La Cinématographie Française (1947)

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DEUX FEMMES ( Tva Kvinnor ) Drame social (100 min.) éal. : Arnold Sjostrand. 'uteurs : T. T. Quensel, d'après une idée de Francis Carco et Roger Richebé. , irises de vues : K. E. Alberts. lterprètes : Eva Datdbeck, Cécile Ossbohr, Gunnar Bjornstrand, Georg Rydeberg, Ma rianne Largen, Arnold Sjostrand. ilm de qualité, aux péripéties intéressantes. Wlts voyons ici un « remake » de la nouvelle ii Francis Carco Prison de Femmes porté sur plan nordique. Les artistes suédoises Eva dbeck et Cécile Ossbohr qui reprennent des >s de Renée Saint-Cyr et Viviane Romance, jïinor Bjoinstrand, celui de Georges Flament ■ehrnold Sjostrand — qui est également le metr en scène du film — celui de Francis Carco, mettent une comparaison entre deux tecii ues, deux formes d’expression artistique, nette. ent différentes. Possédant les plus grandes g lûtes techniques, une photographie impeccu • un montage agréable, Deux Femmes est un oi dont nous sommes heureux. Le sous-'Àue volontairement ou involontairement hu! ristique appelle le sourire. ARGENTINE ONGS MÉTRAGES IA COPLA DE LA DOLORÈS i’rod. : Ricardo Nunez-Argentina Sono-Film, léal. : Benito Perojo. auteurs : Scén. de José Manuel Alcevedo : adapt. de Francisco Madrid, lusique : Breton dirigée par Guillermi Cases. Interprètes : IMPERIO ARGENTÎNA, Enrique Diosdado, Amadeo Novoa, Ricardo Canales, Manolo Diaz, Lilliam Valmar, Domingo Marquez, José Castro, Herminia Mas, Antonio Martianez, Curro Carmona. Imperio Argentina et Amadeo Novoa dans La Copia de la Dolores. l Soutenu par une photographie impeccable aux pairages soignés et doux, ce film musical nous ff connaître des aspects du folklore espagnol, àt airs agréables, tournés dans un cadre résinant l’atmosphère ibérique : chants, amour t ' me éternel alimentant la musique popu ■ Ire espagnole, prennent ici un relief tout part ulier, soutenant une action intensément dre ■ i '.tique. Certaines séquences : telles celles de l confession où la voix est noyée par le bruit c l’orgue, la scène de l’église sont du très beau Cféma. Malheureusement, le manque de soustres n’a pas permis à la grande majorité des sictateurs d’apprécier le dialogue, parlé dans l plus pur castillan. Inipério Argentina et En‘Hue Diosdoda, les deux principaux protagoutes, vivent leurs rôles avec une très grande i ensité. La belle voix chaude et prenante d’Imïirio Argentina. émeut et donne à ce film son t'ii caractère tout de simplicité folklorique. LA CHATTE (La Gatta) Prod. : Argentina Sono-Film, 1946. Réal. : Mario Soffici. Auteurs : Scén. de Rino Alessi; adapt. de Roberto Talice. Prises de vues : Antonio Merayo. Décors : Tulio Demichelli. Musique : Victor Slister. Interprètes : Zully Moreno, Nelida Bilbao, Enrique Diosdado, Alberto Closas, Hora^ju Priani, Sabina Olmos. Zully Moreno, Sabina Olmos, Enrique Diosdado dans le film argentin La Gatta. La Chatte, excellent titre d’une œuvre où l’on voit une femme, telle un félin, tout faire pour parvenir à ses fins. Tranchant nettement avec la précédente production, le Cinéma argentin nous offre un aspect dramatique de ses possi bilités. Très belles images, servant une action, interprétée avec conviction et sincérité. Il est indéniable que les productions sud-américaines bénéficiant des derniers perfectionnements tech niques, peuvent sur leurs écrans, concurrencer toutes les importations étrangères. {GRANDE-BRETAGNE] long métrage} MON PROPRE BOURREAU ( Mine Own Executioner) Prod. : Alexander Korda-London Film. Réal. : Anthony Kimmins. Auteurs : D'après une nouvelle de Nigel Ba' chin. Prises de vues : Wilkie Cooper. Décors : William C. Andrews. Effets spéciaux : W. Percy Day. Musique : Benjamin Frankel, dirigée par The Royal Philharmonie Orchestra sous la di rection de Dr. Hubert Clifford. Burgess Meredith en charmante compagnie dans Mon Propre Bourreau. Interprètes : BURGESS MEREDITH, KIERON MOORE, DULCIE GRAY, Barbara Whit ;. Christine Norden, John Laurie, Michael Shepley, Lawrence Hanray, Walter Fitzgerald, Edgar Norfolk, Martin Miller, Clive Morton, Joss Ambler, Jack Raine, Helen Haye, John Stuart, Ronald Simpson, Gwynne Whitby, Malcolm Dalmayne. Un sujet traitant du cas de conscience d’un psychanalyste qui, par suite d un instant d’oubli, se trouve responsable d’un meurtre. La technique d’Antony Kimmins est en tous points remarquable. Sa maîtrise et sa sûreté d’expression lui permettent des virtuosités que nul n’attendait. Ce film, dans l’ensemble assez bavard, n’en comporte pas moins certaines scènes très « visuelles », ainsi le récit par un malade de sa chute d’avion et de son arrestation par les Japonais et l’une des dernières séquences du film tournée sur un toit. Burgess Meredith, excellent acteur, fait du docteur une impressionnante création. TEA FOR TEACHER Prod. : W.M. Larkins. Réal. : W.M. Larkins. Dessin animé marquant l’effort des Anglais dans ce domaine. ]MAROC {long métrag EJ MAROUF, SAVETIER DU CAIRE Prod. : Critérium Afrique. Réal. : Jean Mauran. Auteurs : Extraits des contes des Mille et une Nuits; découpage technique et dial, de Jean Mauran. Film illustré des voix de Réda Caire et de Mme Colomba Mazzoni. Une scène de Marouf, Savetier du Caire. Chansons arabes de Bechir Fahmi adaptées pa Viacava. Danses espagnoles de Gringagoll. Ambiances musicales : Jésus Etcheverry. Danses réglées par Mentine Patti. Traduction en langue arabe : Edmond Khayat. Interprètes : Mohamed Touri, Leyla Wehby. Tawfik Filali, Bachir el Hadj, Tijani : Senhadjia, Mohamed Lalami. Zohra Sgrira, Benrais Boualem, Fahmy Hassanein, Hussein Snoussi, Olga, Gallal, Taieb Hassan, Yamina Boukhari, Delpierre. La toute dernière grande production de la France d’ Outre-Mer en langue arabe nous présente avec sa « technique » particulière et son jeu original, un conte des Mille et une Nuits Nos yeux blasés ne voient peut-être plus l°s choses avec autant de simplicité juvénile. En