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Charles et Emile, restés seuls dans l’affaire, s'établirent alors en face de leur plus gros concurrent, Werner, au 98, rue de Richelieu. Cette audace fut couronnée de succès, car la Pathe Feeres acquit bientôt le fonds de Werner qu’elle avait ruiné.
Enfin vint le Messie... en la personne de l'industriel Grivolas qui, en octobre 1897, versa 50.000 francs à chacun des deux frères et fit ensuite constituer, le 23 décembre — deux dates historiques, 1895 et 1897 — une Société anonyme au capital de un million de francs. La
GRAND PRIX
PAT HÉ Frères
Au Capital de 2.666.600 francs eniiorement verses
Service du Cinématographe : 8. Rue SaintAugustin
PARIS
tard Pathé-Journal fondé en 1908, qui fut hebdomadaire, puis bi-hebdomadairc et même quotidien en 1913.
L’année 1902 est une date dans le développement de la Société. Ce fut d'abord l’année de la construction du premier studio vitré, demeuré
Ferdinand Zecca et Charles Pathé.
T4l«ph{*q« 247-51 Hdr«S 3e télégraphique : CiNEMftTO-PRRIS
CE CATALOGUE ' ANNULE 'LES PRÉCÉDENTS
AOUT 1904
raison sociale en était Compagnie Générale des Phonographes, Cinématographes et Appareils de Précision.
célèbre. Ce fut ensuite et surtout l’achat du terrain de la rue des Vignerons, où devaient être édifiés un laboratoire et l’usine de fabrication de pellicule vierge, et qu’occupe aujourd’hui la société Kodak-Pathé.
En 1903 et 1904, afin de limiter les risques d’incendie, Charles Pathé fit construire à Joinville-le-Pont une usine dédoublant celle de Vincen
ETOLUTIOH DE LA SOCIETE PATHE (1696 -1914)
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2
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(Georges Sadoul.Les Pionniers du CinéEE.) ■
Catalogue Pathé Frères Paris (Août 1904).
(Cinémathèque Française.)
Emile Pathé s’occupa uniquement du département « phonographes »; Charles prit la direction du « cinématographe ».
Aidé par M. Victor Continsouza, il modernisa et perfectionna les appareils restés à Vincennes et entreprit la construction de nouveaux « types ». On aménagea un « atelier » destiné à imprimer les films positifs dans les locaux inoccupés d’un restaurateur, 1, avenue du Polygone, et en 1899 la Compagnie prit possession de tout l’immeuble sis à cette même adresse, soit 1.000 mètres de superficie.
Pathé avait tourné vers 1898 son premier film, L’Arrivée d’un train en gare de Vincennes, à l’imitation du célèbre film des Frères Lumière. Bientôt et grâce à deux atouts d’importance, la Production Pathé devait prendre son essor.
Premier atout : l’acquisition de 1.000 mètres carrés permettant» la constitution d’un « plancher » de 8 mètres sur 6 mètres, en plein air, pour les prises de vues.
Deuxième atout : la découverte par Charles Pathé de Ferdinand Zecca, garçon débrouillard et actif qui fut le premier metteur en scène de la maison.
Zecca débuta par la réalisation de courts films romancés — 18 à 20 mètres — tels A ?"
Conquête de l’Air, l’un de ses premiers films, Ali-Baba et les Quarante Voleurs, Un Voyage dans la Lune, etc. Puis sur les conseils de Pathé, il tourna des « actualités », truquées bien entendu, comme La Catastrophe de la Martinique, L’Affaire Dreyfus, La Guerre des Boërs, La Guerre de Russie et du Japon, etc.; amorce du Pathé-Faits-Divers, plus
nés et consacrée uniquement au développement et au tirage de tous les films de la Société. Cette « usine » existe toujours; elle appartient aujourd’hui à la G.T.C.
La fabrication des appareils était rue des Envierges, à Belleville, siège des Etablissements Continsouza.