La Cinématographie Française (1948)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

! 4 CI1VE RAPHIE crrxx ISE ❖♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ f ANALYSE CRITIQUE PES FILMS f LE CRIME DE MADAME LEXTON (A.) (Ivy.) Drame psychologique (98 min.) (V.O.-D.) UNIVERSAL FILM S. A. Origine : Américaine. Prod. : Universal, 1947. Réal. : Sam Wood. Auteurs : Scén. de Charles Bennett, d’après le roman « The Story of Ivy » de Marie Belloc Lonwndes. Chef-Opérateur : Russel Metty. Musique : David Amfitheatrof. Dir. Artistique : Richard H. Riedel. Décors : Russell A. Gausman et T. F. Offenbecker. Montage : Ralph Damsen. Chef-Opérateur du Son : Ch. Felstead, Interprètes : JOAN FONTAINE, PATRIC KNOWLES, HERBERT MARSHALL. Richard Ney, Sir Cedric Hardwieke, Lucile Watson, Henry Stephenson, Sara Allgood, Rosalind Ivan, Lilian Fontaine, Molly Lamont, Una O'Conor, Isobel Elsom. Présentation corporative (Paris) : 2 décembre 1947, « Le Paris ». EXPLOITATION. — Drame psychologique basé sur un thème policier, ce film de Sam Wood vaut surtout par son excellente technique et par sa parfaite interprétation. Joan Fontaine, toujours très jolie, tient le principal rôle. SCENARIO. — Ivy Lexton (Joan Fontaine), dont le mari Jervis (Richard Ney) n’a aucune fortune, fait la connaissance du richissime Milos Rushworth (Herbert Marshall). Elle décide de rompre avec son amant, le docteur Roger Gretorex (Patrie Knowles) et profite | de l’absence de celui-ci pour lui dérober un poison violent qu’elle fait absorber à son mari. Un docteur inconnu, Berwick (Paul Cavanagh), lui annonce la mort mystérieuse de Jervis. Roger est soupçonné, puis arrêté. Malgré les supplications de sa mère (Lucile Watson), Ivy ne témoigne pas de façon à innocenter son ami qui est condamné à mort. La veille de Vexé j cution, l’inspecteur Orphington (Sir Cedric Hardwieke) souçonne Ivy. Celle-ci, en hâte, rentre chez elle et ne s’aperçoit pas que l’ascenseur était descendu. La porte étant restée ouverte, elle tombe dans le vide. REALISATION. — Technique excellente. Le scénario riche en situations conventionnelles et en rebondissements est malheureusement alourdi par un dialogue abondant. Sam Wood a voulu « étouffer » son film, le rendre angoissant. Il y réussit presque. Atmosphère 1900, toujours pleine d'attraits, restituée avec beaucoup de soins. INTERPRETATION. — Joan Fontaine, dont la grâce et le charme font regretter qu elle soit une meurtrière, tient avec beaucoup de talent un rôle parfois conventionnel, mais ! auquel elle donne relief et caractère. Ses partenaires, Patrie Knowles, Herbert Marshall et Richard Ney, jouent avec le maximum de sincérité. P. R. L’AVENTURIERE DE SAN-FRANCISCO (G.) (Allotment VVives) Drame policier (80 min.). (V.O.-D.). A. I.C. Origine : Américaine. Prod. : Jeffrey Bernerd et Kay Francis, 1945. Réal. : William Nigh. Auteurs Harvey Gates et Sidney Sutherland, William Austin. Chef-Opérateur : Harry Neumann. Musique : Edward J. Kay. Dir. Artistique : David Milton. Interprètes : KAY FRANCIS, PAUL KELLY. Otto Kruger, Gertrud Michael, Teala Loring, Anthony Warde. Jonathan Haie. Première représentation (Paris) : 5 décembre 1947, « Napoléon », « Palace ». EXPLOITATION. — Le point de départ de ce hlm est fort original : durant la guerre, la bigamie et même la polygamie permettait à certaines femmes de toucher de substantielles allocations à condition, bien entendu, de n’épouser que des G’Is. L’intrigue sentimentale qui prolonge ce thème plaira à de nombreux spectateurs. SCENARIO. — Pete Martin est chargé de découvrir l’organisation qui procure des maris mobilisés à des femmes sans scrupules. Son enquête le met en rapport avec une jeune femme, Sheila (K. Francis) qu’il aime. Sheila est en réalité le chef de cette bande qu’il doit trouver. Ses subordonnés arrêtent une jeune fille qui est sur le point d’épouser un soldat. Sheila délivre la jeune fille qui est sa fille. Pete est ainsi conduit à la maison de Sheila qui meurt après quelques balles échangées avec les policiers. REALISATION. — Montage habile qui dissimule quelques faiblesses de scénario. Le film est fait pour Kay Francis et contient plusieurs gros plans réussis de cette artiste. Les différentes batailles au revolver et particulièrement la dernière sont simples, directes, rapides. INTERPRETATION. — Kay Francis est toujours fort élégante et les spectateurs de la v. o. pourront apprécier sa belle voix grave. Tout en jouant assez juste. Paul Kelly est trop souvent glacial. — J. H. COLLE A FILMS “CIPLA” Essayez les autres... ...et Comparez C1PLA, 101, rue de Prony, PARIS 7' JOHNNY ROI DES GANGSTERS (A.) (Johnny Eager) Drame policier psychologique (110 m.) (V.O.-D.) M.G.M. Origine : Américaine. Prod. : Mervyn Le Roy, 1941. Réal. : Mervyn Le Roy. Auteurs : Scén. de James Lee Mahin et James Edward Grant d'après une histoire originale de James Edward Grant. Chef-Opérateur : Harold Rosson. Musique : Bronislau Kaper. Dir. artistique : Cedric Gibbons. Décors : Edwin B. Willis. Dir. de Prod. : John W. Considine. Chef-Opérateur du Son : Douglas Shearer. Interprètes : ROBERT TAYLOR, LANA TURNER, Edward Arnold, Van Heflin, Robert Sterling, Patricia Dane, Glenda Farrell, Henry O'Neill, Diana Lewis, Barry Nelson, Charles Dingle, Paul Stendart, Cy Kendall, Don Costello. Présentation corporative (Paris) : 5 décembre 1947, « Le Français ». EXPLOITATION. — Johnny Eager, le héros du film, a bien des points communs avec Scarface, notamment son égoïsme, sa froide lucidité, mais son histoire a été beaucoup plus traitée sur le plan psychologique. Ce rôle est tenu par Robert Taylor, bien soutenu par Lana Turner, Edward Arnold et le nouveau jeune fermier américain Van Heflin. SCENARIO. — Johnny (R. Taylor), gangster en apparence repenti, dirige toujours sa bande. Sous un prête-nom, il construit un cynodrome, mais il lui manque l’autorisation d’ouverture que seul peut donner le procureur Farrell <E. Arnold). Johnny séduit sa fille, Lisbeth (L. Turner), et, par une habile mise en scène, lui fait croire qu’elle a tué un homme. Par ce chantage, il obtient de Farrell l’autorisation. Poursuivie par l’idée de son crime, Lisbeth tombe malade. Johnny, qui aime pour la première fois, lui avoue le subterfuge. Mais elle ne le croit pas, aussi la met-il en présence du soi-disant mort. Il mourra, après une bagarre avec une bande ennemie, dans les bras de son seul ami (Van Heflin). REALISATION. — La longue exposition du caractère complexe de Johnny donne lieu à des scènes lentes. toutes d'intérieurs. Le film atteint son meilleur rythme à l'aide de photos rapides et de qualité, dans la Séquence de la mort du traître (Lewi et surtout dans la bataille finale. INTERPRETATION. — Peu destiné pour jouer ce rôle, Robert Taylor a su se tirer avec grande habileté d’un personnage difficile, qui côtoie parfois le ridicule. Edward Arnold et Van Heflin « collent » assez souvent bien à leur composition. — J. H. bXLLIMVIIKH AIE Pour les fêtes de fin d'année, l’A.I.C. sort plusieurs de ses films en exclusivité : C’est arrivé dans la 5' Avenue au « Marbeuf »; Fatalité (Suspense), aux « Napoléon », « Palace », « Delambre »; Joë Palooka Champion, au « Midi-Minuit ». LA GRANDE EVASION (G.) (High Sierra) Film de gangsters (110 min.) (V.O.) WARNER BROS Origine : Américaine. Prod. : Warner Bros., 1941. Réal. : Raoul Walsh. Auteurs : Scén. de John Huston et W. R. Burnett; d'après le roman de W. R. Burnett; dial, de Irving Rapper. Chef-Opérateur : Tony Gaudio. Effets spéciaux : Byron Haskin et H. F. Koenekamp. Musique : Adolph Deutsch. Dir. artistique : Ted Smith. Chef-Opérateur du Son : Dolph Thomas. Interprètes : IDA LUPINO, HUMPHREY BOGART, Alan Curtis, Arthur Kennedy, Joan Leslie. Première représentation (Paris) : 26 novembre 1947, « Apollo ». EXPLOITATION. — Les films de ce genre, aux incidents multiples, coups de revolver, poursuites en auto, attaque du dernier repaire du bandit, plaisent toujours au grand public. La réalisation est bien faite et certains passages sont très prenants. Humphrey Bogart est un bandit sympathique, dont la partenaire, la jolie Ida Lupino, est très populaire. SCENARIO. — Après huit ans de réclusion, Roy Earle sort de prison. Une dette de reconnaissance envers son chef Mac, l’oblige à reprendre sa vie aventureuse. U retrouve dans un camp de repos deux acolytes qui vivent avec la jolie Marie. Marie est amoureuse de Roy. L’attaque du coffre d’un hôtel est menée heureusement, mais Roy est recherché et s’enfuit en auto dans la montagne, poursuivi par la police, tandis que Marie doit le rejoindre en auto-car. Roy, la route étant coupée, se cache parmi les rochers, armé d’une mitraillette. La police ne trouve vas son repaire et c’est le petit chien amené par Marie sur les lieux qui fait découvrir son maître. Ce dernier, blessé, roule du haut de la montagne et trouve la mort. REALISATION. — Raoul Walsh a bien réussi la mise en scène de ce film mouvementé. La poursuite en auto dans une route de montagne en lacets est particulièrement bien venue. Certaines scènes d'amour amènent une détente heureuse dans un sujet qui, sans cela, serait trop réaliste. INTERPRETATION. — Humphrey Bogart joue avec une incontestable maîtrise son rôle de gangster sentimental et corrct en affaires avec ses associés. Ida Lupino, si jolie, est une amoureuse qui sait rester sobre, ce qui est rare. — G. T. •j» Les Anneaux d'Or, le nouveau film de Mitchell Leisen, tiré du roman de Yolanda Foldes et interprété par Ray Millaud et Marlène Dietrich, qui jouent ensemble pour la première fois, remporte actuellement un très vif succès en Amérique. Il a tenu l'affiche pendant plus de quatre semaine au théâtre Paramount de San Francisco.