La Cinématographie Française (1947)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ riiNÉimm&R/ 1 ! RAPHIE C SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ÉXXXXXXXI CANNES Une vue du merveilleux feu d'artifice du gala d'ouverture du Festival de Cannes. vons aussi juger le Festival de Cannes 1947 comme une série de somptueuses « premières ». Les films qui y furent présentés n’ayant pour, la plus grande part, jamais été projetés en Europe, bénéficiaient, de ce fait, d’un apport publicitaire non négligeable. Ceci, bien entendu, si l’on ne considère que le strict point de vue commercial de la manifestation. Le II' Festival de Cannes, malgré son caractère « national », a eu par son éclat une profonde répercussion à l’étranger. Les coupures de presse que nous avons compulsées nous en ont donné la preuve. Le Cinéma français a donné là l’occasion de briller à nouveau de tous ses feux et notre propagande dans le monde en a été amplifiée et fortement améliorée. En 1948, le Festival revêtira un aspect plus officiel. IM. Fourré-Cormeray, Directeur du Centre National du Cinéma, et IM. le Docteur Picaut, Maire de Cannes, nous l’ont affirmé. Les dates du Ier au 21 septembre sont retenues et le travail de préparation est, d’ores et déjà, commencé. Donc, merci Cannes, pour la charmante réception et l’agréable séiour de septembre et... à l’année prochaine î P, ROBIN. Autre cas, « Paris 1900 ». Rappelons que ce film avait été sélectionné pour être présenté « hors catégorie » en raison de ses qualités exceptionnelles. A la suite d’un malentendu, il a été considéré comme film historique dans le programme officiel. Ce n’était, hélas! qu’une erreur. L’excellente réalisation de Nicole Védrès et Pierre Braunbergei n’a donc pu être récompensée officiellement comme elle le méritait. Nous ne pouvons que le déplorer mais ne devons pas nous révolter : « Dura Iex sed lex ». * * * Dans un domaine différent, nous de La façade du Palais des Festivals le soir de l’inauguration. Sur les vingt pays inscrits à ia compétition, dix-huit seulement ont concouru, les participations des Indes et du Mexique n’ayant pu, pour des questions de transport, parvenir à temps. Déplorons leur absence, car peut-être réservait-elle la « révélation » tant attendue qui marque chaque festival (nous ne pouvons qualifier de « révélation » l’excellent « Antoine et Antoinette », le grand talent de Jacques Becker étant depuis longtemps connu et apprécie). En dépit de leur rigueur et de leur anomalie, les catégories prévues au règlement ont favorisé un choix plus juste des meilleurs « candidats ». Il est permis à. chacun de discuter les résultats, mais on doit reconnaître que le Jury s’est prononcé en toute impartialité dans le cadre même du règlement. Certains films primés peuvent prêter à controverse; on cite « Ziegfeld Follies ». Mais ce film, malgré ses défauts, n’est-il pas une comédie musicale type ? Le Docteur Picaud, Maire de Cannes, prononçant son discours rs de la « Première » au Palais des Festivals je « miracle » est dû surtout à la vonté tenace des Cannois et de leurs diles de faire de leur ville un Centre inématographique mondial. Nous somes heureux ici de les en féliciter et le les remercier pour la libérale corJialité de leur accueil. Associons à cette réussite le Bureau ermanent du Festival dont le Secrétaire énéral, M. Favre Le Bret, aidé de . Dautricourt et de Mme Ponsignon, a ené une action constante afin de voir jî renouveler la manifestation, déjà briinte, de l’année dernière. Enfin, lenons un public hommage au Service de 'esse, à Mlle Christiane Rochefort et • M. de Kérambrun pour leur amabilité : pour l’aide efficace qu’ils ont apportée ix journalistes. ; * * * Cette « rencontre » de Cannes a péris, une fois de plus cette année, de infronter des œuvres cinématographiies d’essences diverses — mais dûient étiquetées — réalisées dans difrents pays. Les comparaisons que i’on |ïut faire en ces occasions sont toujours 'rt intéressantes. Elles permettent, en'autres, de constater que la producon française occupe chaque fois une ace enviable, ce qui incite les cinéas;s de chez nous à un sentiment de fierté ès justifié. Façade du Palais des Festivals quelques jours avant l'inauguration. Le FESTIVAL de 19 4 7 ♦ ★ * je IF Festival du Film de Cannes a ifinitivement placé cette manifestaon en tête de toutes celles consacrées laque année au Cinéma. Nous ne faisons, en l’affirmant, que produire avec fierté les opinions de >s amis étrangers venus nous rendre ;site sur notre merveilleuse Côte d’Azur. Le Festival de Cannes fut donc cette inée, reconnaissons-le, un nouveau iccès, malgré les difficultés de tous dres qui, cet hiver, semblaient en emjjîcher la réalisation. La construction et l’ouverture à la ite prévue du magnifique Palais des îstivals fut un « miracle », a-t-on dit. 1