La Cinématographie Française (1947)

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! 6 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ f ANALYSE CRITIQUE CTrrXTTTTTTTTTTTYT DES FILMS La fleur de pierre (G.) Légende en agfucoior (75 m m . ) . (V. O.) U.F.P.C. Origine ; Russe. Prod. : Réalisée au studio « Mosfilrn », 1946. Réal. : A. Plouchko. Auteurs : Scén . de P. Bajov . Dir. de prod. : 0 . Kouznetzov . Prises de vues : F . Provorov . Décors : M. Bogdttnov, G. Miasnikov. Musique : L. Schwartz . Interprètes : 1 . Droujnikov, K. Uerevtchokova, M. iroyanovsky, M. 1 anchine, Tamara Makurova. Première représentation (Paris): 11 juin 1947, Studio de i.’Ivioi LE. EXPLOITATION — Ce film russe oibtint au Festival de Cannes le prix de la couleur qu'il avait amplement mérité. La légende qui plaira aux petits et aux grand a permis une éciosion de couleurs merveilleuses qui en assureront le succès commercial. SCENARIO Le ciseleur de pierres, Prokovltch (M. Troyanovsky), qui étad un artiste réputé commence à sentir les effets de l’âge. Il a accepté pour élève un jeune g-cirçon rêveur, Danilo (IV . Droujnikov). L’impitoyable burine a commandé à Prokovitch un coffret que celui-ci ne peut achever. Le merveilleux coffret est cependant terminé grâce â Üariilo qui se révèle plein de talent. Malgré son amour pour Katia (K. Derevtchokova), Danilo la quitte pour rejoindre la fée de la forêt qui doit lui montrer la fleur de pierre. Celte fleur donne une sûreté d’exécution à qui la voit, ce qui advient à Danilo. Mais la fée ne veut plus le laisser partir. Danilo ne cède ni à ses menaces ni à ses supplications et reste fidèle à Kalia comme elle-même lui reste fidèle. Katia et Danilo seront réunis pur la fée qui n’avait voulu qu’éprouver leur amour. REALISATION — Belle et simple comme toute les légendes, celle-ci a été traitée avec délicatesse. La couleur toujours excellente contribue largement à créer le climat poétique qui est le trait dominant du film. Toutes les pliotos sont d’exquis tableaux et le plus .joli d’entre tous est peut-être celui où la jeune Katia attend son fiancé près de la rivière qui reflète les images de couples enlacés. INTERPRETATION Troyanovski, qu’on a déjà vu dans L’Enfance de Maxime Gorki, est un acteur solide, simple et puissant. Droujnikov, au visage si curieux est un jeune premier plein de poésie et jamais mièvre. Derevtchokova est une délicieuse fiancée et Tamara Makarova une fée étrange. ,7. H. DÉMON de la CHAIR UN FILM SENSUEL Distribué par D.I.F. 15, Av. F.-D. Roosevelt, PARIS BAL. 35-54 = Rubens, c’est le film que réalisera en Belgique Victor Francen avec pour principale interprète féminine Andréa King qu’il eut pour partenaire dans The Deasl With Viagers, de Robert Florey'. William Hartnell dans MEURTRE A CREDIT. (Ilial. . R. A. 0.) Tanger (G.) (Tangier) Film d’espionnage (76 min.) (D.) UNIVERSAL FILM S.A. Origine : Américaine . Prod. : P nul Malvern. Réal. : G eorge IVaggner . Auteurs : Scénario de M. M. Mus selman, Monty, F. Collins d’après une histoire orig. d< Alice D.G. Miller. Dir. artistique : John B. Goodman . Prises de vues : Woody Bredell. Décors : Russel .4. Gausman, Ted Von Hemert. Effets photographiques spéciaux : D. S. Horsley . Interprètes : MARIA MONTEZ . F R ESI ON FOSTER, ROBERT P A! GE. LOUISE ALLBRITTON KENT TAYLOR, SABU, J. Ed ward Bromberg, Reginald Denny, Charles Judels, Francis McDonald. Erno Verebes, George Lynn. Présentation corporative (Paris) : 8 juillet 1947, Le Français, EXPLOITATION. — Intérêt constant, plusieurs morts violentes, traître longtemps dissimule dans les replis de l’intrigue, fin heureuse, sont les meilleurs éléments de ce film d’espionnage, classique et bien conduit. Il plaira pour ces multiples raisons à un large public. SCENARIO. Rila (M. Montez), danseuse d'un cabaret de Tanger, est surprise par un certain Fernandez en train de fouiller son appariement . Ramon, partenaire de Rit a, pour la défendre, tue l’homme. Rita a découvert un diamant qu'elle cache soigneusement, malgré les astuces employées par le chef de police. Paul (R. Paige), journaliste, poursuit le même but ifiie Rila, retrouver un tueur fasciste, lui pour une enquête, elle pour venger ses parents assassinés en Espagne. Paul et Rita associent leurs efforts mais sont pris par l’assassin qui exige le diamant pour prix de leur liberté. L’amie de Rita accepte le marché et entraîne l'homme dans la mort. Ainsi lib,érés de leur ennemi. Rita et Paul partiront ensemble de Tanger. REALISATION. Assez habile pour soutenir jusqu’au dénouement l’intérêt. Il y a également un « clou » dans le film, c’est la chute de l’ascenceur, scène parfaitement bien réalisée et photographiée. INTERPRETATION. Maria Montez est une actrice fort agréable au jeu simple. Robert Paige interprète avec humour son personnage. Les vêtements « européens „ font perdre à Sabu line partie de son charme naturel; souriant toujours, il reste cependant nien sympathique. — ,7. 77. Service secret contre bombe atomique (G.) (Night Boat to Dublin) Film d’espionnage (96 min.) (D.) HERAu 1 -FILM Urigine : Anglaise . 4'iod. : Associated Bril.sh Picl lires Corporation Londres) . Réal. : Lawrence Huntington. Auteurs : Lawrence Huntington et Robert ri ail. Dir. de Prod. : Hamilton G. ln9‘is. Musique : I hil Parker. Orchestre dirigé par : Charles Williams. Interprètes : Robert Newton, Raymond Lovell, Guy Middleton, Muriel lavlow, Herbert Loin, John Ruddock. Présentation corporative (Paris) : 10 juillet 1947, Colisee. EXPLOITATION. — Limpidité et intérêt n,e vont pas toujours de pair dans les films d’espionnage, l’une des deux qualités étant sacrifiée à l’autre. Ce n’est pas le cas ici et le film, d’autre part égayé de quelques pointes d'humour britannique, obtiendra un bon succès commercial. SCENARIO. — David (R. Newton), agent du Service Secret britannique, soupçonne un certain Fuber d être a ia tète de ['organisation d’espionnage qu'il recherche. Il se fait engager comme clerc chez ce Fuber et réussi! à lui faire croire qu'il est déserteur. Mis en confiance, Fuber lui demande d épouseï Marion Dekker, une Autrichienne qui redoute la police britannique . Apres le pseudo-mariuge,, fUarion vient demander à David de l’aider. Il comprend que, loin d’être une espionne, Marion est une charmante jeune fille que seules les circonstances ont obligé à cette comédie. Les espions ont découvert qui était David et l’attirent dans un guet-apens . Grâce ù Marion, les agents anglais retrouveront sa trace et le sauveront . Marion et David sont réunis et ne recourront pas au divorce. REALISATION. — Simple et correcte. Le scénario bien construit et le grand nombre de séquences rapides bien diversifiées ont donné au film un rythme constant. Le décor final d’un sombre château a permis de bonnes photographies INTERPRETATION. — Robert Newton n’a physiquement aucune caractéristique particulière, mais son jeu fait de simplicité et d’humour est de bonne qualité. Autour de ce personnage principal gravitent des rôles accessoires sympathiques ou non et, en général, bien interprétés. — J. II. Les exclusivités 20th Century-Fox Deux importantes productions 20th Century'-Fox ont débuté la semaine dernière à Paris et rem porté, dès les premiers jours, un très grand succès. Il s’agit de : Le Cygne Noir, technicolor réa lisé, par Henry King, sorti en double exclusivité aux Gaumont-Palace et Ren. Tyrone Power, Maureen O’Hara et Thomas Mitchell sont les vedettes de cette passionnante aventure de corsaires, et Scandale à la Cour, humoristique produc tion d’Ernst Lubitsch, qui passe au Lohd-Byron. Brillamment interprété par Tallulah Bankhead. Anne Baxter, Charles Coburn et Sarah Churchill dans DANIELE CORTIS réalise par Mario Soldati. (Dist. : IJniversalia) A nous la musique (G.) (Land Without Music) Opérette (80 min.) ( V.O.-D.) MIN ER VA Origine : Américaine . Prod. : Ambassador Film, 1936. Réal. : Rudolf Bernuuer . Auteurs : Scén. de Fritz Koselka et Armon Robinson ; dial, de Eric Moschwitz et Ernest Belts. Dir. de Prod. : Walter Eorde. Prises de vues : John IV. Bogie, A.S.C., Donald et Gull 77e/cherd. Dir. musical : Man Philipp. Lyrics : Cilifford Grey . Interprètes : RICHARD T AUBER, .11 MM T DURANTE, J une Clide, Diana Napier, Derek de Marney, Geo Hayes, John Hapworth, Rudolf Slrozze. Première représentation (Paris): 2 juillet 1947 Cameo. EXPLOITATION,. — La mu siqufc d’Oscar Strauss qui accompagne le film du début à la fin en, est son meilleur élément. A Nous la Musique plaira à tous cjïux qui aiment les divertissements légers et musicaux. SCENARIO. — ; La princesse Marie (D. Napier) a interdit sur son territoire la musique et les chansons qui empêchent son peuple di travailler . Le chanteur Carlini (R. Tauber), grâce à un journaliste anglais (J. Durante) et ù sa fille Sally (J. Clide), parvient à rentrer dans son pays. Il va donner un concert secret mais la princesse intervient et Carlini est emprisonné. Il arrivera cependant à conquérir le cœur de la princesse et à faire rétablir le droit à la musique. REALISATION. — Correcte elle est sans grande recherche cinématographique. Il y a de nombreux figurants et de nombreux chœurs qui soutiennent la voix du principal interprète. INTERPRETATION. — Richard Tauber est un lion chanteur d’opérettes; il n’a pas à déployer de qualités de comédien. Jimmy Durante réussit parfois à être amusant. Diana Napier a un visage agréable et .lune Clide de la bonn volonté. — .7. 77. William Eythe, ce film évoque « Petite Histoire » sous l’Impératrice Catherine de Russie.