La Cinématographie Française (1947)

37 2ÿ\ClNEîrtA LIMITED^ Y/EEKLY®ULLETJN[ f«srwn. PROGRAMME nlVM i’0 îitunüj, 1s? machiner 54 Vv'ài'àout £\&pei, Ta.8552C..««D _ ■ — FILMS — Ê5E35(jh2ifi>jâ Qhi» R^Kxd. u: 3052 3 iriS Ct®*» &? Catalogue hebdomadaire de Pathé Frères Cinéma Ltd à Londres en 1913. formats — 35 mm.. 17 mm. 5, 9 mm. 5 — qui pouvait lui être nécessaire et ceci à un tarif préférentiel extrêmement avantageux. Le bénéfice de cette association rapporta à Pathé-Cinéma, d’après Charles Pathé, près de 200 millions. Ce dernier s’engageait personnellement d’autre part, à ne pas fonder, ni même à participer à une société concurrente. Ceci explique assez l’attention que Eastman portait à Pathé. Ajoutons que les actions KodakPathé, en possession de l’une ou l’autre société, ne pouvaient être vendues qu’à l’associée. La création de Kodak-Pathé marque un tournant et une stabilisation dans l’histoire de Pathé-Cinéma. et distribué 203 millions de dividendes, non compris près de 38 millions versés par le département du phonographe dans la période 1918-1929. » « Je tiens à préciser que : « Les 40 premiers millions de dividendes ont été versés en francs « germinal-or » ; les 50 millions suivants avaient une valeur moyenne de 0 fr. 60. Les 113 derniers millions, étaient des francs « Poincaré » d’une valeur de 0 fr. 20. » PATHE FRERES. Emploi du Phono-Transmetteur dans les scènes Ciné-Phonographiques (1905). Charles Pathé estimait à ce moment qu’un délai de trois ou quatre années était nécessaire pour pouvoir goûter les fruits, en pleine maturité, de ces accords. Il pensait qu’une période identique devait être envisagée pour permettre à Pathé-Rural naissant de fournir les résultats escomptés. Il fallait, en attendant, « s’orienter prudemment dans l’exploitation des grandes salles ». « Je laissais à mes successeurs une affaire disposant de 96.800.000 francs d’argent liquide et d’un crédit tel qu’il permit par la suite d’émettre 300 millions d’actions nouvelles et d’obligations. Son association avec Kodak-Pathé lui assurait en outre des avantages de prix, absolument uniques, pour toute la matière première dont elle avait besoin, je veux parler du film vierge. » Ce bel héritage échut donc à Natan. Il transporta aussitôt le siège social de Pathé-Cinéma du 117, boulevard Hausmann à l’adresse de RapidFilms, 6, rue Francœur et associa même le nom de Pathé au sien propre, pour patronner sa production (1). Enfin, la santé déficiente du fondateur de l’industrie cinématographique ne lui permettait plus de « batailler » comme il l’avait fait depuis plus de trente ans. L’avènement du cinéma parlant s’annonçait, d’auire part, comme devant bouleverser les méthodes employées jusqu'à ce jour: (1). « Pathé-Natan n’exprime aucune association, aucune raison sociale et doit disparaître de la terminologie du Cinéma » (Charles Pathé dans ses mémoires). Il allait falloir tout réapprendre. Charles Pathé, pour tout dire, songeait à la retraite. C’est alors que son collègue Madieu et le Président du Conseil d’Administration de Pathé-Cinéma, le baron Gabet, lui présentèrent Natan, directeur de la société Rapid-Filni. Celui-ci, après héritage d'une grosse fortune immobilière, désirait acheter toutes les actions de Pathé-Cinéma. Les négociations furent longues, Charles Pathé hésitait... Mais le 1er mars 1929 il abandonnait la direction de la Société qu’il gérait depuis trente-cinq ans. Pendant quelque temps encore jusqu'au 26 mai 1930, Charles Pathé demeura dans la société au titre d’administrateur-conseil. Mais à l’assemblée générale du 2 juillet 1930, il donna officiellement sa démission et partit se reposer sur la Côte d’Azur. Une conclusion sur la gestion Charles Pathé dans la société Pathé-Cinéma? Nous ne saurions bien la demander qu’à lui-même. Voici donc ce qu’il écrit dans ses mémoires : « A la date où j’ai pris ma retraite, nous avions, mon frère et moi, avec un capital moyen de 20 millions, réalisé 320 millions de bénéfices SOCIETE PATHE CINEMA DE X9I9 A 1929 ANNEE CAPITAL : NOMBRE ACTION • NOMINALE(IOOf) R fi S U L Bénéficiaires : i T A T S : DIVIDENDES s Deficitaire3:coupona:montant total: : : : AMORTISSEMENT DU CAPITAL par action : par capital 1919 30.000.000 : 300.000 6.012.981,44 : : 10 : : t : 15 : 3.000.000 : 1920 n ; 8.949.226,67 : 4.500.000 : 1921 n . n 9.403.741,33 : : 6 : 1.900.000 : 20 6.000.000 1922 n i 16.153.203,84 t s 10 3.000.000 t ( 25 ) 30 7.500.000 9.000.000 1923 1924 n 45.000.000 : t : 450.000 s23.458.695, 54 : s 18. 273. 906, 78 I 25 : : 40 7.500.000 s c 12.000.000 : 25 7.500.000 1925 H : : " •14.105.231,87 i 31 11.895.000 : TS26 : n : 15.980.988,64 s 31 12.150.000 : 1927 n . n -.20.010.024,68 ! 41 16.650.000 : 1928 50.000.000 i 500.000 103.060.379,85 s 106 45.900.000 : 1929 n : t 1 4.025.870,94 i i (A 41 : )B 9,5 16.650.000 : 250.000 s i t ; ^ 239.504.251,58 t 135.295.000 : : 50.000.000 (Charles Pathé. Da Pathé Frères à Pathé-Cinéma.)