La Cinématographie Française (1948)

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5 Cl Jt fRjPWiSE Mmîf cmn ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦♦♦ ♦♦♦♦ ♦. LETTRE OUVERTE DES DISTRIBUTEURS AUX DIRECTEURS Au moment où nous abordons une année nouvelle d’une importance cruciale pour la stabilité et pour l'existence même du Cinéma français, nous voulons exprimer à tous les membres de la profession nos vœux confraternels. Nous souhaitons que les sombres perspectives ne l'heure présente puissent bientôt s’éclaircir et que se dégagent peu à peu les voies d’une prospérité retrouvée. Qu’il nous soit permis en cette occasion de nous adresser plus particulièrement à nos collègues de l'exploitation pour formuler avec cordialité le vœu que nos rapports futurs soient rapidement et définitivement libérés d'un malentendu que nous voudrions voir dissiper clairement et en toute franchise. Nous avons le sentiment que nos intérêts sont assez souvent solidaires pour que, dans les cas où iis viennent à s’opposer, la nécessité d’une solution équitable et logique s’impose d’elle-même aux uns comme aux autres. Depuis plusieurs mois, persistait entre l’exploitation et la distribution une divergence de vues concernant la déduction des taxes locale et de transaction. Les discussions qui se sont instaurées entre nous, sur le plan de nos organisations syndicales respectives comme au sein même de la Confédération, ont permis — non sans patients efforts — d'aboutir à un accord provisoire portant la signature des représentants qualifiés de notre Fédération et de la Fédération Nationale des Cinémas Français. Cette entente — conclusion de conversations où la technique fiscale et la politique cordiale mais passionnée trouvaient place tour à tour apporte pour le moment à un problème délicat une solution raisonnable que nous voulons rappeler une fois encore : 1" Jusqu’au 3 septembre 1947, le règlement aux distributeurs doit être effectué comme pâlie passé — c’est-à-dire sans facturation de taxes locale et de transaction — les directeurs qui les ont portées au bordereau jusqu’à cette date doivent en opérer le reversement aux distributeurs intéressés; 2° A compter du 3 septembre 1947, et provisoirement, les deux taxes pourront être mises au bordereau mais seront récupérées au même taux sur les factures des distributeurs; 3" Une commission mixte exploitation-distribution précisera très exactement pour l'avenir la mission de la recette nette en fonction des divers textes existants. Cet accord, fruit d’un effort de conciliation, a été assez généralement appliqué et nous tenons à rendre hommage aux dirigeants de l'exploitation provinciale qui se sont employés sans retard et sans réserve à le diffuser et à lui faire donner son plein effet. M. Trichet, Président de la Fédération Nationale des Cinémas Français et maintenant Président du Syndicat parisien,, a bien voulu intervenir personnellement auprès de ses ressortissants pour leur confirmer les engagements qu’il a pris en leur nom. Aucune équivoque ne devrait résulter des termes de la circulaire que M. Trichet a adressée aux directeurs de cinémas et que nous reproduisons ci-dessous : « Mon cher Collègue, « Vous n’ignorez pas quels malentendus et « quelles difficultés ont pu surgir depuis long« temps déjà de la question de la facturation « de la taxe locale et de la taxe de transae« tion. « Vous savez également que par un accord « publié dans le n° 1260 de L’Ecran, la Fédé« ration Nationale des Cinémas Français et la « Fédération Nationale des Distributeurs de « Films ont convenu qu’à dater du 3 septembre « 1947 ia taxe locale et la taxe de transaction « pourraient être portées au bordereau s’il y a « lieu, et récupérées au même taux sur les fae« tures des distributeurs. « Cet accord a été pris en attendant que soit « révisé, dans les conditions générales de loca« tion, l’article portant définition de la recette « nette. « Il va de soi que seule, l’application stricte « et réciproque de nos accords peut permettre « à nos Fédérations de continuer les eonversa« fions qui nous ont permis d’obtenir ce pre« mier résultat. « N ous insistons donc vivcyient auprès de « vous pour que soient réglées sans difficultés « les sommes qui vous sont réclamées par les « distributeurs soit au titre de la déduction de « la taxe locale et de la taxe de transaction « avant les accords en question, soit au titre « de la récupération sur leur propre part « desdites taxes portées au bordereau depuis « le 3 septembre 1947. « Nous attirons, par ailleurs, votre attention « sur l’intérêt qu’il y a à ce que sur les bor<■ dereaux en question vous mentionniez avec « précision le taux de votre taxe locale afin « d’éviter que le distributeur ne vous la fac« ture à un taux supérieur. « Nous pensons que vous ne méconnaitrez « pas votre intérêt dans toute cette affaire, et « que vous suivrez exactement les instructions « que nous vous avons données. « Signé : Trichet. ». Néanmoins, aujourd’hui encore, certains de nos confrères de l’exploitation, principalement de la région parisienne tardent à régulariser les règlements en suspens. Nous voudrions qu’ils comprennent les difficultés qui résultent pour nos agences de la persistance de comptes arriérés. Nous voudrions aussi leur dire les graves inconvénients que suscite, pour la poursuite de conversations utiles sur d’autres problèmes d’intérêt mutuel, le refus d’exécuter des accords pris par leurs représentants syndicaux. Nous avons, pour notre part, le ferme désir de dissiper certains nuages et d'établir entre nous un climat de constante compréhension, de coopération sympathique, plus nécessaire que jamais dans les jours difficiles que nous traversons. Les soucis, les inquiétudes, les charges qui nous assaillent les uns et les autres ne sont pas loin d’être identiques. Devant les périls communs, il y a plus de sécurité dans l'union que dans 1 individualisme. Nous ne pensons pas que cette vérité puisse être méconnue et que, par négligence ou par obstination, quelques-uns de nos confrères directeurs veuillent compromettre le rassemblement des bonnes volontés qui, seul, peut assurer le salut d’une profession où nos intérêts sont associés. C’est notre vœu le plus sincère que cet appel soit entendu et que nous puissions, sans arrièrepensée et. sans stériles rancunes, aborder l’année 1948 avec l’espoir quelle sera pour le Cinéma français et pour le pays tout entier, l'année de la rénovation. Le Syndicat Français des Distributeurs de Films : G. J if , H. Klarsfeld. L’ÉPÉE DE MARCEL PAGNOL Nous cx-oyons savoir que c’est le 16 courant que Marcel Pagnol, premier académicien du cinéma, recevra son épée des mains de M. Pierre Frogerais. On sait, en effet, que depuis plus d'un an la Confédération Nationale du Cinéma Français et le Syndicat des Producteurs ont ouvert une souscription parmi les membres de l’industrie cinématographique et c’est au studio François-I' ' qu’aura lieu la remise de l’épée, très bel objet d’art qu’a réalisé le spécialiste bien connu M. Falise. — L. O. Façade du cinéma « Le Paris » où est présenté actuellement, ainsi qu'au • Caméo ». EVE ETERNELLE et qui obtient un succès qui va, chaque jour; augmentant. Cette comédie en technicolor nous permet de retrouver Esther Williams, Van Johnson et Lucille Bail qui a enthousiasmé toute la critique. (Dist. : M.G.M.) M, ERIC JOHNSTON BIENTOT EN EUROPE M. Eric Johnston, Président de la M.P.A.A., a annoncé son intention de se rendre à Londres pour discuter avec Sir Stafford Cripps, Chancelier de l’Echiquier, sur la taxe de 75 %. M. Johnston irait également à Paris et à Rome où il espère converser avec M. Robert Schuman, M. de Gasperi et le Pape. Il terminerait son voyage dans l’Inde et le Pakistan pour voir le Pandit Nehru, M. Jinah et le mahatma Gandhi. — 4 Studios de Paris-Billancourt MM. Franay et Raymond Borderie ont affermé à bail, pour quinze ans, les studios du quai du Point-du-Jour, depuis le 15 novembre dernier. Ils sont les gérants de la Société des Studios de Paris-Billancourt, formée dans ce but. Notre a trouvé un tel succès que l’édition est presque épuisée. ★ Nous envisageons une seconde édition et prions ceux de nos lecteurs qui en veulent encore un exemplaire de nous le dire rapidement pour nous permettre de calculer notre tirage. 29, RUE MARSOULAN PARIS (12e) CHÈQUES POSTAUX 706.90 PARIS