La Cinématographie Française (1948)

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18 ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦ ♦'«?»♦♦♦♦ ♦ ♦ CXXXIXXITITTTTTXTTTTTTT1 # ANALYSE CRITIQUE DES FILMS # Louis Jouvet dans une scène du film QUAI DES ORFEVRES. (Prod. : Majestic-Film. Dist. : Corona.)/ SECOND FESTIVAL DE DESSINS ANIMES (G.) UNIVERSAL FILM S. A. Origine : Américaine. RECRUITING DAZE (7 min.) Auteurs : Histoire de Ben Hardaway et Lowel Elliot. Musique : Frank Marsales. Narration : George Fischer. 5F ABOU BEN BOOGIE (7 min.) Réal. : James Culhane. Auteurs : Histoire de Ben Hardaway et Milt Schaffer. Musique : Darrell Calker. Animation : Paul Smith et Pat Matthews. 3' PIED PIPER OF BASIN STREET (7 min.) Réal. : James Culhane. Auteurs : Histoire de Ben Hardaway et Milt Schaffer. Musique : Darrell Calker. Animation : Art Heinemann et Pat Matthews. R SYNCOPATEI» SIOUX p7 min.) Auteurs : Histoire de Ben Hardaway et Lowel Elliot. Interprètes : Alex Lovy et Ray Fahringer. 5‘ HAMS THAT COULD’NT BE CURED (7 min.) Auteurs : Histoire de Ben Hardaway et Lowel Elliot. Musique : Darrell Calker. Animation : Alex Lovy et Lee Somerville. Présentation corporative (Paris) : 4 décembre 1947, « Le Paris ». Première représentation (Paris) : 24 décembre 1947, « Cinépresse Ternes » avec Les Peaux Rouges attaquent. Ce second festival comprend cinq dessins animés dont la technique est parfaitement au point. Les couleurs et la musique accentuent encore les qualités certaines de ces « cartoons » dûs à Walter Lanz. Le camp d’entrainement est une fantaisie pimentée de gags sur un campement militaire. Le « ben boogie » est une illustration orientale d’un « boogie » effrené. Le « pied piper » est un pastiche réussi de la légende célèbre du joueur de flûte. Il emprunte au fameux interprète de jazz Jack Teagarden les sonorités chaudes de son trombone. La verve satirique des réalisateurs s’est exercée sur deux vedettes américaines. Le joueur de flûte prend ainsi la voix de Frank Sinatra pour entraîner à sa suite les bobby-soxers fanatiques. Et un autre personnage prend celle de Costello pour dire la phrase connue du fantaisiste : « I am a bad boy ». Les « indiens syncopés » dansent, eux, une ronde joyeuse et leurs aventures, sans aller toutefois 'jusqu’à la critique des Westerns, sont fort divertissantes. Enfin les trois petits cochons sont accusés par l’imaginatif méchant loup d’avoir troublé sa tranquille existence. En définitive, ces cinq dessins amuseront beaucoup les petits tout en divertissant également les grands. J. H. 1 LES PEAUX ROUGES ATTAQUENT (G.) (Gun Town) Western (40 min.) (D.) UNIVERSAL FILM S. A. Origine : Américaine. Prod. : W. Fox, 1946. Réal. : W. Fox. Chef-Opérateur : Maury Gertsman. Musique : Norman Berens. Décors : Russell A. Gausman. Chef-Opérateur du son : B. Brown. Interprètes : KIRBY GRANT, SUZZY KNIGHT, Lyle Talbot, Claire Carleton, Louise Currie, Gene Garrick, Dan White. Présentation corporative (Paris) : 4 décembre 1947, « Le Paris ». Première représentation (Paris) : 24 décembre 1947, « Cinépresse Ternes » avec Second Festival de Dessins Animés. EXPLOITATION. — Mises à part quelques petites explications, destinées à éclairer l’intrigue, le film est une suite incessante de poursuites, bagarres, coups de revolver, etc. SCENARIO. — Jim, agent fédéral, découvre que les Indiens qui ont pillé une diligence sont, en réalité, des Blancs déguisés. Leur chef est un patron de Bar, Lucky, qui, traqué, a recours aux véritables Peaux-Rouges pour incendier la ville. Tous seront cependant mis en fuite. Et la jeune Jane pourra achever la construction de la route dont Lucky cherchait à barrer l’entreprise. REALISATION. — • Le rythme de ''ensemble est très bon et le « clou » final bien réalisé. INTERPRETATION. — Les interprètes Kirby Grant et Claire Carleton jouent tout à fait dans le style Western ; Suzzy Knight a une personnalité plus affirmée. — J. H. QUEL PETARD (G.) (Great Guns) Comédie burlesque (75 min. J (V. O.) 20Th CENTURA FOX Origine : Américaine. Prod. : Sol M. Wurtzel, 1941. Réal. : Monty Banks. Interprètes : STAN LAUREL, OLIVIER HARDY, Sheila Ryan, Dick Nelson, Edmund Mac Donald. Première représentation (Paris) : 24 décembre 1947, « César ». EXPLOITATION. — L’armée, depuis Courteline, a servi de cadre à de nombreuses comédies. Mais ici, avec le couple célèbre Laurel et Hardy, cette fantaisie dépasse, à la fois, la farce et la satire pour être exclusivement une comédie burlesque où l’on rit sans arrière-pensée. SCENARIO. — Stan Laurel et Oliver Hardy sont employés chez un jeune richard que ses parents considèrent comme un grand malade. Le jeune homme, en parfaite santé, est reconnu apte au service armé et les deux amis s’engagent pour veiller sur lui. Au cours de grandes manœuvres, Stan et Oliver sont faits prisonniers. Leur protégé, grâce à la corneille de Stan, retrouve le clan ennemi et permet la victoire du sien. REALISATION. — Technique simple, aucun gag n’ayant exigé de trucage. L’exemple le plus frappant en est celui de la planche défilant indéfiniment et qui, mises à part quelques variantes, est exactement celui d'un vieux film muet de l’époque où Laurel était encore seul. INTERPRETATION. — Fidèles à leur tradition. Laurel et Hardy ont toujoùrs ces mimiques inénarrables qui participent à la gaîté des trouvailles drôles existant dans tous leurs films. — J. H. EVE ETERNELLE; (G.) (Easy to Wed) Comédie (110 min.) (V. O.) M.G.M. Origine : Américaine. Prod. : M.G.M. , 1946. Réal. : Edward Buzzell. Auteurs : Adapt. de Dorothy Kingsley d'après le scén. « Libeled Lady », de Howard Emmett Rogers et George Oppenheimer. Chef-Opérateur : Rarry Stradling. Musique : Johnny Green. Numéros musicaux dirigés par : Jack Donohue. Dir. artistiques : Cedric Gibbons et Hans Peter. Décors : Edwin B. Willis. Dir. de Prod. : Jpck Cummmgs. Dir. technicolor : Natalie Kalmus. Chef-Opérateur du Son : Douglas Shearer. Interprètes : VAN JOHNSON, ESTHER WILLIAMS, LUCILLE BALL, Keenan Wynn, Cecil Kellaway. Carlos Ramirez, Ben Value, Ethel Smith, J. Lockhart, G. Mitchell, J. Whittel, D. Harvey, J. Haie, J. Flavin, C. Travers, S. Herritt, S. Rogers. Première représentation (Paris) : 24 décembre 1947, « Caméo », « Le Paris ». EXPLOITATION. — Sujet gai, mais humour typiquement américain, ainsi peut se résumer l’impression générale produite par ce film. Beaucoup de jeunesse, de fort jolies -filles, un jeune premier sympathique, des danses, des chansons, de la musique, le tout agrémenté par la couleur, constitue une production agréable, mais bien superficielle. SCENARIO. — Constance Allenbury, compromise par un écho erroné, réclame au directeur du journal deux millions de dollars de dommages-intérêts. Haggerty, journaliste responsable de cette faute, imagine de faire faire la conquête de Constance par son camarade William Chandler et de la compromettre en lui faisant croire, après son mariage, que William est déjà marié à sa propre fiancée Gladys. Pour éviter le scandale, Constance sera alors obligée de renoncer à son procès. La machination réussit, après de nombreux incidents, mais l’amour des deux jeunes gens étant partagé, tout s’arrange comme dans les contes, de fée. REALISATION. — Le mouvement, l’imprévu, de nombreux incidents burlesques font rire et c’est tout ce que l’on peut demander à ce film. La Bouffonnerie, trop appuyée devient parfois lassante et manque son effet. C’est un sujet pour lequel la réalisation en technicolor serait superflue si d’excellents numéros de danse et surtout d'orgue de cinéma n'agrémentaient cette bande. INTERPRETATION. — Van Johnson joue avec charme en même temps que gaieté un personnage jeune et sympathique ; ses deux partenaires, Esther Williams et Lucille Bail ont de jolis physiques qui s'opposent agréablement. — G. T. ’N FONDÉE EN 19 3 3 VV I I \l . SME ETS 1 I M Élysées ATELIERS A COLOMBES 1 40-01 et BAL. 36-64 t\ME, DU HALL, DES MEILLEURES SALLES DE FRANCE