La Cinématographie Française (1948)

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9 rTTXXIXIXTXXIXXTXXXTXM CINE EST RAPHIE ISE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ POUR TOUS RENSEIGNEMENTS, S'ADRESSER A M. P.-A. BUISINE, 38, BOULEVARD DE CIMIEZ NICE. Téléphone : 8 18-66 MARSEILLE L'année qui vient de s’achever a représenté, surtout dans ses derniers mois, un très gros effort de l’exploitation marseillaise. Après une morne saison d’été est venue la période des conflits sociaux. Le public s’est, éloigné des salles et l’exploitation s’est avérée terriblement déficitaire. Mais au point de vue professionnel, un magnifique effort de solidarité, qu’aucune idéologie n’a pu entamer, a uni employeurs et employés pour essayer de sauver le cinéma dans la bagarre. Un contact permanent a été maintenu entre les organisations syndicales patronales et ouvrières du spectacle pour que la grève générale ne s’étende pas à l’exploitation cinématographique. Les responsables des employés, d accord avec les membres de leur corporation, ont lait ressortir aux dirigeants syndicaux que leur profession était très atteinte, et que si les salles venaient à fermer ce serait une catastrophe dont la profession ne se relèverait pas. C’est ainsi que, durant toute la grève, les salles marseillaises poursuivirent leurs représentations bien que la clientèle fut très clairsemée. Le président de l'Union Cinématographique. M. VACCON, m’a dit ne pouvoir qu’adresser des remerciements sincères aux employés pour leur parfaite compréhension de la situation actuelle du spectacle. Marseille compte actuellement 15 salles de première vision sur 80. Les nouveaux prix des places sont 60, 70, 90, 110 pour le Rex ; 60 et 80 pour le Pathé-Palace, Capitole, Odéon, Rialto, Hollywood, Studio, Majestic, Français ; 50 et 60 pour le Ruhl ; 60 pour le Caméra, Ecran, Etoile. Noailles, Cinevog, Phocéac; 30 pour le Ci ne ac ; 40 et 50 francs pour les premières visions et 25, 30 et 40 pour les visions ultérieures pour les salles de quartier. En tenant compte de ces chiffres, l’application des nouveaux tarifs a sensiblement diminué, surtout pour les salles d’exclusivité, le nombre des entrées. A l’heure actuelle, la baisse peut se situer de 30 à 40 %, atteignant une pointe extrême au début de novembre. L’approche des fêtes n’a lias amélioré la situation et la semaine avant Noël, qui normalement a déjà tendance à être faible, atteint cette année un chiffre record mais dans le mauvais sens. Voici quelques chiffres d’entrées plus éloquents qu’un longexposé : Pathé-Palace et Hollywood : Le Bal des Sirènes : 35.237 entrées. Capitole et Rialto : Rebecca : 32.279 entrées. Capitole et Rialto : L’Homme au Chapeau Rond : 39.325 entrées. Capitole-Majestic-Noailles : Quai des Orfèvres : 45.574 entrées. Odéon-Rialto : Buffalo Bill : 30.173 entrées. Caméra : Rebecca : 8.159 entrées. Pathé-Palace et Hollywood : La Belle et la Bête : 75.521 entrées, y compris seconde semaine du 13 au 19 au Hollywood seul. Capitole et Noailles : Quai des Orfèvres : 15.008 entrées. Odéon et Rialto : Le Démon de la Chair : 25.085 entrées. Pathé-Palace et Hollywood : La Revanche de Roger-la-Honte : 48.451 entrées. Pathé-Palace et Hollywood : Les Requins de Gibraltar : 26.485 entrées. Odéon et Rialto : Les Plus Belles Années de notre Vie : 30.773 entrées durant deux jours, ces deux salles restèrent fermées par suite de Baisse des entrées de 30 à 40 %. Belle solidarité de la corporation sabotage sur une ligne de force à haute tension qui les alimente en courant électrique. Pathé-Palace et Hollywood L’Eventail 23.214 entrées. Odéon et Rialto : Le Grand Bill : 30.452 entrées. Caméra : Les plus Belles Années de notre Vie : 10.592 entrées. Voici quelques chiffres de recettes faites par la plus grande salle de Marseille : Le Rex : Le Silence est d’Or : 2.216.381 fr. ; La Reine de Broadway : 2.397.345 fr. Pour les semaines suivantes les grèves et la situation troublée lui ont supprimé toute possibilité pour les programmes : Copie Conforme, Miroir, Vivre en Paix, Carré de Valets ont fait aux alentours de 1.500.000 francs. Pour la semaine du 10 au 16 décembre 1947 : Les Maudits et Le Mariage de la Princesse Elisabeth, en couleurs, 2.006.490 francs. Enfin, voici quelques recettes des salles d’exclusivités pour la même période, du 10 au 16 décembre 1947 : Pathé-Palace et Hollywood (L’Eventail) : 1.645.620 fr. ; Odéon et Rialto (Le Grand Bill ) : 1.944.170 fr.; Capitole et Majestic (Les Conspirateurs ) : 1.316.640 fr. : Studio (La Vallée Infernale ) : 651.113 fr. : Caméra (Les Plus Belles Années de notre Vie) : 635.520 fr. Une certaine reprise ne manqua • pas de se manifester durant les fêtes, mais malgré cela plus d’un grand film a vu sa date de sortie reportée. L'opinion générale semble vouloir situer vers la fin janvier le moment où l’exploitation pourra retrouver une certaine stabilité, si toutefois aucun événement imprévu ne vient bouleverser ces prévisions. Chez les distributeurs l’optimisme ne règne pas non plus en cette fin d’année et j’ai rencontré partout un sentiment de lassitude et de dépression qui est aussi net chez les indépendants que dans les grandes firmes françaises ou étrangères. Chez les premiers, le grave problème est le coût toujours sans cesse en hausse des films français. La région de Marseille représentant 17 % des recettes de la France entière, l'amortissement des capitaux engagés se révèle impossible dès que le coût d’une production dépasse 17 à 20 millions. Une sévère économie doit présider à l'établissement des budgets des nouvelles productions. Par ailleurs, les taxes qui écrasent exploitants et distributeurs doivent être réduites. — P.-A. Buisine. Une scène du film C’EST ARRIVE DANS LA 5r AVENUE, avec Gale Storm. (Dist. : A.I.C.) Façade de 1' Elysée-Cinéma » qui a tenu à passer, pendant les fêtes, le film M.G.M. LA DU BARRY ETAIT UNE DAME. Ce film obtient un très vif succès auprès du public et commence sa quatrième semaine. NIMES Inauguration de l’ELDO C'est le . 18 décembre qu'a été inaugurée la nouvelle salle de première vision : I’Eldo. Cet établissement qui avait dû interrompre ses représentations, a fait d’importantes transformations. La réfection complète de la salle, le changement des décorations, les siègles' confortables, font actuellement de I’Eldo une des principales salles de la ville. Parmi les films qui ont été présentés au cours des fêtes et qui ont obtenu ün brillant succès, nous • devons citer : Au Colisee: Casablanca ; à I’Eden et à I’Odeon: L’Odyssée du Docteur Wassel; au Majestic et au Lux : Les Maudits ; à I’Olympia : Le Triomphe de Tarzan; au Studio : La Foire aux Chimères; à I’Eldo : Les Hommes de Demain; à l’A.B.C. Lu Duchesse des Bas-Fonds; au Montcalm. — Maurice Accariès. BEZIERS Situation normale La reprise a été normale dans les établissements cinématographiques et, malgré la grève et. les délestages, le public reprend le chemin des salles de spectacles. Les directeurs qui s’approvisionnent aux agences de Toulouse ont pu, malgré la pénurie des transports, se procurer les productions a succès de diverses firmes. C'est ainsi que le Rex vient de présenter ; Lu Lettre (grand succès); le Vox : Lu Renégate (très bien); le Lux : Traquée (bonne recette1; le Kursaal : M. Grégoire s’évade (bonne recette'); les Variétés : R.ocambolc (très populaire); le Palace : Le Mystère de Tarzan (recette normale) ; le Royal : Tueur à gages (recette normale). — Maurice Accariès.