La Cinématographie Française (1947)

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14 □G ♦♦♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦ ♦♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ CINEM Fl RAPHIE CXXXXXXTXX ISE REGION DU SUD-EST REDACTION ET PUBLICITE: P. RENAUD, 36, RUE CHERCHELL MARSEILLE. TOULON Accord avec la Municipalité le tarif 3 sur S'il est écrit que les gens heureux n'ont pas d'histoire, il faut tout de même reconnaître que Toulon et le Gard n'ont pas eu comme certains départements ou certaines grandes villes ce que j’appellerai leur « crise du tarit n" 3 ». J’écrirai tout de suite que c'est à la compréhension des pouvoirs publics et en particulier des municipalités que nous devons cette faveur. En effet, dès la parution à 1 Officiel de la nouvelle loi des linances concernant les spectacles, le Président du Syndicat des' Directeurs de Cinémas de Toulon et du Var, le sympathique M. VERA et moi-même, votre serviteur, Secrétaire général, nous nous sommes rendus auprès de M. le Maire de Toulon, M. Bartolini et de son collaborateur immédiat, M. Bancel. Le £>oint de vue moral de la situation et son point de vue mathématique ayant été expose nous avons tout d’abord trouvé chez nos édiles un souci d’information qui nous a favorablement impressionné. M. Bartoli d'une part a bien voulu admettre l'antithèse flagrante et paradoxale qui existe entre les avantages que nous apporte la nouvelle loi des finances et la faculté qui est laissée aux municipalités d’absorber ces avantages M. Bancel, en irascible comptable, s’est réservé de faire le point des répercussions que la nouvelle loi pouvait avoir sur les recettes municipales. Il faut tout de suite comprendre avant de brutalement se retourner contre les municipalités que celles-ci sont en bute aux pouvoirs de tutelle, c'est-à-dire que les subventions qui sont accordées aux villes sont fonction de l'effort que font celles-ci pour tirer la quintessence de leurs revenus et c’est un peu devant ce spectre que certaines d’entre elles ont délibérément voté l’application du tarif n" 4. En l’occurence, sous l’angle des chiffres, il s'agissait de savoir si le maintien du tarif n" 3 n’entraînerait pas un déficit pour la municipalité et si les prévisions budgétaires seraient maintenues. Sous son aspect moral, il s’agissait enfin de ne pas laisser croire à une industrie déjà lourdement frappée qu’on s’est moqué d’elle en laissant ravir par les municipalités le cadeau assez restreint que l’Etat lui avait fait. Car le résultat de cette politique a été de démantibuler notre union en créant une multitude de conflits sociaux au lieu d’un seul, national. Tel Ponce-Pilate, l’Etat nous a abandonné à nos municipalités et nous avons été „ livrés à leur objectivité. Il est normal que les villes aisées, celles n’ayant pas souffert, celles ayant une gestion saine pouvaient maintenir le tarif n° 3 autant qu’il était normal que le contraire se produisit dans des villes où la guerre a créé des besoins et des charges qui ne sont malheureusement pas nationalement réparties. Néanmoins, c'est dans une atmosphère empreinte de la plus cordiale impartialité et surtout de tout esprit politique que nous avons pu présenter à nos édiles toulonnaises la situation de l’exploitation, c’est certainement dans cette même ambiance que M. le Maire et son adjoint ont instruit notre affaire, car dans sa délibération du 28 avril le Conseil Municipal décidait de maintenir le tarif n° 3. Nous avons fait la même démarche à la mairie de La Seyne où M. Mary, adjoint au maire, nous a reçu avec la même cordialité et la même compréhension. Par une lettre en date du 25 août adressée à M. le Président du Syndicat du Var, nous venons d’être informé que le Conseil Municinr.l de La Seyne par sa délibération du 18 août 1947 a abrogé les termes de sa délibération du 23 mai 1947 et décidé l’application du 3'' taiif d’imposition pour la taxe sur les spectacles. Si nos interventions ont eu un certain à-propos, c’est sans doute le seul mérite qui nous revient. Nous devons en effet nous féliciter d'avoir ,en cette circonstance, été en présence d’hommes ayant intelligemment compris la situation particulièrement accablée de notre industrie et ayant, avec cette même louable compréhension, préférés satisfaire à nos justes revendicatoins plutôt que de céder aux exigen ces pourtant aiguës de leur gestion municipale. Par contre, à l’heure actuelle et tandis qu’à la suite des nouvelles hausses de salaires, certaines catégories de commerçants sont autorisés à des augmentations déterminées, il serait heureux que nos prix des places soient rétablis à leur position de janvier 1946. On peut dire avec une criarde vérité que seul le cinéma a véritablement appliqué le 10 % sans aucune récupération plus ou moins dissimulée. On peut dire qu’à chaque charge nouvelle, augmentation de salaires avec rappel entre autre, seule le cinéma les a subi véritablement et toujours sans aucune récupération possible. On peut dire encore que seul le cinéma n’a pas subi ce coefficient de hausse que noir: dévaluation a apporté au coût de la vie tandis que parallèlement ses charges et ses taxis so sont accrues dans des proportions fantastiques. Le rétablissement du 10 % s'impose donc à brève échéance. Il apportera, sans heurt pour le public, une recette nécessaire à l’expioitnat. Il apportera à l’Etat une recette supplémentaire et aux communes, je pense bien entendu à celles qui ont bien voulu nous maintenir le tarif n° 3, un complément de recette qui compensera dans une certaine mesure la perte sen sible que leur geste démocratique leur a fait subir. — J. Ginoux. I Eric Portman, grande vedelle de l'écran Anglais. (Cliché D.E.li.) BEZIERS v“*.la reprise des belles recettes C’est avec plaisir que nous enregistrons ut brillant début de saison. Le public qui étau privé de spectacles à la suite de la fermeture des établissements cinématographiques assiste i nouveau aux diverses présentations de films. Les recettes sont très satisfaisantes. Palace : Bataillon du Ciel a obtenu un granc succès. Royal : le film fantaisiste Douce et Criquet s’aimaient d’amour tendre fut fort bien apprécié Viennent ensuite : Le Fils de Monte-Cristc au Kursaal ; Violettes Impériales, au Vox ; Let Saboteurs, au Lux ; La Maison Rouge, au Rex Café du Cadran, aux Variétés ; Le Cavalier', Noir, au Gallia ; et Menaces sur la Ville, ar Star. Au Trianon, Les Conquérants. La Commission de Sécurité s’est réunie à R suite d’une note émanant de la Préfecture de l'Hérault. Nous croyons savoir que les membres de la Commission de Sécurité visiteront ces jours prochains toutes les salles de la ville et prendront des sanctions à l’encontre des directeurs qui ne seraient pas en règle avec le décrelministériel. — Maurice Accariès. NIMES f débul de saison s’annonce brillant Nous voici au seuil de la prochaine saisor cinématographique. La plupart des salles se sonl rafraichies et les petites réparations qu’il > avait à faire ont été effectuées. La saison d’été n’a pas été des plus brillinte malgré les bons programmes qui furent présentés. Voici les quelques films d’ouverture d( saison : Colisee : La Vipère, Monsieur Grégoin s’évade, Mademoiselle Crésus et Histoire d< Chanter. Olympia : Le Vaisseau Fantôme, La Rose d< la Mer. Odeon : L’Arche de Noé, Le Cygne Noir. A.B.C. : Impossible Amour, L’Ile des Péché. Oubliés. Eldorado : Impasse, L’Ennemie bien aimée Corona : Voyage Surprise, Le Château d' Dragon. Eden : Adieu Chérie, Le Cavalier du Désert Majestic : Tanger et Bataillon du Ciel. Lux : Ville Conquise. Studio : Les Justiciers du Far-West. Bataillon du Ciel qui passe en tandem a Majestic et au Lux a fait une très bonne recette. Ajoutons que la plupart de ces productions ont été appréciées des spectateurs qu recommencent à prendre le chemin des salle! de spectacles après les chaleurs et les vacances La saison s’annonce brillante en projections les directeurs des établissements de la vilh ayant déjà signé des contrats avec les principales firmes françaises, américaines, italienne: et russes. Nous verrons prochainement Dernières V n cances, un film de Leenhardt tourné dans 1; région. — Maurice Accariès. i