La Cinématographie Française (1948)

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10 * CXXXXXXXXXXXXXXXXXTTTm ^xxxxxxxxxxxxxxxxxrrrm t A^fÆLYSE CRITIQUE DES FILMS (Æ) & Danny Kaye et Virginia Mayo dans le film de Samuel Goldwyn LE JOYEUX PHENOMENE (Wonder Man). (Dist. : RHO.) LE CLUB DES CIGOGNES (G.) (The Stork Club) Comédie musicale (105 min.) (V. O.) PARAMOUNT Origine : Américaine. Prod. : B. G. de Sylva, 1945. Réal. : Hal Walker. Auteurs : Scén. de G. B. de Sylva et John McGowan. Chef-Opérateur : Charles Lang Jr. Procédé photographique : Farciot Edouard. Musique : Robert Emmett Dolan. Dir. artistiques : Hans Dreier et Earl Hedriek. Décors studios : Sam Comer et Jerry D. Welch. Interprètes : BETTY HUTTON, BARRY FITZGERALD, Don De Fore, Robert Benchley, Bill Goodwin, Iris Adrian, Mikhail Rasumny, Mary Young, Andy Russell. Première représentation (Paris) : 17 décembre 1947, « Ciné-Etoile ». EXPLOITATION. — Cette comédie américaine est plus exactement un vaudeville dont le classicisme est encore accentué par de nombreuses chansons. Cette fantaisie facile, la gaieté apportée par la musique et surtout l’interprétation de Betty Hutton et. de Barry Fitzgerald sont les attraits principaux de cette production sans prétentions. SCENARIO. — Judy (B. Hutton) a sauvé de la noyade un clochard. Bâtes (B. Fitzgerald). Le clochard est en réalité un homme très riche et avare. Reconnaissant, il fait don, anonymement, à Judy de... ce qu'elle voudra acheter. Les dépenses excessives de celle-ci inquiètent. non seulement Bâtes, mais j aussi le fiancé de Judy, Danny, ' (Don De Fore) jeune chef d’orches ! ire. La sincérité de Judy arrivera cependant à vaincre la jalousie de Da nny. REALISATION. — Les réalisateurs ont surtout tablé sur la valeur de leurs interprètes et sur l'apport de la musique. Aussi, tout en étant correcte, la technique est elle réduite nu strict, minimum. Il en est de même des décors et encore plus des extérieurs. L'enregistrement sonore est toujours bon. INTERPRETATION. ■— Betty Hutton dépense sans compter Son dynamisme et le rythme du film lui doit plus qu'au montage ou au découpage. Barry Fitzgerald joue avec cette bonhommie retorse qui est sienne. Don De Fore est un jeune premier. J. H. LE PREMIER AMERICAIN (A.) A TOKIO (First Yank into Tokyo) Film d'aventures (87 min.). (V.O.-D.) RKO RADIO Origine : Américaine. Prod. : Jack J. Gross, 1945. Réal. : Gordon Douglas. Auteur : Scén. orig. de J. Robert Bren. Chef-Opérateur : Harry J. Wild. Effets spéciaux : Vernon Walker. Dir. musicale : C. Bakaleinikoff. Musique : Leigh Harline. Dir. artistiques : Albert S. D'Agostino et Walter Keller. Décors : Darrell Silvera et Charles Nields. Intel prêtes : TOM NEAL, BARBARA HALE, Marc Cramer, Michael St. Angel, Keye Luke, Richard Loo, Clarence Lung, Leonard Strong, Keye Chang, Benson Fong. Première représentation (Paris) : 26 novembre 1947, « CinépresseChamps-Elysées ■>. EXPLOITATION. — Aventure très romanesque et mouvementée d’un Américain qui, transformé en Japonais, grâce à la chirurgie esthétique, se livre à un difficile travail d’espionnage. Le film plaira facilement à tous ceux qui préfèrent l’action et l’inédit à la vraisemblance. SCENARIO. — Steve (T. Neal) aviateur américain, connaît parfaitement la langue japonaise. Il a perdu ses parents ainsi que l’espoir de revoir vivante sa fiancée, aussi accepte-t-il une mission de l’étatmajor. Il doit retrouver Jardine, spécialiste atomique, prisonnier au Japon, et ramener les formules que Jardine est seul à connaître. Il retrouvera en effet Jardine dans le camp où celui-ci est enfermé et également sa fiancée, Abby (B. Haie), infirmière de ce camp. Après de violentes bagarres, Steve parviendra à faire fuir Jardine et Abby et mourra en protégeant leur retraite. REALISATION. — Très vivante, c’est d’ailleurs dans son rythme jamais ralenti que réside les meilleures qualités de ce film. Il serait trop facile de critiquer les invraisemblances (coïncidences étranges, gros plan du tic de Steve pris par un Japonais, etc.), d'un film qui se place exclusivement sur le plan « aventure ». INTERPRETATION. — Tom Neal. malgré les difficultés de son maquillage, montre de nombreuses qualités. Barbara Haie joue avec beaucoup de décision. — J. H. FAUSSE IDENTITE (G.) Film policier (93 min.) A.G.D.C. Origine : Française. Prod. : M.A.I.C., 1946. Réal. : André Chotin. Auteurs: Scén. de Jean Gilbert, adapt. par Jollivet; dial, de Brives. Chef-Opérateur : Lehérissey. Musique : Forterre. Décors : Douarinou. Dir. de Prod. : Sacha Kamenka. Montage : M. et Mme Méguérian. Chefs-Opérateurs du Son : Renault, Sinanian et Banlyus. Interprètes : LOUISE CARLETTI, GEORGES ROLLIN. RAYMOND BUSSIERES, Frank Villars, Renée Devillers, Henri Nassiet, S. Deguise, M. Bizet, M. Salabert, L. Corne, Maupi, Sergeol, J. Henley, M. Gipsy. Première représentation (Paris) : 6 décembre 1947, « Moulin-Rouge > . EXPLOITATION. — L’intérêt de ces aventures bizarres et surtout inexpliquées réside dans la recherche du coupable dissimulé jusqu’à la fin. Il est interprété par de jeunes comédiens sympathiques : Georges Rollin, Frank Villars et Louise Carletti. SCENARIO. — Un clochard a été renversé par une auto. L’inspecteur (F. Villars) fait prévenir, à l’adresse qu’on a trouvée sur lui, sa femme (R. Devillers) qui ne reconnaît pas son mari. Ce dernier a pourtant été tué et l’inspecteur recherche l’assassin. Est-ce sa femme, son frère (H. Nassiet), la fille adoptive de celui-ci. Juliette (L. Carletti) ou son fiancé, François (G. RoHin)? Le coupable se démasque lui-même, c’est un ouvrier (R. Bussières). Et François pourra épouser Juliette. REALISATION. — La mise en scène d'André Chotin est très correcte et les photos sont bonnes. Il est dommage que cette qualité technique n’ait pas en à s'appliquer sur un scénario plus valable et mieux étudié. Trop de points restent obscurs et ne bénéficient d’aucune explication, pas même dans le dialogue. La musique a été escamotée et cela est également un handicap. INTERPRETATION. — Georges Rollin a sauve avec grande habileté un personnage oscillant entre le rêve et la réalité et, frisant le ridicule. Frank Villars a affirmé le sien par des pointes d'humour bien venues. Louise Carletti est charmante et Raymond Bussières égal à lui-même c’est-à-dire excellent de naturel. J. H. f h !->», ç -Civ'” nrîtto., , tt ■ *} { tU’îk. j rJ Ûiî MfiVtlî. H V R P T.f P' 09 l'irl. 26 1.8?% — : — ■ ■ as s 'P'iPr ■' 3n '/vc? JH $ 7 0 s ty r> ÏVM ÇMTRtP S ’f 0 P~ %■> T7 '•<<! ! !> p; f lu i ‘ ;T % f ?P i — r , ; c c% R;' tri JT %% fl Dp t%.nry | p* % / D r j î . a i Raymond Rouleau et Mila Parély dans DERNIER REFUGE. (Dist. : Films Osso. ) LES PILLARDS DE LA VILLE FANTOME (G.) (Raiders of ghost City) Western en quatre épisodes (192 min.) (D.) UNIVERS AL-INTERNATIONAL Origine : Américaine. Prod. Associés : Morgan B. Cox et Ray Taylor. Réal. : Ray Taylor et Lewis D. Collins. Auteurs : Scén. orig. de Luci Wara et Morgan B. Cox; dial, de Wlllard Holland. * Chefs-Opérateurs : William Sickner et Harry Neumann. Dir. Artistique : Harold Mac Arthur. Interprètes : DENNIS MOORE, WANDA MC KAY, Lionel Atwill, Joe Sawyer, Regis Toomey, Virginia Christine, Eddy C. Waller, Emmett Vogan, Addison Richards, Charles Wagenheim, J. Ingram, Edmund Cobb, J. Rockwell, E. Adams. Présentation corporative (Paris) : 10 décembre 1947, « Le Paris » (l’11 et 2» épisodes); 11 décembre 1947, « Le Paris » (3’’ et 41' épisodes). EXPLOITATION. — La ressemblance’ de ce film avec les Westerns classiques d’autrefois est d'autant plus grande qu’il est scindé en quatre épisodes. Suivant la formule habituelle, chaque épisode s’interrompt au moment le plus dramatique de l’action. Ces bagarres et chevauchées presque ininterrompues sont évidemment destinées aux publics jeunes. SCENARIO — Pendant la guerre de Sécession, Morel (L. Atwill) et sa bande attaquaient les chargements d’or nordistes. La guerre finie, ils continuent et Claude (D. Moore) et son ami Idaho (J. Sawyer) recherchant les bandits découvrent que le siège de la bande est au cabaret de Morel. Aidés par le colonel Sevoell et la charmante Cathy, ils comprennent que Morel est le chef d’un groupe d’espions prussiens. Malgré l’entrée en scène des Indiens, les espions seront abattus et Clark épousera Cathy. REALISATION. — Simple, sans grandes démonstrations techniques. L'action est très éparpillée et l’on a recours à de petits tableaux pour indiquer successivement dans quelle ville on se trouve. L'incorporation d'espions prussiens dans un western est une originalité certaine. INTERPRETATION. — Sympathique, Dennis Moore montre surtout des talents de cavalier Lionel A1wiJI est un traître assez conventionnel Joe Sawyer. par contre, joue avec énormément de fantaisie. Les deux femmes, Wanda McKay, l'ingénue, et Virginia Christine, la femme fatale, mettent beaucoup de sincérité dans leur Interprétation. — J. H.