La Cinématographie Française (1947)

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20 ŒXXXXXXXXXXX iiumrm cime RAPHIE ISE # ANALYSE CRITIQUE DES FILMS (pa«el,e,2) ^ LES MAUDITS (G.) Drame psychologique <.105 min.) CINE-SELECTION Origine : Française . Prod. : Spéua-Films, 1946. Réal. : René Clément. Auteurs : Scén. oriy. de ./. Comparez et Victor Alexandroff, d’après une idée de .1 . Comparez; adapt. de J. Rémy et R. Clément; dial, de Henri Jeanson . Dir. de Prod. : Pierre .4, Subus. Prises de vues : Henri Alehctn , Décors : Paul Bertrand . Musique : Badrier . Son : •/. de Bretagne. Montage : Roger Dwyre . Interprètes : DALIO, PAUL BERNARD. HENRI VIDAI.. Michel Auclair, Florence Marty, Albert Steinhagen, Andréas von Haberstcult, Karl Munch, Anne Cumpiom Fosco Giachetti. Présentation corporative (Paris) : 19 septembre 1947, Le Français. EXPLOITATION. — Il faut, à la réussite parfaite de ce film, V associer tous ceux qui y ont collaboré : René Clément pour sa réalisation impeccable qui le classe définitivement parmi les plus grands metteurs en scène, Jacques Companeez et Victor Alexandroff pour une histoire très originale, à la fois extraordinaire et parfaitement valable, Henri Jeanson pour des dialogues nerveux empreints d’une puissance certaine et d’un humour de bon aloi, Henri Alekan pour ses photos de qualités. Les Maudits est un chef-d’œuvre et doit être un des films les plus goûtés SCENARIO. 1945. Le jeune médecin Guibert (H,. Vidal) a été emmené de force à bord d’un sousmarin allemand. Ce sous-marin tente de rallier l’ Amérique du Sud afin d’échapper aux Alliés et de tenter de réorganiser la lutte làbas. Parmi les passagers se trouvent : Forster, un chef de la Gestapo d’Oslo, son bras droit Willy Morus (M. Auclair), le général von Hauser , un industriel italien G arosi (F. Giachetti) et sa femme Hilde (F,. Marly), maîtresse du general, un collaborateur français (P. Bernard), un savant norvégien et sa fille (A. Campion). Après bien des avatars, des luttes, Guibert se retrouve seul à bord du bateau déserté par ses occupants, morts ou en fuite. Il sera enfin recueilli par des A méricains . REALISATION. La réalisation de René Clément possède comme celle de sa Bataille du Rail cette allure documentaire que lui procurent un grand réalisme et une profonde humanitç. Il se passe dans ce simple petit sous-marin étroit des aventures, des rencontres de forces morales à l’échelle du monde. Quoique de nombreuses photos méritent d’être remarquées, c’est dans son ensemble qu’il faut considérer ce film qui est un tout, peu souvent réalisé à l’écran. INTERPRETATION. — Toute l'interprétation, à la fois homogène et bien diversifiée, est excellente. Henri Vidal a trouvé enfin un rôle qui lui permet de prouver qu’il est un fort bon jeune premier. Florence Marly femme fatale, Paul Bernard le traître sans moralité, Michel Auclair la petite brute lâche et veule, Dalio Anne Campion. Fosco Giachetti. et tous les autres Allemands el Français, sont des acteurs de grande classe. J. H. ATTENTAT A TEHERAN (G.; (Téhéran) Film d'espionnage (9(1 min.) (D.j ECLAIR-JOURNAL Origjne : Anglaise. Prod. : P&ndennis Stafford. Réal. : William F'reshamn. Auteurs : Scén. original de Dorothy Hope, adapt. de Ahos Tolnya et Basil Mason. Dir. de Prod. : John Stafford et Akos Tolnay. Prises de vues : F. Arata. Son : F. Robecci. Interprètes : DEREK FARR, MARIA LA B A RR. Manning Whiley, John Warwick. Présentation corporative (Paris): 22 mai 1947. Balzac. EXPLOITATION. — Ce film qui contient tous les éléments excellents du genre : mystère et bagarres, plaira à un large public. La rencontre des trois Grands (Roosevelt, Staline, Churchill) à Téhéran, sur laquelle s’appuie le scénario, lui donne un intérêt et une saveur particuliers. SCENARIO. — Le journaliste tirant (D. Farr) a rencontre à Rome une jolie russe, Nathalie (M, Labarr). Il la retrouve plus tard à Téhéran où elle est en compagnie d’un /laissant industriel. Grant découvre que cet homme fournit des armes à T Allemagne et prépare un attentat contre Roosevelt Un ami de Grant est tué pur les terroristes et lui-meme est pris Une scène du lilm de René Clément LES MAUDITS avec Florence Marly (Prod. Spéva-Film) et doit sauter en même temps que le quartier généra! américain. Nathalie parvient à prévenir les autorités soviétiques t/ui arrivent à temps. Grant et Nathalie se retrouveront plus tard. REALISATION. La plus grande caractéristique de ce film est le soin extrême que les réalisateurs ont pris pour rendre le climat des pays où se déroule l’action, ceci soit par des prises de vues dans ces pays mêmes, soit par des décors évocateurs. Les mouvements de foule et les bagarres sont également très réussis. INTERPRETATION. L’élé gante Martha Labarr a su communiquer à son personnage un parfum d’étrangeté,. Enjoué et dynamique, Derek Farr est un jeune héros sympathique. Les interprètes secondaires ont tous été bien choisis. ./. //. QUESTION DE VIE OU DE MORT (G.) (A matter of life and dealh) Fantaisie /ihilosophique en technicolor (104 min.) (V.O.) C.P.L.F.-GAUlMONT EAGLE-LION Origine : Anglaise . Prod. : The Archers. Prod. associé : George Busby . Réal. : Michael Powell et Emeric Pressburger . Auteurs : Scén., adapt. et dial, de Michael Powell et Emeric Pressburger . Prises de vues : Jack Cardiff, F. R. P. S. et G coffre y Unsworth . Effets spéciaux : Douglas Woolsey et Henry Harris. Musique : Allan Gray sous la dir. de W.L. Williamson. Dir. de la couleur : Nathalie Fallu us . Interprètes : DAVID NI VEN,' ROGER LIVESEY, RAYMOND ■ .MASSEY, Kim Hunter, Marins, Goring, Abraham Sofaer, Kathle'ien Byron, Robert Coote, Premières représenta 'ons (Nice) : 24 juin 1947, Cinéma Variétés. (Paris) : 10 septembre 1947, Le Paris, Boyal-Haussm ann-Club. EXPLOITATION. Grandiose production en technicolor trichrome et monochrome d’une qualité rarement atteinte, disposant d’une mise en scène grandiose. Film pétillant d’humour, plein de fantaisie, se passant simultanément sur terre et dans l’Au-Delà. Son caractère spectaculaire, son sujet imprévu, parfaite réalisation en font une œuvre attirant tous les publics al mant le bon et beau cinéma SCENARIO. Peter Carter (David N'iven), aviateur anglais, va s’écraser au sol. Il crie dans son micro se, s dernières pênsées que recueille ' une jeune Américaine (Kim Hunter). Réchappé par miracle, il la retrouve, mais il souffre d’hallucinations. Ils s’aiment, mais il faut opérer Peter. Durant son opération . il comparait devant le Tribunal de T Au-delà. L’amour étant /ilus fort i/ue la mort, il gagne son procès el son existence est prolongée. Il reprend alors le' cours de sa vie avec celle qu’il aime. REALISATION. Michael Powell et Emeric Prussburger dlis-l posent de leur technique avec une maîtrise incomparable et atteignent une qualité dépassant de loin les productions habituelles. L passage du technicolor trichrume poulies scènes terrestres et du technicolor monochrome pour l’Au-dela se fait avec souplesse et aisance grâce à une montage et un scénario parfaitement découpé. Dialogue étincelant d’humour. Photographie de tout premier ordre. Musique curieuse. Effets spéciaux et truquages inté, ressauts. Très bon soustitrage. INTERPRETATION. — David Niven dans un rôle délicat conserve un jeu sobre, tout en nuance. Kim Hunter est une véritable révélation par sa beauté, sa spontanéité, la sincérité humaine de son. interprétation. Marius Goring est avec fantaisie et humour un envoyé de l’Au-delà. Roger Leviseyj émouvant docteur, fait une création prenante. Raymond Massey, en accusateur, joue avec puissance et maîtrise. P. -A. B. OVERLANDERS (LA ROÛTE EST OUVERTE) Le grand film dont tout le monde parle vient de recevoir sa juste consécration. Prix de la Biennale de Venise 1947 VICTORY-FIIMS 18 el20, Place de la Madeleine OPE. 87-34