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OPULAIRE DES MAGAZINES OE CINÉMA
Un article de Fritz LANG : Légendes et vérités d’Hollywood.
Des reportages dans les studios français sur :
Noir et Blanc Erreur Judiciaire 3 hommes dans un dolmen L’ombre Figure de proue Des articles sur les films : La grande Maguet
La reine morte Heureux mortels
Un grand reportage exclusif sur le film d’Ingrid Bergman :
JOAN
La fin des souvenirs de Michèle Morgan : Ma vie sans mise en scène et
la plus documentée des rubriques cinématographiques :
Eh bien ça continue. Les prix continuent à pleuvoir. « Le National Board of Review » a décerné son prix au pauvre Verdoux, je veux dire au pauvre Chaplin, dont c’est la première revanche depuis tant de mois. D'autre part les critiques new-yorkais ont, eux aussi, décerné leur petit prix annuel, c'est Gentleman’s Agreement qui l’a emporté. Gentleman’s Agreement est un film tiré par Elia Kazan, d’un roman anti-antisémite. Cela raconte l'histoire d’un journaliste qui, lancé sur un reportage à propos de la question juive, trouve une idée pour traiter le sujet en profondeur.
Il se fait passer pour juif, auprès de ses amis, de la femme qu’il aime, etc.
Un peu sophistiqué, mais astucieux ..
Avec ce prix, Gentleman’s Agreement gagne un point sur ses concurrent? pour l’Oscar. D’autre part pourtant, si l’avis des New-Yorkais impressionne les hollywoodiens, c’est un fait d’expérience que New-York est beaucoup plus ouvert aux idées nouvelles que la rétrograde Hollywood. L’Académie aime l’académique.
Il est vrai que le sujet social a déjà été traité avec Crossfire. Toute cette semaine, les directeurs et producteurs ont tenu des séries de conférences pour décider quel genre de films ils sortiront l’année prochaine.
Ces conversations sont restées secrètes, mais, si l’on en croit une personnalité bien informée, qui désire garder l’anonymat, les décisions suivantes auraient été prises: 65 de la production 1948 consisteront en nouvelles versions de films anciens avec des acteurs nouveaux. Un mot moins pudique appelle ça le remake. Ces remakes seront choisis parmi ceux qui ont obtenu en leur temps la faveur du public et reçu un satisfecit de la censure. Les pièces théâtrales à succès et les best sellers seront portées à l’écran dans une proportion de 20 % et les derniers 15 % seront des films nouveaux.
Pourquoi si peu de hardiesse ? Tout simplement parce que les statistiques ont prouvé que les salles de cinéma aux Etats-Unis ont reçu cette année environ 10 % de spectateurs de moins que l’année dernière, ce qui laisse supposer, — c’est tout au moins l’avis des pro
RAPHIE
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DANS LE NUMERO 120 du 13 JANVIER 1948 | de (S '1*7. T^l JlTtT,l vous lirez
CHARBONS D’ARC
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101, rue de Prony, PARIS 17'
| BORDEAUX I NANCY
Agences à
LILLE NICE
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ducteurs, — que les films nouveaux particulièrement nombreux cette année (qu’ils disent), ont lassé le public américain.
Nous voilà frais.
Enfin, si nous n’avons que des « remakes » à nous mettre sous la dent, ressortons les vieilles machines.
Par exemple Swamp Waters, le premier film américain de Jean Renoir. S'il a acquis là-bas la notoriété, il y a réalisé certains films si diversement appréciés qu’on a beaucoup accusé Hollywood de l'avoir dépouillé de sa personnalité. Il a pourtant là-bas réalisé quelque chose qui ressemble à un grand film. Mais c’est justement celui-là que les Français risquent de ne jamais voir.
Swamp Waters, qui se déroule dans une région désolée des EtatsUnis, au milieu d'une population fruste, s’apparente sinon par le fond, du moins par la forme et
la beauté de la mise en scène, aux Raisins de la Colère, de John Ford.
Environ cinquante personnes l’ont vu à Paris. Et depuis elles propagent un enthousiasme qui risque de demeurer inopérant à cause d’une loi interdisant le doublage des films vieux de plus de trois ans. Swamp Waters. réalisé en 1941. n’a jamais été doublé, ce qui lui enlève la possibilité d’une exploitation dans les salles de quartier et de province, donc d’un rapport suffisant, tant que les exploi
Si cet extrait de rubrique a su retenir votre attention vous la trouverez chaque semaine dans CINEVIE.
Elle résume, comme son titre l’indique, les événements les plus inattendus comme les plus importants de la semaine cinématographique.
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