La Cinématographie Française (1947)

♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦ • JÊt CINEN&uQÿR/ rR0PCisi RAPHIE SE Cl ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ POUR LES DIRECTEURS FORMATION EN ALGÉRIE D’UN SYNDICAT F. R. A la \ suite de la réunion qui a eu lieu récemment aux établissements DieudonnéLaffineur, 17 bis bd Victor-Hugo, le bureau syndical jjes exploitants en format réduit a été formé ainsi qu’il suit : Président : M. Corvietto Antoine; vic.eprésident : M. Toche; Secrétaire : M. Latapie; Secrétaire-adjoint : M. Dieudonné; Trésorier ; M. Lina; Trésorier-adjoint : M. Guibet; Archiviste ; M. Sabattier; Conseiller : M. André Félix. Les adhésions sont reçues aux Ets Dieu donné-Laffineur, 17 bis, boulevard VictorHugo, Alger. En cours d’impression : INDEX DE LA CINÉMATOGRAPHIE FRANÇAISE Analyses critiques complètes de TOUS LES FILMS projetés en France de juillet 1946 à juillet 1947 Indispensable aux Directeurs, Programmateurs, Journalistes et à tous les Professionnels. Contient en outre divers renseignements utiles, notamment les films en distribution générale depuis 1939 et les films qui seront distribués en 1947-1948. 300 pages illustrées sous reliure pratique, in-8 carré. Bon papier : 250 frs franco. Souscrivez dès à présent (tirage limité à 5.000), par mandat ou chèque-postal 706-90, Paris. LA CINÉMATOGRAPHIE FRANÇAISE 29, rue Marsoulan, Pccris ( 12 *) Au Service de l’Industrie du Ciném* Français. POUR ALLER A VENISE M. Baroni, Représentant pour la France et la Belgique de l’Exposition Internationale de la Technique Cinématographique, prie les personnes qui désirent se rendre à Venise, à l’occasion des Festivals, de prendre bonne note qu’étant donné le grand nombre de demandes, le Consulat général d’Italie à Paris (50, rue de Varennc), ne pourra délivrer le visa qu’avec un délai de 10 à 12 jours Pour faciliter les démarches, M. Bourgeois, Délégué aux Relations Extérieures, a décidé que les membres de la Confédération Nationale du Cinéma Français pourront s’adresser tous les jours, de 10 h. à midi, 92, avenue des ChampsElysées, 4" étage, bureau n° 24, Tél. ; IELY. 02-01, à Mme Pasquet, qui tiendra à la disposition des intéressés les formulaires (6) nécessaires pour obtenir le visa au Consulat général d’Italie. Apporter le passeport, dûment visé par le; autorités françaises, 6 photos de face, 40 francs pour les formulaires et 575 francs pour le visa. DEPUIS PLUSIEURS SEMAINES les places sont à ÎO fr. au Mans Des incidents se sont produits il y a quelques semaines entre les administrateurs de la cité mancelle et les directeurs de ciné mas. La ville voulant appliquer aux cinémas le tarif n" 4, les directeurs s’y refusèrent et décidèrent d’abaisser le prix d’en trée à 10 francs, ce qui leur évitait de payer la taxe municipale. 11 y a maintenant quelques jours, a commencé la sixième semaine dés cinémas à 10 francs... La ville supportant, en la circonstance, un manque à gagner hebdomadaire d’environ 150.000 francs, une moinsvalue d’un million sera bientôt atteinte... Chacun des deux partis en présence demeurant sur ses positions, les contrib 'tables sont en droit de se demander à quoi aboutira cette situation. Nous rappelons à ce sujet que le tarif n" 4 a provoqué une véritable ievée de boucliers dans la France entière et que de nombreuses administrations municipales se sont refusées à l’appliquer. Laurel et Hardy dans LES DEUX LÉGIONNAIRES. (Dist. : Erancines) A ANGOULÊME CONTROLE ECONOMIQUE ET TRIBUNAL NE SONT PAS D’ACCORD Depuis quelques mois, le Family d’Angoulême meublait ses entr’actes par quelques solos de piano et une très légère ma joration avait été pratiquée sur le prix des places. Mais les inspecteurs du Contrôle Economique, ont assigné la direction de l’établissement devant le tribunal, pour hausse il 1 ; cite. Ce point de vue ne fut pas celui du tribunal, dont les magistrats reconnurent que la pianiste constituait une attraction et au’en conséquence la majoration du prix des places était tout à fait normale. Lors de sa dernière réunion, le Conseil Municipal a, par 11 voix contre 10, décidé d’appliquer aux cinémas le quatrième tarif. Néanmoins, tout espoir n’est pas perd ■ pour les exploitants, car le préfet de la Charente a bien voulu intervenir auprès des édiles pour qu’ils examinent à nouveau ;e problème. DES PROCÈS A SUIVRE : LES PATRONNAGES CONTRE LE FISC Il y a peu de temps, lors d’une réunion syndicale, j’avais signalé à nos collègues le développement d’un mouvement chez les directeurs de patronages, pouvant se concrétiser dans les deux cas suivants : Affaire de Loudéac : Elle est très simple. Les patronages refusent de payer les taxes sur les séances théâtrales et les cinématographes car, disent-ils, ils travaillent pour des oeuvres et « la totalité des recettes fut employée à payer le pain quotidien des maîtres de l’enseignement libre de Loudéac »... « Les directeurs des patronages sont passés devant le tribunal correctionnel, mais le jugement n’a pas encore été rendu. « Affaire de La Roche-sur-Yon : Celle-ci identique quant au fond, vient de recevoir son épilogue au tribunal correctionnel de La Roche-sur-Yon par un acquittement et une condamnation à 100 francs d’amende. « Ce jugement semble vouloir ménager 'es religieux poursuivis par le fisc. Mais ce qui est aussi important, c’est qu’un mouvement d’opinion avec appui de la presse a été déclenché pour soutenir ces religieux. A La Roche-sur-Yon, 40.000 personnes ont manifesté aux abords du tribunal. « One faut-il en conclure? « Simplement que les patronages tentent de s’évader de l’étroit carcan fiscal qui nous étouffe. Faut-il les aider dans leur ac’ion? Quant à moi, je ne pense pas. Car au lieu de défendre l’ensemble de la corporation, ils font cavalier seul. C’est certainement plus simple, mais j’estime que si, par quelque influence que ce soit, ces patronages ont gain de cause, nous devons, tous en bloc, cesser immédiatement le paiement des taxes. « Il ne doit pas y avoir de parent pauvre dans le spectacle. Nous le sommes déjà car nous n’avons pas la faveur de bénéficier d’exonérations, voire même de subventions. Nous n’entendons pas être encore une fois les dindons de la farce; il est bon que chacun le sache. » R. Gheleyns Lavollée, Administrateur du Syndicat Français des Directeurs de Théâtres Cinématographiques . DÉMON DE LA CHAIR UN FILM SENSUEL Distribué par D.I.F. 15, Av. F.-D. Roosevelt, PARIS BAL. 35 54 RÉPARTITION DES ACTUALITÉS Nous avons publié dans notre n° 1210 du 12 juillet 1947 les statistiques du Centre National et particulièrement la répartition des Actualités. A ce sujet les Actualités Pathé-Joumal précisent qu’elles distribuent à l’heure actuelle, en France et en Afrique du Nord, dans un total de 1.033 salles. Nous sommes heureux de constater la constante ascension de ce journal d’aclualités.