La Cinématographie Française (1947)

14 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Une scène de l’Œuvre Biologique de Pasteu avec Roland Tirât dans le rôle du grand sav? (Prod. : Ciné-Franc Son : Carrère. Script-girl : Yvonne Eblagon. Enregistrement sonore : Klang-Film. Interprète : Roland Tirât dans le rôle de P, teur. Il s’agit moins là d’une biographie de Pastel que d’un ouvrage de vulgarisation sur ses cherches et ses découvertes. Ce film, parfai { ment réalisé par Jean Painlevé et Georges Rq quier, nous montre, en reconstitution, quelqt épisodes de la vie de ce grand savant, ayant tr à chacun de ses travaux les plus importât Ces derniers étant présentés en micro-cinéma* graphie d’un grand intérêt scientifique. VIDAL, FLORENCE MARLY, Michel Au I clair, Albert Steinhagen, Andréas von Halberstadt, Karl Munch, Anne Campion, Fosco Giachetti, Lucien Hector, Claude Vernier, Lozach, Georges Niemann, Michel Thierry, Pierre Fuchs. Genre : Drame psychologique. Commencé le : 7 octobre 1946. Terminé le : 31 décembre 1946. Traité avec une grande sobriété tant dans son sujet que dans ses images, cet excellent film tient en haleine le spectateur durant toute sa projection. C’est le récit d’une aventure survenue dans un sous-marin allemand chargé, à la fin de la guerre, de transporter en Amérique du Sud d’importantes personnalités du nazisme européen. Le caractère du film, dans son ensemble, est celui d’an documentaire d’actualité. Ftené Clément, qui réalisa Bataille du Rail, a mis en scène Les Maudits avec le même désir de « faire vrai ». Tout cela est parfaitement réussi. Pour être juste, il convient de féliciter également le chef opérateur, Henri Alekan, dont les grandes qualités se sont déjà affirmées dans Bataille du Rail et dans La Belle et la Bête. L’interprétation, elle aussi, est parfaite : Henri Vidal, Paul Bernard, Dalio et Florence Marly tiennent les rôles principaux, ma;s tous les acteurs, tant français qu’étrangers, jouent avec une grande sincérité. Nous ne citerons au cune scène particulièrement remarquable, car alors tout le film serait à raconter. LES JEUX SONT FAITS Prod. : Les Films Gibé. Dist. : Pathé-Consortium-Cinéma. Réal. : Jean Delannoy. Auteurs : Scén. et dial, de Jean-Paul Sartre adapt. de Jean Delannoy et Pierre Bost. Dir. de Prod. : Louis Wipf. Prises de vues : Christian Matras. Décors : Serge Pimenofï. Musique : Georges Auric. Son : Calvet. Montage : Taverna. LES AMANTS DU PONTSt-JEAN Prod. : G. Jif et A. Landeau, de la Sté D.U.C. Dist. : Films F. Rivers. Réal. : Henri Decoin. Auteurs : Adapt. et dial. J. Aurenche et R. vVhecler. Dir. de Prod. : Constantin Geftman. Prises de vues : Jacques Lemare. Décors : Emile Alex. Musique : Henri Verdun. Son : Robert Teisseire. Montage : Yvonne Martin. Micheline Presle et Marcel Pagliéro dans Les Jeux sont faits de Jean Delannoy. (Prod. : Films Gibé.) Interprètes : MICHELINE PRESLE, MARCEL PAGLIERO, Fernand Fabre, Charles Dullin, Colette Ripert, Marguerite Moréno, Paui Olivier, Mouloudji, Jean Durand, Jim Gérald, Ed. Beauchamps, G. Decomble, J. Erwin, H. Vernon, R. Mary, L. Daubrel, J. Reynolds, J. Berton, L. Dorval, J. Denis, A. Carnègc, Dumont, de Buxeuil. Commencé le : 21 avril 1947. Terminé le : 2 juillet 1947. Une scène des Amants du Pont Saint-Jean. (Prod. : G. Jif et A. Landeau, de la Sté D.U.C.) Interprètes : MICHEL SIMON, GABY MORLAY, Marc Cassot, Nadine Alari, René Genin, Pierre Darfeuil, Paul Frankœur, Pauline Carton, Guerini, André Darnay. Genre : Histoire d’amour. Commencé le : 8 mai 1947. Terminé le : 15 juillet 1947. Une bonne comédie dramatique imaginée par deux scénaristes célèbres : Jean Aurenche et René Wheeler. Le sujet, très littéraire, a été traité avec beaucoup de fantaisie par Henri Decoin qui utilisa avec science les extérieurs naturels des rives du Rhône. Les photographies de Jacques Lemare sont très belles. Mais ce film tire son plus grand intérêt de l’étonnante création de Gaby Morlay dans le rôle d’une demifolle éprise... du vin. Michel Simon, son partenaire, cocasse dans un personnage curieux, est, comme à l’accoutumé, un comédien de grande classe. LA PETITE RÉPUBLIQUE 1600 m.l Prod. : Le Monde en Images. Réal. : Victor Vicas. Auteur : Scén. Norman Borisoff. Dir. de Prod. : Jacqueline Jacoupy. Prises de vues : Paul Fabian. Assistant : Jacques Robin. Assistante monteuse : Françoise Javet. Musique : Claude Arrieu. Interprètes : Enfants de l’Ecole de Sèvres Madeleine Caroll. Une scène du film La Petite Republique. (Prod. : Le Monde en Imagés Un nouveau parti? Non, simplement une éci réunissant un groupe d’enfants victimes de j guerre. Une nouvelle méthode d’éducatior., 1 1 par deux orphelins qui, après bien des avik tures diverses, arrivent à l’école, laquelle itcs| mais va leur servir de foyer. Film de propagande? Non, un simple dotj ment humain mettant en relief une expércei j française où sont alliés à la fois le cœur et V telligence. Ce film a légèrement déçu tous ceux qui l’attendaient. Il n’en est pas moins vrai que tel qu’il a été présenté il ne manque pas d’intérêt, loin de là. Le scénario est fort curieux, la mise en scène excellente et l’interprétation parfaite. Les Jeux sont faits est une œuvre de classe malgré tout et son brillant générique ne pouvait que permettre tous les espoirs : J. -P. Sartre, Jean Delannoy, Christian Matras prises de vues, Piménoff décors, Georges Auric musique, Micheline Presle et Marcel Pagliéro interprètes. { COURTS MÉTRAGES j ŒUVRE BIOLOGIQUE DE PASTEUR (970 m.) Prod. : Ciné-France-Films. Réal. : Georges Rouquier. Auteurs : J. Painlevé et G. Rouquier. Dir. de Prod. : Jacques Girard. Prises de vues scientifiques : Jean Painlevé. Commentaire : J. Painlevé. Chef Opérateur : Roger. Opérateur : Guillermau. Dir. de la Photo : Marcel Fradetal. Musique : Guy Bernard. Orchestre André Girard.