Katzman et Jack Dietz), 1942. Réal. : Wallace Fox. Auteurs : Scénjarifo de Gerakl Schnitzer . Musique : Edward Kay. Interprètes : BEL^A LUGOSI, John Archer, Wanda McKay, Tom Neal, Vince Barnett, John Berkes, Ray Miller. Présentation corporative (Paris) : 20 mars 1947, Le, Paris. EXPLOITATION. — Quoique l’histoire de cet homme qui mène une double existence, respectable le jour, criminelle la nuit, ne soit pas entièrement nouvelle, le film provoquera un intérêt certain chez un public jeune. SCENARIO. — Karl Wagner I (Bêla Lugosi) dirige un asile qui i restaure les malheureux . Il reI connaît, en un nouvel arrivant, un bandit évadé. Il lui dévoile sa véritable activité , celle de cambrioleur. Après avoir employé l’évadé dans un vol de bijoux, il le tue. La jetine assistante de Wagner, Judy (W. McKay) ignore tout de l’activité de son patron. L’amoureux de Judu, Richard (J. Archer) vient dans l’asile pour étudier les mendiants . Il reconnaît en Wagner son professeur. Wagner blesse Richard mais, poursuivi par la police ,il est tué. Richard, soigné par uni collaborateur de Wagner, retrouve Judy. REALISATION. — L’invraisemblance du scénario est rachetée oar une technique de bon artisan. Les meilleures séquences sont celles des poursuites et fusillades, en des scènes de nuit bénéficiant d’un bon éclairage. INTERPRETATION. — Si Bêla Lugosi n’a pas toujours su rendre la cruauté de son personnage, par contre il montre beaucoup d’aisance dans un double pour ne pas dire triple rôle. Wanda McKav est jolie et John Archer sympathique. .7. H. Étoile du Itord (G) (The North Star) Drame de guerre en U. R. S. S. (D.) CORONA Origine : Américaine. Prod. : Samuel Goldwyn, 1943. Réal. : Lewis Milestone . Auteurs : Lilian Hellman. Dir. de Prod. : Walter Mayo . Dir. Artistique : Perry Ferguson Prises de vues James Wong Howe . Musique : Aaron Copland. Interprètes : ERIC VON STRO HEIM, ANNE BAXTER, Jane Withers, Farley Granger, Eric Robert, Dana Andrews. Première représentation (Paris) : 21 mars 1947, Olympia. EXPLOITATION. — Film apolitique réalisé aux Etats-Unis pendant la guerre à la gloire de la résistance du peuple soviétique. La trame est mince mais certaines scènes ont assez de caractère pour avoir pu convaincre les Américains à l’époque. Eric von Stroheim est en vedette bien qu’il n’interprète qu’un rôle secondaire. SCENARIO. — Un petit village soviétique en bordure de la Bes sarabie . La vie y est douce, gaie, calme; tout reflète la paix. Un jeune garçon, Damian (Farley Granger) et une jeune fille, Marina (Anne Baxter), font des projets d’avenir. Le lendemain, ceux-ci et leurs cctm{arades Claudia (Jane Withers), Grisha (Eric Robert), Kolia (Dana Andrews) partent pour un petit voyage. La guerre et ses horreurs les surprennent en route. Le village est envahi et subit les atrocités des Allemands. Les hommes prennent le maquis. Un médecin allemand. Von Harden (Eric von Stroheim), après quelques violences, se fait tuer au cours d’une « descente » du maquis qui libère le village. Mais, hélas l nombreux sont ceux qui manquent à l’appel. REALISATION. — Bonne. L’atmosphère de la campagne russe semble bien rendue. Le scénario est faible, mais le film comporte de bonnes scènes très cinégrapliiciues, avec aussi, parfois, un peu d’excès (la fête au village et la bataille finale). Beaux éclairages. Très bon doublage technique. Les chants russes connus sont également doublés et les paroles françaises ne choquent pas. Dialogue surabondant et beaucoup trop littéraire. INTERPRETATION. — Homogène. Pas de rôle principal à proprement parler, mais tous sont bien tenus. Von Stroheim. luimême n’apparaît qu’à la fin et disnaraît assez vite. Anne Baxter est jolie et le costume russe lui sied parfaitement. p. R. L’ANNUAIRiE CINEMATOGRAPHIQUE DU IMOYEN-ORIENT 1946-1947 édité par Jacques Pascal La première édition de cet ouvrage unique dans son genre avant été épuisée, une seconde édition est sous impression et sera mise en vente dès le 5 avril 1947 au prix de 1.200 francs français. Agent exclusif pour la France : M. Claude Barret, 29. rue La Rruyère. Téléphone : Trinité 50-60 Paris . Divorce (G) Comédie dramatique (70 min.) (D.) A.I.C. Origine : Américaine. Prod. : Monogram Pictures, 1945. Réal. : William Nigh. Auteurs : Scénario de Harvey Gates et Sidney Sutherland . Dir. de Prod.: Trem Carr . Prises de vues : Harry Neumann. Musique : Edward J. Kay . Interprètes : KAY FRANCIS, BRUCE CABOT, Helen Mark, Jerome Cowan, Craig Reynolds. Présentation corporative (Paris): 24 mars 1947, Le Paris. EXPLOITATION. — H ^It très louable de s’attaquer aux effets désastreux du divorce, et c’est là le but de ce film. Réalisé avec bonne volonté, agrémenté de la présence de deux charmants enfants, il plaira à un public aimant les histoires sentimentales. SCENARIO. — Diane (K. Francis) vient de divorcer pour la troisième fois. Elle retourne dans sa ville natale et s’introduit chez les Philips, ménage heureux dont deux enfants font la joie. Elle fait la conquête de Bob Philips (B. Cabot) au’elle aime d’ailleurs sincèrement. Elle amène ainsi Bob au divorce. L’absence de ses enfants cause à celui-ci beaucoup de peine, et lors de la visite à laquelle il a droit chaque mois. Bob retrouvera l’affection de ses enfants. Diane partira vers d’autres aventures . REALISATION. — Il n’y a aucun effet, aucune recherche à retenir dans ce film dont la réalisation est fort simple. On y sent cependant cette connaissance du métier présente dans tous les films américains. INTERPRETATION. Kav Francis joue un rôle de vamp avec suffisamment de simplicité pour rester humaine. Bruce Cahot semble assez indécis dans un rôle d’homme précisément inconstant. Les deux enfants apportent leur spontanéité et leur gentillesse. J. H. Réseau X Documentaire (22 min.) Origine : Française. Prod. : Art et Technique Cinématographique. Réal. : Robert Gudin et Albert Mahuzier . Prises de vues : Robert Gudin Albert Mahuzier et Madru. 1942. De nombreux aviateurs alliés tombent sur le sol français. Vont-ils être abandonnés à la police allemande? Non. Les Français les recueillent. 1944. Le débarquement a eu lieu. Des cameramen audacieux enregistrent sur pellicule le passage à Paris de trois aviateurs ainsi secourus. Audace extrême, ils vont se promener dans la capitale tandis nue la caméra va les prendre. Kriegsmarine, Wermacht. Luftwaffe, combien de soldats allemands ont croisé ces inoffensifs promeneurs qui étaient des aviateurs ennemis. Il était bon de rappeler ce qui n été fait aux iours sombres de l’oecunation. Et le bon tour joué aux Allemands est devenu, maintenant qu’ont disparu tortures et fusillades, d’une indicible saveur. J. H. Simone Sylvestre et Yves Foret dans LA FEMME EN HOULE. (Prod. .Célia-Films) Le Paradis est à vous (G) (Heaven his Round the Corner.) Comédie musicale (80 min.) VO. et D HERAUT FILM Origine : Anglaise . Prod. : British National Film 1944. Réal . : Maclean Erogers . Auteurs : Scénario de A. Hillarius et P. Knepler. D écors : R. Holmes Paul. Prises de vues : James Wilson. Musique : Kennedy Russell. Interprètes : W1LL FYFFE, LENI LYNN, Magda Kun, Austin Trévor, Peter Glenville, Barbara Waring, Leslie Perrin. Première présentation (Paris) : 5 février 1947, Les Portiques. EXPLOITATION — Comédie musicale se déroulant en France et en Angleterre, avant et pendant la guerre. Le but du film était sar.s doute de nous faire apprécier je charme délicieux et la voix légère de Leni Lynn. Dans ce cas la partie e*st gagnée. Le titre du film est celui d’une chanson. SCENARIO Robert Sedley (Leslie P'errins) épouse en seconde noce Mrs Trevor (Barbara Cooper), femme dure et snob. Sa fille Joan (Leni Lynn), adorable jeune fille douée d’une voix merveilleuse, ne pouvant s’entendre avec sa belle' mère, s’enfuit à Paris, chez un ami de feue sa mère, Joan Cardew (Austin Trevor) compositeur célèbre. Celui-ci lui fait travailler sa voix avec un professeur italien, Titoni (Jan van Lowen). Chez ce dernier, Joan fait connaissance de Donald Mac Kay (Peter Glenville) et les deux jeunes gens tombent amoureux l’un de l’autre. La guerre éclate et une suite de circonstances les sépare. Trois ans plus tard, en Angleterre, le père de Joan est mobilisé et celle-ci, seule, se confie à son vieil ami Douqal (Will Fvffe). Ce dernier se transforme en détective et parvient à retrouver Donald dans un hôpital. Donald restera estropié, mais il aura retrouvé l’amour. REALISATION Bonne. Le sujet est assez Conventionnel et simple. Les reconstitutions de la vie parisienne étonneront un peu les vrais Parisiens, mais ceux-ci seront heureux de retrouver, dans certaines séquences, le visage de la Ville-Lumière alors que Paris méritait encore ce surnom. INTERPRETATION — Bonne. Leni Lynn est délicieuse et possède une voix agréable. Will Fvffe, en bon comédien, tire son épingle du ieu. Les autres rôles sont, dans l’ensemble convenablement joués, mais certains interprètes chargent trop. p. R.