La Cinématographie Française (1947)

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ZTTTZTTTTTTZTTTTZXTZmi CIME, 1 RAPHIE ISE rxxTxxxxxmTTTTTrrrrar; ANALYSE CRITIQUE DES FILMS ( suite page 22 CROSSFIRE IA.) (Feux Croisés) Drame social, policier et psychologique (86 min.). (V. O.) R KO RADIO FILMS S. A. Origine : Américaine. Prod. : Adrian Scott, 1947. Réal. : Edward Dmytryk. Auteurs : Dial, de John Paxton. d'après la nouvelle de Richard Brooks « The Brick Foxhole ». Chef opérateur : Roy Hunt. Chef opérateur du Son : John Trib by. Interprètes : ROBERT YOUNG. ROBERT MITCHUM, ROBERT RYAN. Jacqueline White. Gloria Grahame. George Cooper, Steve Brodie. Paul Kelly, Richard Ben'edict, Sam Levene. Mario Dwyer. Première représentation (Paris) : 15 octobre 1947, « Carnéo », « Mtrbeuf ». Présenté au Festival de Cannes 1947, Prix des Films Sociaux. EXPLOITATION. — Ce film a été primé, au Festival de Cannes, dans la catégorie des films sociaux, car son sujet traite de l’antisémitisme. Ma-S l’intrigue est également policière et psychologique. Au demeurant, Crossfire compte parmi les plus intéressantes productions américaines de cette année. SCENARIO. — Joseph Samuel (Sam Levene» soldat démobilisé, est assassiné. Le capitaine Finlay (Robert Young) est chargé de l’enquête. Il apprend que la victime se trouvait quelques heures avant sa mort en compagnie de trois soldats, Montgomery (Robert Ryan). Kelley (Robert Mitchum) et Arthur Mitchell (George Cooper). Le dernier a disparu et est aussitôt soupçonné par Finlay. Ses deux amis, au contraire, le défende. Finlay poursuit ses recherche toute la nuit et. après avoir longuement in terroyé chacun des acteurs du drame, y compris la femme de Mit chell (Jacqueline White) et une entraîneuse de cabaret, Ginny (Gloria Grahame), découvre le coupable qui n’a agi que sous la pression de sa haine pour les Juifs. REALISATION. — Excellente. La mise en scène, remarquable, est dûe à Edward Dmytrick qui fit Laura. Le sujet traite un problème nouveau, pour les Américains. Mais l'intrigue porte avant tout sur un thème policier et psychologique et, de ce fait, se trouve être semblable a bon nombre d autres films. L'atmosphère lourde de mystère est parfaitement restituée. Photo contrastée, beaucoup d'ombre, plans en profondeur, aosence de musique pour la plus grande partie. Décors sobres mais justes. Excellent départ, nombreuses scènes très réussies. INTERPRETATION. — Un trio de « Robert » mène l'action avec talent. Robert Young en parfait inspecteur de police, jeune et modéré: Robert Ryan est un coupable plein d'assurance; Robert Mitchum campe un américain plein de morgue et bon copain Citons aussi George Cooper et deux ravissantes jeunes filles blondes, Jacqueline White et Gloria Grahame. P. R. GARY COOPER LORETTA YOUNG “LE GRAND BILL” LE FILM QUI REMPLIRA VOS SALLES RICHEBÉ n.I.F. 1 5 Av. F.-O. Roosevelt, PARIS K' BAL. 35-54 John Garfield, Bette Davis et Robert Hutton dans Hollywood Canteen. (Dist. : Warner Bros.) COÏNCIDENCES (G.) Aventure magique (95 min.) LUX-FILM Origine : Française. Prod. : Equipes Artisanales Cinématographiques 1946. Réal. : Serge Debecque. Auteurs : Scén. orig. de Serge Debecque et Pierre Laroche ; diax. de Pierre Laroche. üir de Prod. : Geneviève Blondeau Chef Opérateur : Isnard. Décors : Colasson. Musique : Maurice Thiriet. Chef Opérateur du Son : Senèze. Montage : Cleris. Interprètes : SERGE REGGIANI, ANDREE CLEMENT. PIERRE RENOIR. Sylvie, Parédès, Denise Grey, Françoise Delille. Première représentation (Paris) : 15 octobre 1947, « Rlysées-Cinéma », « Studio Universel ». EXPLOITATION. — Voilà, se déroulant à notre époque, une sorte de conte de fée. Un talisman magique détermine les principaux événements du film. L’originalité est donc a la base de l’intérêt de cette production dont les rôles les plus importants sont tenus par deux jeunes : Serge Reggiani et Andrée Clément. SCENARIO. — Françoise, la jeune cousine de Jean Ménétrier, lui remet trois boules magiques qui lui donneront l’amour, la fortune ou la mort. Mais chacun de ces don . se paie. Obtenant l’amour de Michèle, qu’il désire, sa jeune femme perd sa fortune. Lorsque la fortune lui sourit, sa femme meurt. Désespéré, l’amour discret de Françoise n’arrivant pas à le consoler, il perd la raison et trouve enfin le bonheur en croyant que sa femme est toujours présente. REALISATION. — Serge Debecque, qui a écrit le scénario en collaboration avec Pierre Laroche avant de réaliser lui-même le film, a fait un travail soigné. Mais il nous semble que cette production aurait gagné ; être plus idéalisée par des décors et des personnages un peu en dehors de la vie. On comprend mal cette magie 1947. INTERPRETATION. — Andrée Cle ment, au masque tragique, fait une excellente création dramatique. Serge Reggiani manque parfois de flamme et de puissance, il est surtout bon à la fin du film dans un rôle d'halluciné. Pierre Renoir et Denise Grey jouent avec conscience des rôles peu importants. — G. T. 4' Les studios de Moscou préparent une série de courts métrages sur les sports, auxquels participeront les plus grands champions soviétiques. Athlétisme, Patinage, Ski, Sport Nautique à Moscou, Gymnastique, sont déjà en cours de réalisation. LE CHEVALIER SANS NOM (G.) (Cavalière senza nomme) Mélodrame mouvementé (92 min.). (D.) FILMS TI-BREIZ Origine : Italienne. Prod. : Rex Films. Rome. Réal. : Ferrucio Cerio. Auteurs : Minelli. Chef Opérateur : Renato del Frape. Musique : Alessampo Deriwitsky. Décors : Mercurio et Antonio. Interprètes : AMEDEO NAZZAR1. MARIELLA LOTTI. Neda Naldi, Mario Ferrari, Carlo Temberlini. Présentation Corporative (Paris) 24 octobre 1947, « Le Français ». EXPLOITATION. — Parmi des décors somptueux, avec des acteurs nombreux et habillés de costumes très riches, un scénario mouvementé nous compte les intrigues et les rivalités de principautés italiennes au XV(: siècle au travers d’un touchant roman d’amour. Ce hlm italien est destiné à faire les beaux jours des salles populaires spécialisées dans les films d’action et les me'odrames. SCENARIO. — Le bâtard Visconti est banni de sa ville natale. Milan, à cause de ses trop nombreux duels: Mais éloigné de sa fiancée, il enleve un jour l’ambassadeur de Gênes , chargé de négocier avec Milan un accord commercial pour prendre sa place de façon à pouvoir retrouver l’objet de ses amours. Considéré comme un ambassadeur par ses concitoyens, il en profite pour ruiner une manœuvre de ses ennemis qui trahissaient leur patrie au profit du Portugal. Malheureusement, il est attaqué par le père de sa fiancée et le tue pour se défendre. Sa fiancée entrera au couvent et lui deviendra « Le Chevalier sans Nom ». REALISATION. — La mise en. scène a utilisé de riches décors et rompu et son rythme trop guindé de certaines bobines par des séquences mouvementées fort bien réalisées Nombreux duels spectaculaires. INTERPRETATION. — Amedco Nazzari possède une étonnante physionomie d’aventurier et un corps d'athlete. II renouvelle avec saveur le personnage dont les films américains avaien1 trop tendance à faire un poncif classique du cinéma, et émerge à peu près seul d'une troupe qui rappelerait facilement celle de l'Ambigu, Mariella Lotti est belle et distinguée. — J. L. FEMMES ENCHAINEES (A.) (Women in Bondage) Tragédie du nazisme (75 min.) (V.O.) A. I.C. Origine : Américaine. Prod. : Monogram Pictures, 1943. Réal. : Herman Millakowsky. Auteurs : Scén. de Houston Branche; dial, de Harold Erickson, d'après une histoire originale de Frank Bentick. Chef Opérateur : Mack Stengler. Musique : Edouard Kay. Interprètes : GAIL PATRICK. NANCY KELLY, Gertrud Michaël, Tala Birell, Bill Henry, Alan Baxter Roland Varno, Félix Basch. Première représentation (Paris) 10 octobre 1947, « Midi-Minuit-Poissonnière ». HISTOIRE DE FOUS (G.) (Road Shaw) Comédie loufoque (90 min.). (V. O.) COSMORAMA Origine : Américaine. Prod. : Hal Roach, 1941. Réal. ; Hal Roach. Auteurs : Eric Hatch. Chef Opérateur : Norbert Brodine] Décors : Wl. Stevens. Interprètes : ADOLPHE MENJO J ■ 1 CAROLE LANDIS. John Hubbard | Pasty Kelly. Premières représentations (Paris) 15 octobre 1947, « Broadway », « Ca-I lifornia », « Cinémonde », « Laf Royale ». Présentation Corporative (Paris) 21 octobre 1947, « Le Paris ». EXPLOITATION. — Film loufoque! de la meilleure veine américaine.! Interprété par A. Menjou, comédien! très fin et Carole Landis, au jeu acide au milieu d’un cirque ambulant. | il plaira certainement à tous les! spectateurs avides de rire sans re-j chercher les raisons. SCENARIO. — Un jeune mil1 liardaire, pour échapper à une j coureuse de dot, simule la folie ;e] jour de ses noces Assommé par \ un garçon d’honneur, il est enfer1 mé dans une maison de santé. Là, il fait connaissance d’un vieux I philosophe désabusé en compagnie I duquel il parvient à s’évader. Mais,! poursuivis par la pol.ee, ils par-| viennent à se cacher dans un cirque ambulant. Le milliardaire I tombe amoureux de la propriétaire | du cirque et essaye de lui venir eu| aide, car l’entreprise est à la veille de la faillite. Mais la belle est insensible à l’argent et ne veut ] épouser qu’un « homme du voyage ». Pour mériter son amour, il' devient dompteur .. malgré lui. REALISATION. — Presque tout ie film tourné en extérieurs bénéficie ] de tous les procédés de la techni i que américaine. De très bonnes scènes burlesques notamment la séance de dressage der lions et la bataille sur le champ de foire. INTERPRETATION. — Adolphe Menjou, dans un rôle de vieil original est irrésistible. Carole Landes joue avec beaucoup de finesse et de vraisemblance le personnage d'une directrice de cirque. Patsy Kelly, spécialisée dans les silnouettes fantaisistes, est bien à sa place en dompteuse burlesque — J. L. EXPLOITATION. — Les Américains ont réalisé ce film de propagande antinazi à Hollywood pendant la guerre. Il montre les situations dramatiques dans lesquelles se sont trouvées placées les femmes allemandes au temps d’Hitler. SCENARIO. — Margot rentre en Allemagne pendant la guerre après dix ans d’absence. Dès son arrivée, j on lui confie le commandement d’une section de jeunes filles nazies. L’une d’elle, fiancée à un S. S., ne pourra l’épouser car elle est myope, ce qui est une tare; désespérée, menacée d’être stérilisée, elle s’enfuit. Elle sera torturée et enfin abattue d’un coup de revolver. Margot est indignée, essaie d’aider d’autres femmes quand sou mari rentre du front paralysé. Malgré cela, après visite médicale, on lui enjoint de donner des enfants au Führer; son mari, désespéré, se tue et, une alerte étant annoncée, elle ouvre ses rideaux pour guide’’’ les aviateurs qui font sauter sa maison et toute sa famille nazie. REALISATION. — Certaines scè nés sont émouvantes, il y a beaucoup de mouvement et l'infortune fémi nine est troublante; mais ce film es* parfois un peu trop poussé pour être vraisemblable et certaines scènes dramatiques ne font que sourire. INTERPRETATION — Les artistes sont bien choisis et jouent soit avec réalisme, soit avec sensibilité, suivant leurs rôles. — G. T.