La Cinématographie Française (1947)

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aimiHiimimiicm ciNÉr®k§PH'E nmiiimiiinmirm f ANALYSE CRITIQUE PES FILMS f SCHEHERAZADE (G.) (Song of Shéhérazade) Film musical en technicolor (110 min.) . (V. O.) UNIVERSAL FILMS Origine : Américaine . Prod. : Edward Kaufman . Réal. : Walter Reisch . Auteurs : Scén. de Walter Reisch; dial, de John Hathwmy. Dir. artistiques : Jacu Otterson et Eug . Louri. Prises de vues : H al Mohr et William V. Skall. A.S.C. Décors : Russell .4. Gausman et E. R. Robinson. Adapt. musicale : Mi'klos Rozsa, inspirée par la musique de N. Rimsky-Korsakoff . Dir. pour le Technicolor : Xalalie Kalmus. Interprètes : YVONNE DE CARLO, BRIAN DONLEVY, JEANPIERRE AU MON T, EVE ARDEN, Philip Reeklr Charles Kullman. John Qualen, Richard Lane . Présentation corporative (Palis) : 16' septembre 1947, Gaumont-Palace. EXPLOITATION. — Schéhérazade est l’histoire romancée, très romancée même, du célèbre compositeur Rimsky-Korsakoff. La musique agréable et populaire (Chant Hindou, Vol du Bourdon, Schéhérazade) . le technicolor, la présence de Jean-Pierre Aumont dans le rôle principal, sont autant d’éléments qui attireront le public. SCENARIO En attendant le départ de son voilier, le marin Rimsky-Korsakoff (J. -P. Aumont) descend à terre. Il fait la connaissance d’une danseuse de cabaret, Cala (Y. de Carlo). Mais il s’intéresse plus aux opéras qu'il compose qu’à elle. Au moment de quitter le port, il comprend qu’i'l l’aime et l’amène à bord sous le déguisement d’un marin. Le capitaine (B. Donlevy) découvre la supercherie ét renvoie Cala à terre. Les jeunes gens se retrouveront lorsi/ue la danseuse interprétera Schéhérazade de... Rimsky-Korsakof). REALISATION — Le film est bien rythmé et l’alternance des scènes de chants et danses et des séquences gaies est parfaitement réalisée. La bataille classique de deux rivaux possède une grande originalité, celle des instruments de combat : des fouets. INTERPRETATION Jean Pierre Aumont est toujours le jeune premier souriant et sympathique que nous connaissons. Yvonne de Carlo danse très bien et joue son personnage avec entrain. Brian Donlevy a réussi sa composition de capitaine plus humoristique que sévère. jj. Yvonne de Carlo et Jean-Pierre Aumont dans SCHEHERAZADE. (Dist. : Universal.) Preston Foster et l.eo Carillo dans FAR-WEST (Dist. : Métropole Dist.) FAR-WEST (G) Film d’aventures (90 min.). (D.) METROPOLE DISTRIBUTION Origine : Américaine . Prod. : U arry Sherman, 1943. Réal. : William Mc Garni. Auteurs : Robert Brin, Gladys Atwater-Ben Grauman, Kohn. Interprètes : L E O CARI L L O. PRESTON FOSTER, Geinn William^, France Cliford, Richard Dix, Jack La -Rue, Cliff Edwards, R. H. Barrai. Première représentation (Paris) : 27 août 1947, Club des Vedettes; (Nice) : 27 août 1947, Cinéma du Casino . EXPLOITATION — Un western ayant pour cadre le Texas à la fin de la guerre de Sécession, au moment où l’ordre se faisait respecter à coups de pistolet. La présence de Richard D,ix, de Preston Foster, célèbres bagarreurs de l’écran et la collaboration du truculent Léo Carillo sont des atouts de choix pour ce film mouvementé mais différent pourtant des Western classiques par sa recherche du détail historique et moralisateur. SCENARIO Deux amis épris d’aventure (Richard Dix et Preston Foster), farceurs de blocus pendant la guerre entre le Nord et le Sudi déc idéal de se livrer à l’élevage du bétail dans le Texas. Ils y font rapidement fortune mais sont volés par un bandit mexicain (Léo Carillo). Tour lui faire échec, ils décident de clôturer leurs terrains. Mais leurs voisins, gênés pour déplacer leurs troupeaux, entrent en conflit avec eux. Finalement une bataille rangée met aux prises tous les éleveurs avec les bandits mexicains i/ui sont tués jusqu’au dernier. REALISATION De très beaux extérieurs dans les plaines du Texas et de belles vues du Mississipi. A signaler la bataille finale menée de nuit avec des incendies de prairies, explosions de tonneaux de poudre, corps à corps parfaitement réglés. INTERPRETATION Léo Carillo est de beaucoup le meilleur dans un rôle de bandit mexicain joué avec une truculente goguenardise. Richard Dix et Preston Foster sont deux aventuriers à la carrure impressionnante. Franc1' Cliford qui tient le seul rôle féminin. met de la grâce dans ce film mouvementé. ,/. L. LES HOMMES DE LA MER (G.) (Long Voyage Home) Drame (108 min.) (V.O.) ARTISTES ASSOCIES Origine : Américaine'. Prod. : Wiilter Wanger, 1940. Réal. : John Ford. Auteurs : Thèmes d’Eugène O’Neitl, adapt . de Dudley Nichols. Prises de vues : Gregg Toland. Musique : Richard Hageman. Interprètes : THOMAS .MITCHELL, JOHN WAYNE, Ian limiter, Barry Fitzgerald. Wilfrid Laivson. MHdred Natwick, John Qualen. Première représentation (Paris) : 27 août 1947, Cine-Etoil.e. EXPLOITATION. — Le « long voyage » est un de ces chefsd’œuvre qutt peuvent être considérés comme les dlajssjques du cinéma Ses qualités ne sont pas hermétiques et la fatalité qui pèse sur ses héros ainsi que des scènes de bagarres atteindront le public qui fera au fil(m un succès mérité. SCENARIO. Après une halte dans un port des Caraïbes, halte qui a permis aux hommes une petite orgie style très mfiritime. le h Glencuirn », bateau anglais, retourne vers le pays. En Amérique, malgré quelques protestations , le capitaine prend un chargement d’armes. Au cours de la traversée, deux hommes sont tués, l’un Yank tW. Bond) ou cours d’une tempête, l'autre Smitty (I. Hunter) par un avion ennemi. A Londres, en attendant le navire qui le ramènera enfin en Suède, Ole g (J. Wayne) entre dans un bouge. Il est drogué et conduit sur l’ » Amindra », baUau mej famé. .Mais ses amis. Drisc (T. Mitchell), Cocky (B. Fitzgerald) et Axel, après une bagarre homérique', le ramènent à terre. Assommé au cours de la lutte. Drisc est emmené par T « Amindra » qui sera torpillé. REALISATION. Elle porte La marque du grand John Ford. Les nhotos sont volontairement sombres et des éclairages parfaitement étudiés ont permis des contrastes saisissants et de belles photos. Contrastes également entre les exposés généralement lents (mais jamais ennuyeux) et les dénouements rapides et violents. INTERPRETATION. Toute l’interprétation est excellente : John Wayne le Suédois sympathique et sans grande volonté, Ian Hunter le taciturne, Thomas Mitchell le brave et solide garçon à l’amitié fruste mais réelle, Barrv Fitzgerald le cuisinier bavard, William Bond et les autres sont parfaits. — J. H. Juhu AVayne dans une scène LES HOMMES DE LA MER. (Dist. : Artistes Associés.) Une scène dramatique du film L ÉTRANGE AVENTURIERE. (Dist. : Films Ti-Breiz.) FANTOMAS (G) Film d’aventures (95 min.). CINE SELECTION Origine : Française. Prod. : L atino Consortium Cinéma. 1947. Auteurs : D’après le célèbre roman de Marcel Allain; adapt. de J. L. Bousquet; dial, de Françoise Giroud. Dir. de Prod. : Pierre Danis . Prises de vues : Pierre Cotteret. Décors : Jacques Colombier. Musique : Jean Marion. Interprètes : MARCEL HERRAND, ALEXANDRE RIGNAULT, André Le Gall, Lucienne Lemarehand, Georges Gosset, Simone Signoret, Yves Deniaud, Françoise Christophe . Présentation corporative (Paris) : 18 septembre 1947, Le Français . EXPLOITATION — Le célèbre personnage de Marcel Allain fait avec ce film une rentrée remarquée avec dies atouts ultra-modernes : hélicoptères, rayons mortels, communications électroniques, etc. Ses aventures mouvementées, fertiles en morts violentes, trouveront dans les publics jeunes ses plus enthousiastes spectateurs. SCENARIO — Le journaliste Fandor (A. Le Gall) va épouser Hélène (S. Signoret), fille de rantômas. Ce dernier (M. Herrand) empêche le mariage et enlève les jeunes gens. Le policier Juvc (A. Rignault) réussît à les délivrer et avec leur aide tente d’arrêter le meurtrier qui menuce de détruire Paris si on ne lui livre une rançon. Juve et Fandor sont pris mais réussissent à s’échapper . Après de's bagarres sanglantes et une poursuite difficile, Fcintômas est mis hors de combat. Fandor et Hélène peuvent enfin se ' marier. REALISATION — Le s réalisateurs et techniciens ont souvent fait preuve d’imagination aussi bien dans les rebondissements de l’histoire que dans les décors largement pourvus de portes glissantes, laboratoires mystérieux, blockhaus secrets. Bien orchestrées, les fusillades et la poursuite finale constituent le bon épilogue d’une action bien rythmée. INTERPRETATION — Marcel Herrand a campé un Fantômas sarcastique et sinistre à souhait. André Le Gall est un journaliste impétueux et sportif avec facilité. Simon? Signoret a une personnalité affirmée et Alexandre Rignault d’excellents moments. L’argot d’Yves Deniaud est toujours savoureux. J. II. I