La Cinématographie Française (1948)

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6 ♦ ♦ ♦ ♦♦ ♦ ♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ «te ♦♦ ♦ ♦♦ Pour les Exploitants F. R. COMMUNIQUÉ N° 10 DU CENTRE NATIONAL Le Centre National de la Cinématographie. Sous-Direction de la Distribution et de l’Exploitation communique : Le Centre National de la Cinématographie invite tous les exploitants en format substandard à lui faire parvenir, régulièrement, leurs bordereaux de résultats d’exploitation et à acquitter le montant de leur cotisation auprès de M. l'Agent comptable du Centre National de la Cinématographie. La Commission professionnelle chargée d’examiner les demandes d'autorisation d’ouverture de salles, s'appuyant sur les renseignements qui sont mis à sa disposition, peut, faute de précision, délivrer une autorisation à un nouvel exploitant pour une localité déjà saturée et les anciens exploitants risquent de voir venir s’installer à côté d’eux une nouvelle entreprise régulièrement autorisée. Le Centre National de la Cinématographie estime donc nécessaire de mettre en garde les exploitants et leur rappelle l’intérêt majeur qu’ils ont à lui fournir toutes les armes permettant de défendre leurs intérêts commerciaux. Faute de recevoir ou d’indiquer sur les bordereaux les localités, le Centre National de la Cinématographie est fondé à considérer celles-ci comme n’étant pas exploitées. 4 A STRASBOURG. LES PLACES SONT TOUJOURS A lO Fr. . La situation dans l’exploitation reste inchangée. La programmation des différents établissements au prix d’entrée unique de 10 francs continue. En ce qui concerne l’ancienneté des programmes, le public ne semble pas y attacher trop I d’importance pour le prix de 10 fr. Les salles continuent à refuser du monde depuis Noël et nous citons ci-après quelques spectacles présen j tés dans les cinémas strasbourgeois depuis le i début du mouvement de protestation des di j recteurs : Capitole : L’Ange de la Nuit et Le Prince X...; \ Broglie : La Mousson, Pacific-Express; Arcades : Emporte mon Cœur, L’Inconnue dit Palace ; U. T. : Toute la Ville Danse, Premier Bal; Cineac : Le Dictateur, Ma Femme est une Sorcière; Palace : Tchin-Tchin, Suzannah; Union : Fièvres, Bons à tout Bons à rien, Air Force; Cinebref : Le Cavalier de l’Ouest, Les As d’Oxford; Eldorado : Les Vautours de la Jungle (deux parties); Olympia : Le Cantinier de 1 a Coloniale, L’Homme à abattre, Scarface; Kleber : La Ruée vers l’Or, Le Dernier Gangster; Scala : Le Danube Bleu, Eve a commencé, Toute la Ville, danse; Salle Blanche ; Premier de Cordée, Eve a commencé; Polygone : Le Comte de Monte-Cristo fdeux parties), Fièvres; Lion d’Or : Le Danube Bleu, Le Dictateur; Parisien : Cavalier Cyclone., Le Retour de Cisco Kid; Tivoli : Les Visiteurs du Soir, Les Rois I de la Gaffe. A Kehl, rattachée administrativement à la ville de Strasbourg depuis la fin des hostilités, il fonctionne en plus de deux exploitations à format réduit une salle, dite Cinéma Militaire, exploitée par l’Œuvre Sociale et Culturelle des T.O.A. Les familles des militaires et les Strasbourgeois habitant Kehl ont bien de la chance en ! ce qui concerne les programmes offerts par cette salle, car ils ont eu déjà la primeur de produc j tions telles que Monsieur Vincent, Coïncidences \ et Quatre du Music-hall. Nous supposons que les copies de ces films j sont fournies directement par les maisons mères de Paris à l’exploitation en territoire ! occupé et non pas par les agences de Stras I bourg, pour être servies après au public stras I bourgeois en « première vision »! — P. Schock. | LA NOUVELLE “ SCALA ” DE LYON UNE DES PLUS BELLES SALLES DE FRANCE La Scala, qui est l’une des plus anciennes salles de spectacle de Lyon, fut beaucoup admirée à l’époque de sa construction, sous le second Empire. Elle possédait alors un vaste orchestre et quatre étages de galeries. Plusieurs La salle vue du balcon et le hall de la « Scala salle Sogec de Lyon. Architecte : G. Peynet. fois modifiée au cours des années, la Scala devint un cinéma au lendemain de la grande guerre. On lui avait conservé son architecture démodée de théâtre; elle était peinte d’une uniforme couleur rouge et encombrée de fioritures et de colonnades qui, à certaines places, gênaient la vision. Il y a six mois, la SOGEC à qui appartient cet établissement, décidait de le transformer et d’en faire un des plus beaux palaces de France. Les travaux furent confiés à M. Georges Peynet qui n’a conservé de l’ancienne salle que les murs latéraux et une partie de la toiture. La nouvelle Scala est l’un des meilleurs témoignages de l’architecture moderne. Traitées avec une extrême simplicité, ses lignes et ses volumes sont d’une harmonie bien rarement atteinte. Deux étages composés d’une corbeille et d’un balcon, ont remplacé les quatre galeries du vieux théâtre. L’étage de corbeille couvre largement une partie de l’orchestre dont le plafond est relevé vers le milieu de la salle jusqu'à la scène. La cabine, placée entre la corbeille et le balcon, est indépendante de la salle. M. CHAFFURIN qui dirige la Scala avec compréhension et activité, nous a fait observer que cette disposition dont la réalisation est assez exceptionnelle, assurait une parfaite sécurité et permettait d’obtenir un angle de projection qui serait très utile pour les futurs essais de cinéma en relief. Le plafond est en forme de coquille; des rampes au néon ont été habilement disposées dans des gorges modelées; cette disposition donne aux spectateurs une étrange impression de clarté mouvante où les limites supérieures de la salle semblent se fondre. Cette vision aérienne se j trouve prolongée par un immense rideau de j scène en étoile blanche qui est éclairé par une forte rampe. Les tentures murales, la moquette, les fauteuils, s’ordonnent des gammes de coloris rouges aux nuances assourdies. Des motifs d’or rehaussent l’ensemble. Des appliques lumineuses, également dorées, formées de visages stylisés de femmes, ornent les parois. Des travaux considérables ont été nécessaires pour créer le hall d’entrée au centre duquel un escalier large de 6 mètres s’élève jusqu’à l’étage de la corbeille. Deux autres escaliers latéraux, partant de la corbeille, permettent d’accéder au balcon. Il a fallu déplacer l’allée et l’escalier de l'immeuble, établir des portiques de soutènement, modifier les anciennes fondations. Les parois du hall sont recouvertes de hêtre clair ; joints, chambranles et moulures sont en acajou rouge sombre. L’éclairage de la façade et de l’entrée est assuré par des motifs au néon qui soulignent les lignes souples de l’architecture. La salle et toutes les dépendances sont pourvues d’une climatisation automatique. Les proportions de la façade n’ont pas été changées, néanmoins M. Peynet a su en tirer tout le parti possible : les couleurs et les contours sobres du portique où s’inscrivent sur une hauteur de 25 mètres les lettres lumineuses, forment un ensemble de bon goût. Cet établissement, qui fait grand honneur a la S.O.G.E.C., a été inauguré le 24 décembre avec Monsieur Vincent, dont le projet avait été conçu par un groupement lyonnais. Jean Clère. * A TOULOUSE, ARBRE DE NOËL DES ŒUVRES SOCIALES Le Service des Œuvres Sociales du Cinéma avait organisé le dimanche 28 décembre, poulies enfants de la corporation, un arbre de Noël qui a eu lieu à 10 h. 30 au Gaumont-Palace. Un intéressant programme de dessins animés en couleurs fut offert aux enfants. La séance se termina par une distribution de jouets, friandises et articles utilitaires. M. DUDON avait convié les enfants du personnel des Variétés à une Fête de Noël qui se déroula dans le foyer de cet établissement. Personne ne fut oublié dans cette fête d’une charmante et cordiale intimité. Avant la traditionnelle distribution de jouets et de friandises eut lieu une partie cinématographique groupant un choix des meilleurs dessins animés, de ces derniers temps. — Y. B. +_ LÉON POIRIER VICTIME D’UN ACCIDENT D’AUTO Au Maroc, où il repérait les extérieurs de son film sur le Père de Foucault, le réalisateur Léon Poirier a été victime d’une grave accident d’automobile. Grièvement blessés, le metteur en scène, Mme Poirier et les deux autres occupants de la voiture ont été transportés à l’hôpital de Marrakech. Leur vie n’est pas en danger. Zénith-Film de Paris reçoit le télégramme suivant de Lux-Film de Rome : HEUREUX VOUS INFORMER VIVRE EN PAIX APRES AVOIR ETE INCLUS PARMI LES DIX MEILLEURS FILMS DU MONDE ENTIER A OBTENU HIER A NEW YORK PREMIER PRIX MEILLEUR FILM ETRANGER 1947.