La Cinématographie Française (1948)

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8 XXX3 CIME, RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ A PROPOS D UNE DISSIDENCE ACTIVITÉ BÏRON PICTDRES EXPORT (France) ANGLETERRE. Jéricho, doublé en anglais, sera distribué par la Société A.B.F.D. sous le titre de Behind These Walls. Paris, en technicolor, est sorti en Angleterre au cinéma Odeon Leicester Square, après plusieurs autres sorties, refait une exclusivité de dix semaines au Rialto, la salle d’Alexandre Korda. Il sort en grand circuit maintenant chez A.B.C. Pays Kabyles, sous le titre de Spirit of Afrika sortira très prochainement. ETATS-UNIS. Paris, en technicolor. Un accord intervenu avec la Sté Siritsky Internationale permettra la sortie et la diffusion de ce film en Amérique, ainsi que Futur, magazine filmé. CANADA. Paris, en technicolor, version française, va être distribué par la Compagnie Canadienne. TURQUIE. Un accord de distribution est intervenu en Turquie. Jéricho est déjà sorti à Istanbul au cinéma Le Serai. Succès considérable. GRECE. Jéricho, après sa brillante exclusivité au cinéma Cronos d’Athènes, poursuit sa carrière. Les autres films en distribution sont : La Ferme du Pendu, Tombé du Ciel, Martin Roumagnac, Quartier Chinois, Ploum Ploum tra la la. HONGRIE. Douze courts métrages français ont été cédés à la Hongrie. Ces courts métrages ont été réalisés par les Films J.-C. Bernard, Codo-Cinéma et Films Azur. Futur, ce magazine filmé sera distribué en Hongrie suivant un accord qui vient d’être signé. AFRIQUE DU NORD. Mandrin sort incessamment et, d’ores et déjà, plusieurs contrats de location font prévoir une très grande carrière au film. SUEDE. Un accord de distribution est intervenu. L’Homme Traqué est, d’ores et déjà, signé. VENEZUELA-COLOMBIE. Paris, en technicolor, va commencer sa carrière. Quartier Chinois est en distribution. SYRIE. Paris, en technicolor, sera distribué très prochainement en ce territoire. SUISSE. La tranche de production 1946 de la Maison Codo-Cinéma a été traitée avec Equitable-Films pour ce territoire. EGYPTE. Malgré les difficultés d’obtention des permis d’importation, plusieurs films ont été signés, tels que : La Ferme du Pendu, Ploum Ploum tra la la, Quartier Chinois', L’Homme Traqué. ACTIVITÉ BVRON PICTDRES EXPORT (Londres) Cette Société a traité avec : La BELGIQUE : South Riding, Met in the Dark, Headlines, Four Just Men et Gaity George. La FRANCE : Headlines, Four Just Men et Gaity George La HONGRIE : Quatorze courts métrages ont été acquis par une Société pour ce territoire. 1 La SUISSE : Le film Land Without Music sera distribué dans ce pays. DERNIERE MINUTE Un accord vient d’être signé avec la Sté Intersted Film Ltd de Londres dont nous sommes les seuls représentants pour l’achat de leurs films à Paris. BYHOU PICTI PtS EXPORT (FRAUCI) SERVICES COMMERCIAUX 73, AVENUE DES CHAMPS-ELYSEES. Tel. : elysees 85-81 Dans la « Cinémato » n° 1.228 du 11 octobre 1947, et dans un autre numéro plus récent, nous avons tenu nos lecteurs au courant de la cission intervenue en Belgique entre les Distributeurs indépendants et la Chambre Syndicale. M. Faucon, président de l’Union Professionnelle des Distributeurs Belges de Films nous demande de publier les précisions suivantes : L’Union Professionnelle des Distributeurs Belges de Films qui groupe la majorité des membres de l’ancienne section des loueurs indépendants de la C.S. tient à protester contre la version inexacte donnée dans le rapport du Conseil d’administration de la C.S. à la dernière assemblée générale statutaire, sous le titre « Dissidence des loueurs indépendants ». Ce rapport a été publié par les journaux corporatifs « La Cinégraphie Belge » et « Weekblad Cinéma », n° 45 du 15 novembre 1947. Il est toujours facile de se servir de finasseries pour donner une version inexacte de faits pour lesquels on désire trouver une justification. C’est pourquoi nous estimons qu’une mise au point est nécessaire, car la vérité a ses droits. La question de non payement ou de payement partiel des cotisations à la C.S. par certains membres loueurs, n’a rien de commun avec la dissidence en question. Cette épineuse question de cotisations ne date pas d’hier. Elle fait l'objet de nombreux commentaires. Il est un fait que depuis des mois plusieurs membres non seulement de la section des indépendants, mais aussi des loueurs d’une autre section n’ont plus payé leurs cotisations, parce qu’ils étaient écœurés de la façon d’agir de la C.S. où ils étaient traités en quantité négligeable en méconnaissance de leurs droits. Mais la question n’est pas là... Nous affirmons que la seule et unique raison qui a fait déborder la coupe et a entraîné la démission collective de la grande majorité des membres de la section des loueurs indépendants est celle qui a fait l’objet de la lettre ouverte adressée par l’ex-Président de la section des indépendants au Président de la C.S. Cette lettre a été publiée par les journaux corporatifs « La Cinégraphie Belge » et « Weekblad Cinéma », n° 47 du 28 et 29 novembre 1947. Nous ne voulons pas abuser des colonnes de ce journal en les reproduisant ici. Nous prions nos lecteurs de s’y référer. Nous ajoutons cependant que cette démission collective fut décidée par la section des loueurs indépendants, lors de son assemblée générale tenue le 18 septembre 1947, pour protester contre la façon inadmissible de traiter la section la plus nombreuse de la C.S. Nous pouvons conclure de l’exposé ci-dessus que la dissidence des loueurs indépendants, appeléé ainsi par la C.S., n’est que la suite logique et inévitable de l’incompréhension et de la maladresse de certains dirigeants de la C.S. qui ont trop souvent tendance à méconnaître et à négliger les intérêts des maisons belges indépendantes. Notre groupement réunit la presque unanimité des maisons belges indépendantes et, à lui seul, comprend plus de loueurs de films que n’en réunissent les sections américaines, françaises et belges de la C.S. C'est-à-dire que celle-ci commet un véritable abus quand elle émet la prétention de représenter la totalité des distributeurs de films au sein d’un organisme qui s’est pompeusement dénommé lui-même : Conseil Supérieur du Cinéma, et qui s’est aussitôt donné comme président le représentant en Belgique d’une firme étrangère. Notre groupement est décidé à faire triompher les intérêts belges des distributeurs et des exploitants belges. Notre groupement a en effet confiance dans ia clairvoyance de messieurs les exploitants qui doivent se rendre compte qu’eux aussi ont des intérêts belges à défendre. Pour le Comité : M. Faucon, Président. + — LES FILMS FRANÇAIS EN BELGIQUE FLAMANDE Nous recevons d’Anvers la lettre suivante : Messieurs, Suite à votre article « Les Films Français en Belgique Flamande » paru dans le numéro 1236 en date du 6 décembre 1947, jë me permets de vous communiquer les rectifications suivantes, ceci dans le but d’éviter des malentendus. J’exploite depuis douze années le Studio Movy, situé près de la gare centrale sur une des places les plus animées de la ville d’Anvers. Depuis la Libération en 1945, je me consacre à la tâche de propager le film français sur la place. Jusqu'à présent, je suis seul à programmer des films français, en dehors de quelques timides essais d’autres exploitants. Si je tiens ce programme depuis deux ans, c’est qu’il me donne entière satisfaction, au point de vue artistique et financier. Enumérer toutes les grandes productions données sur notre écran nous mènera trop loin; et je ne cite que : L’Eternel Retour, Les Enfants du Paradis, Symphonie Pastorale, Le Silence est d’Or et, en ce moment, Quai des Orfèvres. Voilà comment la situation se présentait jusqu’il y a quelques semaines. A l’écart des grandes artères de la ville se trouvait un cinéma Studio-48 où on donnait, pour essayer de tenir le coup, des films américains, anglais, russes. Puis ce cinéma passait en d’autres mains, sous le nom de Odeon et fut consacré à des films en reprise donnés en séances à prix unique. Alors M. Coppens est parvenu à acheter cette salle abandonnée à des essais plus malheureux l’un que l’autre. Dans ces conditions, vous devez reconnaître que parler de l'effort fait par M. Coppens pour le film français est au moins un peu exagéré. D'autre part, si la remarque de l’article en question, qtw la salle consacrée aux films français est « ni très grande, ni . très moderne, ni très bien placée » est vraie, l’honneur en est d’autant plus grand pour l’exploitant de cette salle. Pour ce qui en est de la situation, je viens de vous la présenter au début de ma lettre ; la grandeur : c’est une salle de 400 places, de là l’indication de « Studio »; et, pour ce qui concerne l’état de la salle, vous n’avez qu'à vous renseigner auprès de personnes visitant Paris et qui connaissent la salle. Croyant avoir accompli un devoir envers les films français en présentant la situation à Anvers sous son véritable aspect, je vous serais bien reconnaissant, Messieurs, de vouloir insérer ma lettre dans votre prochain numéro. Avec, etc... Signé : Inhet Panhuis J., rue Grein, 33, Anvers, Belgique. Il nous ap parait toutefois que, si les efforts de notre correspondant en faveur des productions françaises sont des plus louables, ceux que nous signalions dans notre article n’en sont pas moins très courageux et cela d’autant plus que la salle maintenant consacrée aux films français par M. Coppens n’avait connu, si nous comprenons bien, que des essais malheureux. L. O.