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RAPHIE
ISE
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L’EXPLOITATION A PARIS
PENDANT LE 1* SEMESTRE 1947
ES RECETTES A PARIS EN 1938, 1945, 1946, 1947.
ibleau des recettes mensuelles à Paris
(en milîiers de francs)
1
1938
1945
1946
1947
îvier .
43.910
82.592
178.155
270.000
vrier
37.633
101.190
197-622
230.000
irs
37.087
92.647
219.640
282.448
ril
38.251
151.046
21 1.488
383.946
i
39.646
170.485
219.721
348.872
n
27.879
163.966
221.032
329.925
llet ....
33.670
170.953
181.835
310.197
ût
23.203
1 76.295
201.772
223.871
ptembr t
33.659
21 1.1 70
238.581
tobre .
47.646
206.655
321.762
vembre
45.296
190.352
331.145
lembre
46.613
198.496
332.883
452.513
1.915.848
2.855.636
( i ) Ce£ chiffres en l’absence de renseignements complets, ont dû être extraés.
Les chiffres sur lesquels est basée notre étude sont dus à l’amabilité du Centre National (chiffres d’entrées) et des Cohtlri butions Indirectes (chiffres des recettes).
Pour ces derniers chiffres, par suite du remplacement des contrôleur de l’Assistance publique, qui jusqu’au 15 janvier 1947 étaient chargés de la collecte des impôts sur les spectacles, par des fonctionnaires des Contributions Indirectes, les chiffres des recettes de janvier et février ne sont pas complets.
Ils ont dû être extrapolés pour les nécessités de notre travail.
FREQUENTATION PLUS NOMBREUSE
Une première constatation s’impose. Le public est venu plus nombreux que l’année dernière, malgré les mauvaises conditions atmosphériques : froid en hiver et chaleur en fin de printemps. La moyenne est passée de 1.698.000 entrées par semaine à 1.840.000, soit une augmentation moyenne hebdomadaire de 142.000 (Voir croquis page 28).
Les conditions atmosphériques ont pourtant joué leur rôle, témoin la descente de mi-janvier causée par une forte baisse de la température et le minimum considérable causé fin mai par les départs de la Pentecôte favorisés par le grand soleil.
SALLES D’EXCLUSIVITES ET SALLES DE QUARTIER
Une comparaison entre les entrées et les recettes nous conduit à une curieuse constatation. Il semble qu’il y ait un balancement saisonnier du public entre les salles de quartier et les salles d’exclusivité (Voir croquis page 30).
Ainsi, en février, mars, novembre, décembre 1946, on constate une baisse du chiffre des entrées et une augmentation des recettes, de même en mars et avril 1947. Au contraire, en janvier 134 7 : augmentation des entrées et baisse du chiffre des recettes. Il semble que, dans le premier cas, le public se soit dirigé de préférence vers les salles d’exciusivité aux prix d’entrée élevés tandis que, dans le second cas, il se soit dirige vers les salles de quartier aux prix d’entrée plus modestes.
Les motifs de cette migration peuvent être recherchés soit dans les conditions météorologiques interdisant ou favorisant les déplacements, dans la mise en exclusivité ou sortie générale de grands films ou plus simplement dans les variations des disponibilités pécuniaires du public. Par la suite, nous verrons si ce phénomène se reproduit chaque année.
AUGMENTATION DES RECETTES MALGRE LES DEUX BAISSES DE S %
Les courbes des recettes de 1938, 1945, 1946, 1947 permettent de se
rendre compte que les recettes du premier semestre 1947 sont de beaucoup supérieures aux chiffres atteints jusqu’ici et cela malgré les deux baisses de 5 %.
Cependant la comparaison avec le