La Cinématographie Française (1947)

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»♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CUVE RAPHIE ISE 23 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ |,E CONGRÈS DE LA 1ÉDÉRATION NATIONALE DU CINÉMA FRANÇAIS uvert le 10 septembre, le Congrès de la b ération Nationale des Cinémas français a vu , a durée sensiblement prolongée afin que ses nbres, invites par la ville de Cannes, puist assister à l'inauguration et à la première ice du Festival du Film. En dehois des éices de travail, de nombreuses excursions i;nt organisées qui permirent aux congressies de visiter la Côte d’Azur ainsi que la icipauté de Monaco. ’est dans la grande salle de la Mairie de mes, aimablement mise à leur disposition par Picaud, Maire, et décorée aux couleurs des légations étrangères invitées au Congrès, que \i séance fut ouverte le 10 septembre, à 1( b. 30, par M. Trichet, Président de la Fédéq on Nationale des Cinémas français, entouié i Bureau fédéral composé de Mme Lafabrier, Ml. Astric, Bonneterre, Casau, Douvin, Herme, Lnbert, Rachet, Soulèze, Vaccon, Xardei. out d’abord, furent lus et approuves les u ports statutaires. [. Dutillieu, Président de l’Association des Decteurs de Théâtres Cinématographiques figes, prit la parole pour exposer les conditilïs actuelles d’exploitation dans son pays. P s il insista tout particulièrement sur l'intérêt qil y avait pour les exploitants de tous les p s de se grouper en une Fédération lnternionale des Directeurs de Théâtres Cinématcraphiques. L Di Camerana, représentant les Directeurs it iens, fit ensuite un exposé fort détaillé se r; portant à l’exploitation cinématographique itienne, des conditions dans lesquelles évolue k spectacle et des obligations auxquelles ’i est s<jmis. rk l’heure actuelle, toutes les salles détruites 0 endommagées au cours des hostilités ont été Monstruites ou réparées. 1 Rey Weiller, Conseil juridique du Syndat des Directeurs de Suisse, expliqua cornant des accords entre exploitants et disiributirs étaient parvenus, dans le cadre de ia loi, à’reiner et pratiquement stopper la création iiampestive de nouvelles salles. Tout au confire des autres pays, la Suisse voit plus de fias offerts que les salles ne peuvent en prés ter. ke Congrès discuta ensuite l’importante quest a de l’ignifugeage des salles qui se pose avec ua acuité nouvelle à la suite de l’incendie ue Eeil. M. Trichet informa les congressistes que li Bureau de la Fédération avait maintenant c [naissance de la formule exacte permettant d faire effectuer cette indispensable operation r le personnel même des salles, et ce en conf mité avec les règlements en vigueur, évit it ainsi d’avoir à supporter les conditions oireuses de certaines maisons spécialisées, (tte formule sera communiquée à tout membre ci en fera la demande. ..es membres du Congrès furent ensuite reçus I" M. Picaud, Maire de Cannes, qui prcnonça te courte allocution, à laquelle répondirent 1-ir la France M. Trichet et, pour les d.élégat ns étrangères, M. Rey Weiller. Mi cours de la séance de l’après-midi, furent Ordées les questions concernant la sécurité es salles, les droits d’auteurs, les taxes, les 1 x et les salaires. (Un vœu qui recueillit lnanimité demanda la disparition rapide du <ntre du Cinéma). A l’issue de la séance, j Delafond, Secrétaire, réunit la presse et Urnit tous renseignements et indications uti1 concernant les séances et les décisions lises. Le soir, au Palm Beach, un banquet réunit tous les congressistes et leur famille. Montrant l'importance qu’ils attachent au Cinéma, M. Haag, Préfet des Alpes-Maritimes, ainsi que M. Viers, représentant de M. Ingrand, Commissaire au Tourisme, y assistèrent et exprimèrent leurs vœux de bienvenue en une courte allocution. — Paul-A. Buisine. Dans le hall du « Majestic » lors du Festival de Cannes : M. et Mme Soulèze; MM. Lafuite, Acoulon, Richard, Bourgeois. LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DES CINÉ -CLUBS est créée Du 15 au 19 septembre 1947, s’est tenu, à Cannes, le Congrès Constitutif de la Fédération Internationale des Ciné-Clubs, convoqué sur l'initiative de la Fédération Française des CinéClubs. A ces cinq journées de travail participèrent les représentants de Grande-Bretagne, d'Irlande, du Portugal, de Belgique, de Hollande, de Suisse, de Tchécoslovaquie, de Pologne, d’Egypte, d’Italie et d’Argentine. La France était représentée par MM. Painlevé, Sadoul, Bardonnet, Souef et Chwat. D’autres pays, dans l'impossibilité d’adresser des délégués à ce Congrès, avaient donné, par écrit, leur adhésion de principe à la future Fédération. Ainsi l’Autriche, la Hongrie, la Yougoslavie, le Danemark, la Suède, la Palestine, l’Uruguay, le Brésil. Des rapports d’activité présentés par les diverses délégations, il ressort que le mouvement « Ciné-Club » est actuellement en pie n développement et que son influence se fait chaque jour plus grande. Déjà 300.000 membres environ ont été recensés dans les seuls pays représentés. Les principales questions mises à l’étude, outre l'indispensable coordination des efforts de chacun, portèrent sur les rapports à entretenir avec les Cinémathèques Nationales et la Fédération Internationale des Archives du Film, ainsi qu’avec les organisations culturelles internationales, les échanges internationaux de films et de documents, l’aide à la renaissance du film expérimental (chaque délégation ayanc fait des propositions concrètes dans le domaine financier) , l’attribution d’un prix international des Ciné-Clubs, destiné à récompenser une œuvre de mérite exceptionnel. L’étude des rapports avec la profession cinématographique (producteurs, distributeurs, exploitants) retint particulièrement l’attention du congrès et l’amena à proposer une définition de la non-commercialité des Ciné-Clubs. Au terme de la dernière séance de travail, le 19 septembre, la Fédération Internationale des Ciné-Clubs était née. Le siège social en était fixé à Paris, et son bureau était constitué de la façon suivante : Présidence d'Honneur : Jean Painlevé (France) ; Président : Oliver Bell (Grande Bretagne); Vice-Présidents : Korngold (Pologne); Pietrangeli (Italie) ; Secrétaire général ; Georges Sadoul (France) ; Trésorier : Peter Baechlin (Suisse); Membres : Bosman (Belgique! ; Hoekstra (Hollande) ; Membres suppléants : Bêla Balasz (Hongrie) ; Lapzeson (Argentine) • Commissaire aux comptes : M. de Azevedo (Portugal) ; Fouly Elia (Egypte) ; Commissaire suppléant ; Edward Toner (Irlande) . Le Secrétariat exécutif fixé à Paris a été confié à MM. Bardonnet et Souef. LE CENTRE FRANÇAIS DE DOCUMENTATION Un centre d’information du Cinéma français était installé, comme l’année dernière, dans un salon de l’Hôtel Majestic, sur la Croisette. 11 avait été organisé par le Syndicat des Producteurs dans l’intérêt général de la profession groupée au sein de la Confédération du Cinéma Notre ami Roger Fournier en assumait la direction avec MM. Joly et Bourgeois. Ce Centre, coquettement aménagé, mettait à la disposition de tous, journalistes ou acheteurs. Le Centre de Documentation au « Majestic ». (Photo : Grap.) une importante documentation dont il ne restait presque rien à la fin du Festival. On pouvait se procurer, entr’autres : des scénarii et photos de films récents et anciens, des biographies de vedettes masculines et féminines (une centaine pour chaque catégorie) , de metteurs en scène (une cinquantaine), de chefs opérateurs, de scénaristes et dialoguistes, des états et statistiques sur la production française et sur l’inaustrie du cinéma français, etc. De plus, le Syndicat des Producteurs avait fait aménager en ville et particulièrement sur la Croisette, de nombreux panneaux et de nombreuses vitrines consacrés aux films français.