La Cinématographie Française (1947)

17 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ +♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ L.l nous a été donné de vo r au cours du Fes l'i. Joan Fontaine, dont la grâce et le charw .■ pc t regretter qu’elle soit une meurtrière, joue "je beaucoup de talent, un rôle parfois cou.tionnel, mais auquel elle donne relief et catère. _i’intrigue, évoluant dans le cadre désuet de I), a donné à Sam Wood, l’occasion de nous e revivre toute une époque disparue et do it is 1900 nous avait offert une image vivant e combien réelle. 3'bara Stanwyck, Van Heflin et Lizabeth Scott dans L’Emprise du Crime. Interprètes : BARBARA STANWYCK, VA N HEFLIN, Lizabeth Scott, Kirk Douglas, Judith Anderson, Roman Bohnen, Darryl Hickman, Janice Wilson, Ann Doran, Frank Orth, James Flavin, Mickey Kuhn, Charles D. Brown. i arbara Stanwyck personnifie admirablement : te Marthe Ivers, femme dure, cruelle, démo U A ii que meme, qui conserve pourtant, tout av tg du film, un amour malheureux qui peut r certains côtés, ou tout au moins à certains iments, la rendre sympathique. POSSÉDÉE ( Possessed ) WARNER BROS 3rod. : Jerry Wald, 1947. téal. : Curtis Bernhardt. tuteurs : Adapt. à l’écran de Silvia Richards et Ranaid Mac Dougall, d’après une nouvelle de Rita Weiman; dial, de Herschel Daugherty. lir. artistique : Anton Grot. hùses de vues : Joseph Valentine, A.S.C. Décors : Fred M. MacLean. Æusiaue : Franz Waxman. Æontage : Rudi Fehr. nterprètes : JOAN CRAWFORD, VAN HEF LIN, Raymond Massey, Géraldine Brook-: Stanley Ridges, John Ridgely, Moroni Olsen, Nana Bryant, Erskine Sanford, GeralJ Perreau, Isabel Withers, Lisa Golm, Dou glas Kennedy, Monte Blue, Don McGuire. Rory Mallinson, Clifton Young, Crifï Barnett. se sujet est assez conventionnel et traite d’un freudien où, par la psychanalyse, un médeobtient du malade le récit d’une période de vie. Les toutes premières images sont de l’exlent cinéma par leur caractère lourd où l’on L’EMPRISE DU CRIME (The Strange Love of Martha Ivers ) PARAMOUNT rod. : Hal Wallis, 1946. éal. : Lewis Milestone. lUteurs : Scén. de Robert Rossen, d'après une nouvelle de Jack Patrick. )ir. artistiques : Hans Dreer et John Meehan. ’rises de vues : Farciot Edouart, A.S.C. •iécors : Sam Comer et Jerry Welch. jlusique : Miklos Rozsa. Raymond Massey et Géraldine Brooks dans Possessed réalisé par Curtis Bernhardt. (Dist. : Warner Bros.) cent peser une atmosphère de tragédie. Joa i Crawford confirme, dans ce film, ses qualités de grande artiste dramatique, dans un rôle particulièrement difficile. Son jeu est digne de tous éloges; dans les premières séquences en particulier, là où elle mime les conséquences du choc qui la déséquilibre. Citons également l’excellente interprétation du grand comédien Raymond Massey. Œuvre très attachante, d’un genre nouveau, elle est admirablement mise en scène par Curtis Bernhardt. TUBBY THE TUBBA Technicolor Larry Parks s'il imite à merveille Al Jolson a néanmoins laissé au célèbre « Chanteur de Jazz » le soin de nous faire entendre sa voix magnifique, dans le film en technicolor Le Roman d’Al Jolson (Naissance du Jazz) cette production Columbia a été présentée au Festival de Cannes. PARAMOUNT Procl. : Paramount. Réal. : George Pal. Musique : Clarence Wheeitr. Commentaire : Victor Jory L’ÉVADÉE ( The Chase) FILMS G MULLER Prod. : Seymour Nebenzahl-Cité-Films, 19d0. Réal. : Arthur Ripley Auteurs : Scén. de Philip Yordan d’après le livre de Corneî Wcolrich. Dir. de Prod. : Joé Porkin. Dir. artistique : Robert Usher. Prises de vues : Frank Planer. Décors : Ray Binger Musique : Michel M' chelet. Interprètes : MICHELE MORGAN, ROBERT CUMMINGS, Peter Lorre, Steve Cochran. Présentation corporative (Paris) : 25 octobre 1947, Le Français. Drame policier psychologique et d’atmosphère traitant d’un cas psychique chez un ancien combattant. Le mjet, par sa présentation originale, maintient l’intérêt du spectateur sans cesse en éveil. Michèle Morgan trouve l’occasion de sa meilleure création outre -Atlantique. Son rôle lui permet de conserver tout son mystère dans un personnage différent de ceux qu’elle interpréta jusqu’alors. Mise en scène d’Arthur Ri LE ROMAN D’AL JOLSON Naissance du Jazz ( The Jolson Story ) Technicolor COLUMBIA Prod. : Sidney Skolsky, 1946. Prod. associé : Gordon Griffith. Réal. : Alfred E. Green. Auteurs : Scén. de Stephen Longstreet. Adapt. de Harry Chandlee et Andrew Soit. Direction artistique : Stephen Goosson, Wal ter Holscher. Direction musicale : M. W. Stoloff. Prises de vues : J. Walker, A.S.C. Dir. de la Technicolor : Natalie Kalmus. Décors : William Kiernan. Montage : Lawrence W. Butler. Interprètes : LARRY PARKS, EVELYN KE~ YES, WILLIAM DEMAREST, Bill Goodwin, Ludwig Donath, Tamara Shayne, John Alexander, Jo-Carrol Dennison, Ernest Cossart, Scotty Beckett, William Forrest, Ann Todd, Edwin Mawell, Emmet Vogan et la chorale enfantine Mitchell. Ce film est l’histoire d’Al Jolson qui fut le plus populaire des artistes du music-hall américain et à qui le premier film parlant Le Chan teur de Jazz (1927) valut une renommée mondiale. Réalisé en technicolor ce film retrace avec la vie d’un grand chanteur, la naissance et l’évolution du jazz. Court métrage romancé a tendance sociale. Il s’agit d’une discussion sur un chantier entre des ouvriers et leur contrcm.aître. Survient un cfiômeur qui recherche du travail. Celui qu'on lui propose est très dangereux, mais, après avoir exposé sa triste situation cet homme accepte et ayant trouvé un « job » devient « le plus heu r°ux de la terre ». j COURTS MÉTRAGES | L’HOMME LE PLUS HEUREUX DE LA TERRE ( The Happiest Man on Earth) M.G.M. Prod. : M.G.M. Réal. : Daniel Miller. Auteurs : Scén. de Karl Kamb, d’après la nouvelle de Albert Maltz. Dir. artistique : Richard Duce. Prises de vues : Paul Vogen, A.S.C. Montage : Albert Akst. Interprètes : Paul Kelly, Victor Killian. Michèle Morgan et Robert Cummings dans L’Evadée. pley, dont la technique est excellente et qui u su trouver certains angles de prises de vues intéressants. Eclairage parfois curieux; bonnes photos. Montage conservant à l’action tout le rythme nécessaire à un film policier. Autres interprètes : Robert Cummings, Peter Lorre, Steve Cochran. Ce dernier fait ici une création fort curieuse et très remarquée.