La Cinématographie Française (1948)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

C XX YXXXTTYTY YYY Y Y X XXXXX1 ril\t FR RAPINE SE REG ION D NICE L’exploitation se ressent encore de la dernière grève Baisse des entrées Les trente-quatre jours de fermeture de l'ensemble des salles niçoises par suite de la grève déclenchée par le Syndicat des Opérateurs ne permettent pas de donner un aperçu des dernières semaines de l'exploitation niçoise. La situation est indéniablement grave car le nombre des entrées a fléchi très sérieusement et depuis la réouverture le 11 décembre les recettes ne peuvent que se comparer à celles des pires semaines d’été. Espérons que les fêtes apporteront aux exploitants durement touchés le réconfort de recettes plus substantielles. Peut-on espérer voir en 1948 l'exploitation niçoise retrouver enfin l’équilibre entre ses charges et ses recettes, qui a manqué dans bien des cas durant 1947? Le record des recettes sur Nice a été établi par Quai des Orfèvres qui a totalisé pour l’ensemble de son exploitation 2.185.000 fr. dont 1.875.000 en une semaine aux Paris-Palace, Forum et Studio-34. Interrompu par la grève, le Studio-34, à la reprise, l'a maintenu encore deux semaines à l’affiche et l'en a retiré en plein succès. Le record des recettes en une seule soirée a été établi le soir du Réveillon de Noël par le Paris-Palace avec 135.000 fr., la recette totale de la journée atteignant 180.000 francs, le film présenté est la production Warner, San Antonio. Dans cette même salle, toujours en sept jours, Quai des Orfèvres a totalisé 1.170.000 fr. La recette de Torrents a atteint 800.000 fr. Parmi les belles recettes de l’année, citons entre autres pour la coquette salle du Mondial : Le Bal des Sirènes (844.600 fr.), Coney Island (694.000 fr.), La Dernière Enquête de Topper (676.000 fr.). Hantise (656.000 fr.), Honky-Tonk (636.000 fr.), Rome Ville Ouverte (625.000 fr.), L’Apprentie Amoureuse (615.000 fr.), Laurel et Hardy en Croisière (572 000 fr.). Les prix cidessus sont basés sur les anciens tarifs. Le Cinéma du Casino qui, ouvert en février seulement, a rapidement conquis une place prépondérante sur Nice a poursuivi régulièrement son exploitation durant tous les mois creux de l’été et vient, comme ses confrères, de subir cinq semaines de fermeture. Cette salle de 900 places se classe parmi les premières de notre ville. L’Aigle Noir (800.000 fr.), Les Maudits (750.000 fr.), Les Cinq Secrets du Désert <720.000 francs), Le Signe de Zorro (700.000 fr.), Le Triomphe de Tarzan (700.000 fr.), Texas (680.000 francs), Arènes Sanglantes (630.000 fr.), Martin Roumagnac (630.000 fr.), La Sœur de son Valet (610.000 fr.), Le Cygne Noir (600.000 fr.). Tous ces films présentés une semaine et à l’ancien tarif. Le Rialto, situé dans un quartier résidentiel, s’adresse à une clientèle particulièrement touchée par la crise, est parvenu à maintenir le chiffre de ses recettes grâce à un gros effort de programmation. Tous les films que présente le Rialto passent en tandem avec une autre salle du centre et les résultats obtenus en sont d'autant plus intéressants : Les Maudits (510.000 fr.) , Le Bal des Sirènes (500.000 fr.), Les Desperados (470.000 fr.), L’Aigle Noir ('450.000 fr.), Les Cinq Secrets du Désert (450.000 fr.), Le Diable au Corps (410.000 fr.), Hantise (410.000 fr.), Back Street (400.000 fr.), Rome Ville Ouverte (400.000 fr.), Lost Week-end (350.000 fr.), Destins (350.000 fr.), Notre Cher Amour (330.000 fr.). Ces films ont passé une semaine seulement et les prix pratiqués sont ceux d’avant la dernière Hausse . Pour les secondes visions, citons les très beaux résultats obtenus par le Capitole avec comme prix de places le tarif de 27, 36 et 45 francs et en une semaine. Le Chevalier de la Vengeance (292.000 fr.), Destins (275.000 fr.), Les Clefs du Royaume (275.000 fr.), Le Père Tranquille (259.000 fr.). Rendez-vous à Miami (248.000 fr.), Madame Miniver (220.000 fr.). Pour conclure ce tour d’horizon rapide, il y a lieu de rappeler que le record des entrées et des recettes (anciens tarifs) reste acquis à La Symphonie Pastorale présenté en novembre 1946 par le tandem Mondial-Rialto. La salle spécialisée de Nice. I’Edouard-vii, qui ne présente que des films en versions originales sous-titrées, a un niveau de recettes toujours régulier, se maintenant entre 380.000 et 400.000 fr. de moyenne, avec seulement 350 fauteuils. Les meilleures recettes (anciens prix de places) ont été : Le Signe du Cobra (503.000 francs), La Sauvagesse Blanche (850.000 fr. en trois semaines), Requins d’ Acier <417.000 frs). Le Cineac vient d'établir un nouveau record de recettes et d’entrées en totalisant en une semaine, compte tenu de deux matinées de coupure où les représentations ne commencent qu’à 20 heures au lieu de 10 heures du matin comme d'habitude, le très beau chiffre de 14.445 entrées avec le film en technicolor du Mariage de la Princesse Elisabeth. La salle ne comporte que 370 places au prix unique de 30 francs. — P. -A. Buisine. CANNES La crise du tourisme fait baisser les recettes Ne pouvant compter que sur une clientèle strictement locale, l'apport venant des estivants et hivernants étant devenu pratiquement nul, les exploitants cannois ont subi une sérieuse diminution de leurs recettes. Voici quelques chiffres qui m’ont été communiqués par la direction du Star : Quai des Orfèvres (651.000 fr.), Contre-Enquête (416.000 fr.), Casablanca (410.000 francs), Tessa (375.000 fr.), Contre-Enquête (350.000 fr.). Les Nuits Ensorcelées (310.000 fr.). Le Fort de la Solitude (310.000 fr.), Cape et Poignard <309.000 fr.). — P. -A. B. ! (p E HORTSON 16 mm. à lampe H o E on HORTSON 16 mm. à arc c rf ! HORTSON 35 mm. haute fidélité i U 4—* 3 MATÉRIEL IMPECCABLE PRIX ACCESSIBLES 3 O H Agent pour Marseille ; FILMS CHAMPION, 76, Bd Longchamp Nat. 64-19 3 O François Périer et Colette Richard dans LA VIE EN ROSE. (Prod. : Films R. Ploquin.) MONTPELLIER Effort de programmation A l'occasion des fêtes, un gros effort est fait par les directeurs des divers établissements cinématographiques de la ville, malgré les grèves et la situation difficile où l’on se trouve actuellement. Le public y répond favorablement. C'est ainsi qu’au Pathe (Dir. ROLLAND) : Les plus belles Années de notre Vie, Des Souris et des Hommes, Le Mariage de la Princesse Elisabeth et La Charge Fantastique ont fait une brillante recette. Le Capitole (Dir. GUINIER) a obtenu un triomphe avec Le Silence est d’Or. Une autre production qui fut, elle aussi, un succès est Carré de Valets et Pour qui sonne le Glas. Au Rabelais (Dir. SRABIAN) : Quatre Pas dans les Nuages, La Taverne du Poisson Couronné, ainsi que Les Trois Cousines attirèrent de nombreux spectateurs. Au Palace (Dir. ROLLAND), les amateurs de romans policiers assistent aux représentations de Rocambole. Signalons qu’un de nos confrères publie actuellement le feuilleton de l’œuvre de Ponson du Terrail, ce qui est une belle publicité pour le film. Au Rex, M. Favier, qui avait été mis en mesure par la Commission de sécurité de faire des réparations à sa salle, vient d’effectuer les travaux qui s’imposaient. Après quelques jours de fermeture, il a repris ses séances avec Fantômas, en un seul épisode, et Le Diable au Corps. A I’Odeon (Dir. DELMAS), bonnes représentations de Chemins sans Loi, Tierce à Cœur et Dumbo. Comme nous l’avons déjà signalé, cet établissement fera prochainement des transformations d’embellissement. A l'A.B.C. (Dir. MOINE), la reprise de La Cage aux Rossignols a fait une bonne recette. Le Royal a présenté Les Renégats du Texas et La Guerre des Gauchos. — M. Accariès. J!