La Cinématographie Française (1947)

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14 CIiVE RAPHIE ISE cxrxxxxxx: ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ f ANALYSE CRITIQUE DES FILMS (page 16 > m Une scène extraite du dessin animé de Walt Disney SALUDOS AM1G0S. (Dist. : KKn Kadio) Son Patron et son Matelot (A girl, a guy and à gob) |G ) Comédie légère (DO min.) (V.O.) RKO RADIO Origine : Américaine, 1D41. Prod. : llarold Lloyd. Réal. : Richard Wallace. Auteurs : Scén . de .Frank Ryan cl lier ! Grand . Dir. artistique : l al Xcsl Palglase Prises de vues : Rasscl Mal y. Décors : Iiarrell Silvera. Musique : Roy U ebb. Interprètes : GEORGE Ml RPH\ LUCILLE RALE, Edmund O’Rrien, Henry Travers. Franklin Rang boni . Première représentation (Paris): '1 juillet 1047. Lord-Byron. EXPLOITATION. — C’est un film de Harold Lloyd mené avec entrain et truffé de gags. Production sans prétention, elle est pourtant assurée de faire passer une soirée agréable à tous les publics. SCENARIO. Co/jec, matelot F. S. A., débarque et retrouve sa fiancée, secrétaire d'un jeune armateur. Les circonstances rapprochent la secrétaire et son patron gui en viennent <i s’aimer sans se l'avouer. Finalement. les deux amoureux se marient avec l’assentiment de l'.offec gui rengage dans la marine. REALISATION. Pleine d’en train, voire trépidante. Nombreux gags très bien réglés par le spécialiste Harold Lloyd. Photo claire, séquences bien rythmées. INTERPRETATION. George Murphy se révèle un très bon danseur et un jeune premier plein de finesse. Lucille Bail joue bien et possède un physique agréable. Intéressantes créations de E. O’ Brien et H. Travers. .7. L. = Comédie légère, avec un scénario otiginal, un dialogue où foisonnent les mots d’esprit et les réparties cocasses, iMon Secrétaire travaille la Nuit doit sa qualité à une distribution exceptionnelle. Dans leurs deux rôles, Rosalind Russell et Fred Mac Murray tout une création d’une extraordinaire drôlerie. Signalons auprès des deux vedettes une série d’excellents artistes comme Mac Donald C.urey, Constance Moore, Ceci! Kellatvay et le regretté Robert Benchley . Lu Fière Tzigane (G.) (Gypsy Wildcat) <•' ilm d'uventuri s en technicolor (7(4 min.) (V.O.) UNIVERSAL FILM S.A. Origine : Américaine. Prod. : F, eorge Wuggiier, 1D11. Réal. : R o y William Xeill. Auteurs : Scén. de James Hoyau, Rene Lavis, James M. Cain, d'après une histoire orig . de James Hoyau el Ralph Stock. Dir. artistique : John R. Goodman. Martin Obainu. Prises de vues r George Robinson, 1U. Homard G reçue. Décors : Russel F. Gausman el Ira S. Webb. Musique : Ldivard 11 uni. Dir. de la couleur : A al h al u Lutin lis . Effets photographiques spéciaux : John R. Fulton. Interprètes : MARIA l/OA 7 EZ JO X HALL. Reler Coe, Xigcl Bruce, l.eo Carrillo. G ale Sondergaard. Douglass Dumbri'lle, Qurt liais. Harry Cording . Présentation corporative (Paris) : 7 juillet 1947, Le Français. EXPLOITATION. — Mettant aux prises cavaliers moyenâgeux et tziganes farouches, ce film d’aventures constitue un spectacle agréable. Il obtiendra le succès commercial réservé aux productions similaires en. technicoloi interprétées par Maria Montez. SCENARIO. — Fne jolie lagune. Clara (M. Montez) a découvert un cadavre et observé un homme jirès du mort. Cet homme, Michaël (J. Hall), n’est cependant lias l'assassin, pas / ilus que ta tribu bohémienne qui est cependant arretée jiar les gardes du baron Ovar. Michael découvre que le meurt lier n'est autre que le baron. Michaël va rejoindre les tziganes dans leur geôle. Rour obtenir la liberté de ses amis et de Michaël qu’elle aime, Clara accepte d’épouser le baron. Les bohémiens et Michaël réussiront à s’échapper el grâce à Tonio 'P. Coe), amoureux malheureux dClara, mettront en pièces le baron el ses hommes. Tonio meurt dans le combat ; Michael et Clara, plus heureux, se marieront . REALISATION. Malgré quelques invraisemblances dans les décors et les costumes, le film es) en général bien conduit. Il est d’ailleurs construit comme un Western dont il possède les extérieurs attrayants, les galopades, les bagarres à poings fermés; seuls, les pistolets ont été remplacés p.u des flèches ou des poignards lancés à la volée. INTERPRETATION Le visage caractéristique de Maria Montez convient bien à son personnage de fille étrange. .Ton Hall est un ieunc premier très svmnathifnn . Peter Coe le rival délaissé joue avec facilité. Léo Carillo n’a nas et: à utilise ses meilleures qualités. J. H. DEMON de la CHAIR UN FILM SENSUEL Distribué par D.I.F. 15, Av. F.-D. Roosevelt, PARIS BAL. 35-54 Anna et le Roi de Siani D'ans l’analyse-critique du lilm (le la Fox, Anna et le Roi de Siam parue dans notre numéro 121(4 du 12 juillet, une erreur de transcription nous a fait annoncer G eue Irène Diurne el K ex llarrisson dans une scène ANNA ET EF. KOI DE S I A VI (Distr. : 2n th Century Fox) Tierney comme faisant partie de la distribution. 11 faut lire Linda Darnell, la brune et ravissante vedette de la Fox, dont nous avons signalé la venue en Europe lors du Festival Mondial du Film et des Beaux-Arts de Belgique. Pirates à Cheval (G ) (Pirates on horseback) Film d’aventures (85 min.) ( V.O.-D.) HERAUT-FILiM Origine : Américaine, 1941, Ptod. : Harry Sherman, J os. Il’ Kngel . Réal. : Harry Sherman. Auteurs : Clarence E. Mulforil, El bel En Blanche, J. Ilcnlon Cheney . Le si e y Selander. Lewis J. Rach Dir. de Prod. Dir. artistique mil . Décors : Emile Kuri . Musique : John Letpidd. Maurice Lawrence . Interprètes : Il ILLE 4.1/ ll()\l), Russell Hayden, Andy Clyde, Eleanor Stewart, Morris Ankriun. Première représentation (Paris) : 4 juin 1947. Boulevardia. EXPLOITATION. — Bon Western, bien doublé et de date récente sur un des épisodes des nombreuses aventures d’Hapalong Cassidy. Succès commercial assuré dans toutes les salles dont le pu blic habituel aime les films d’action. SCENARIO. Fn cherchent d’or est tué après ta découvert ' d’un riche gisement. L’emplacement <lc sa mine esl révélé par une phrase mystérieuse à ses héritiers : un aide d’Hapalonq Cassidy et une jeune fille. Les assassins essayent de nouveau de s'emparer de la mine. Après la bagarre très bien menée, ils sont arrêtés . REALISATION. Le film étant relativement récent, la photo est lionne, ainsi que le son. Doublage bien réalisé. INTERPRETATION Wil liam Boyd a su camper un type intéressant de eovv-hov gentlemen au jeu fin et nuancé. Scs partenaires lui donnent adroitement la réplique. J. !.. — Alexandre Poutchko, réalisateur de I.a Fleur de Pierre, entreprend aux studios de Moscou un nouveau film en couleurs. Hardos Voiliers, scénario de Pogodine Carnegie Hall (G). Biographies musicales (140 min.) (V.O.) ARTISTES ASSOCIES Oirigine : Américaine, 1947. Prod. : Boris Morros et William Le Baron. Réal. : Eilyaril G. Filmer. Auteurs : Seen. orig. de Reena Omni; adapl . de Kur! Kami) . Prises de vues : William Miller. Son : II'. Hirks et H. S. Vorisch. Interprètes : Marsha H luit. 1177liam Prince. Frank McHiig, Martha ()' Drisootl , Hans Yaruy, Olin Downes. Joseph Buloff, Walle r Damrosch. Xew York Philharmonie Quintette, Bruno Walter, Philharmonie Sym phony Orchestra of Xew York, LU y Pons. Greyoi Piatigorsky. Rise Stcvens, Arlur Rodzinski, Arlur Rubinstein. Ja;i Peerce, Ezio Pinza, Vuughn Monroe el son orehesl re. Juseha Heifetz. Fritz Reiner, Léopold Slo -, kowski, Harry James. Premières représentations (Monte-Carlo : 2fi juin 1947. Cinéma Beaux-Arts; (Paris) : 8 juillet 1947, THEATRE DES ChAMPS-Ei.YSEES . EXPLOITATION. — Film d’un genre particulier ne pouvant se classer dans aucune catégorie. S’adresse tout particulièrement aux amateurs de grande musique. Ils y retrouveront les plus célèbres solistes, les chefs d’orchestre les plus fameux, les plus grandes étoiles du chant. Il permet a tous de voir et d’entendre des vedettes de la musique et du chant dans des conditions réservées à quelques privilégiés. C’est bien plus un documentaire unique en son genre qu’un film à scénario. SCENARIO. Xora Ryan (Parslni Hunt), dont le mari Tony Salerno (Hans Jaray), pianiste de talent esl morl. élève son fils Tony (William Price) dans l'amour delà musique classique . Elle travaille, et vil à Carnegie Hall, teni})le des 1 arts musicaux. Un vieil ami, John Do no van (Frank Mac Hugh) l’aide à se réconcilier avec son fils qui, après son mariage avec Rulh Haines (Martha O’Drisco'tl), l’a quittée pour se joindre à un orchestre jazz. Devenu un pianiste célèbre en son genre. A 'ma a la joie de voir long diriger lin orchestre à Carnegie Hall, le rêve de sa vie. Au cours du film paraissent sucessivemcnt toutes les célébrités musicales ayant joué à Carnegie liait. REALISATION. — Le film, d’une technique fort simple, a coûté 1 million el demi de dollars. Tl a été entièrement tourné au Carnegie Hall de New York. L'enregistrement sonore est d’une perfection rare, faisant ressortir tous les moindres détails de la musique ou du chant. Le scénario n’est qu’un prétexte pour faire entendre le plus grand groupe de vedettes jamais réuni. Photographie claiie sans recherches. INTERPRETATION. — Les altistes Marsha Hunt, William Priée, Frank Mae Hugh, Martha O’Driscoll jouent leurs rôles avec conviction niais disparaissent devant les noms prestigieux des plus grands talents de la musique actuels dans leurs interprétations merveilleuses, allant de Lily Pons à Ilarrv James, en passant nar Bruno M'ai ter. .Tascha Heifelz. Slokowski et combien d’autres. — P. A. />. i