La Cinématographie Française (1948)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

gYTTYYYYYYYYYYYY YYTYYY1 CINE RAPHIE 1SE 5 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LES FILMS FRANÇAIS EN BELGIQUE LES CHIFFRES PARLENT Déjà très inquiétante en décembre 1946, puisque le pourcentage de nos programmations avait décru de 28,78 à 22,23 en un an, notre abondante et cohérente, un lancement dans de bonnes salles. En 1938, nous programmions les deux tiers George Raft préparant en France son rôle de soldat | dans la Légion étrangère dans SERMENT SOLENNEL qui sera réalisé en Mauritanie par Pathé' Bischoff, contemple des soldats offerts par un fils de légionnaire. L’Académicien Marcel Pagnol a reçu son épée Le Syndicat Général de la Production Cinématographique, la Fédération des Industries Techniques du Cinéma français, la Fédération Nationale des Distributeurs de Films, la British Film Producers Association, la Société des Auteurs et Compositeurs dramatiques, la Société des Auteurs Compositeurs et Editeurs de Musique, enfin tous les souscripteurs, ont offert le samedi 18 janvier à 18 heures, l'épée d’académicien qu'ils avaient fait exécuter pour Marcel Pagnol. Cette cérémonie « intime » eut pou: cadio un décor — la rue Marcel Pagnol — construit à Billancourt pour les besoins du film Noir sur Blanc. Parmi les personnalités présentes, nous avons remarqué, outre celles déjà citées, MM. FourréCormeray, Stéve Passeur, Vincent Scotto, Marcel Carné, Kamenka, Roger Dumas, Monnerot, Dumaine, Remaugé, Poirier, Tuai, André Hugon, Roger Richebé, Proteau, Metzger, Bernard Corré, Colling, Loureau, Toé, Corniglion-Molinier, d’Aguiar, etc. M. Frogerais, président du Syndicat des Producteurs offrit le célèbre symbole de l’immortalité littéraire, après avoir prononcé une courte allocution. M. Marcel Pagnol, ému et aphone, remit a Louis Jouvet le soin de lire un texte fort spirituel dans lequel le « père » de Topaze, Marins, Fanny, César, remercia le Cinéma qu’il estime être le plus grand moyen d’expression dramatique. « Ce sabre est le plus beau jour de ma vie », avait-il dit en prologue, plagiant ainsi Joseph Prudhomme, et d’autres. Avant de convier tous les invités à passer au buffet, M. Albert Willemetz, président de la Société des Auteurs. Compositeurs et Editeurs de Musique, présenta « au nom de ses 18.000 membres et au sien propre » les félicitations d’usage et évoqua les ombres de Raimu et de Charpin. — P. Robin. A MM. LES CHEFS DE PUBLICITÉ Afin de ne pas compliquer la tâche par ailleurs déjà si difficile de MM. les Chefs de Publicité, les directions de la CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE et de CINEVIE ont le plaisir de leur confirmer qu’elles ne leur imposent aucune obligation de date ou de priorité sur leurs confrères, pour l’insertion de leurs textes publicitaires. Elles s’en rapportent entièrement à leur compétence et à la sagesse de leur jugement pour décider de l’opportunité des parutions, afin d’assurer le maximum de lancement aux productions dont ils ont la charge. CINE VIE-CINEMATOGRAPHIE FîtANÇ AISE. PROGRAMMATION DES FILMS FRANÇAIS EN BELGIQUE Régions d’exploitation I”1' sem. 1946 3e trim. 40 trim. 1er trim. 1947 2» trim. 31’ trim. BRUXELLES 27.59 22,69 21,90 20,21 19,73 18,35 PARTIE FLAMANDE Anvers-Ville 6,27 6,35 5,93 4,10 3,68 4,04 Province d’Anvers 4,21 3,25 4,34 3,12 3,33 3,03 Province Brabant (Flamande).... 12,24 12,17 9,89 9,27 5,25 4,84 Flandre Occidentale 18,97 18,45 15,61 13,90 14,03 11.14 Gand 11.24 11.35 7,51 7.06 6,47 6,99 Flandre Orientale 15,17 14,38 12,56 10.91 7,81 5,71 Province Limbourg 13,69 8,84 10,23 6,56 6,38 . 4,21 PARTIE FRANÇAISE Province Brabant (Française) 48,26 37.99 32,29 38,76 36,34 27,23 Charleroi 41.21 35.24 39,54 34,97 33,56 26,94 Province Hainaut 46,42 40,17 36,73 36,99 33,88 31.13 Liège-Ville 41,14 36,04 26,67 36,13 31,16 19,66 Province Liège 46,82 35,67 27,71 36,76 33,17 21,07 Province Luxembourg 48,41 39,56 35,20 37,37 33,41 22,93 Province Namur 50,24 46,38 44,78 40,08 40,73 28,68 TOTAL PARTIE FLAMANDE. .. 14,49 12,84 11,61 10,10 8,97 7,84 TOTAL PARTIE FRANÇAISE. . . . 45,35 38,45 34,97 36,87 34,03 26,29 TOTAL GENERAL 28,78 24,59 22,23 21,45 20,11 15,85 situation sur le marché belge est devenue dramatique. Les films français sont maintenant tombés à 15,85 de l’ensemble des programmes. André Ullmann, revenant d’Anvers, de Bruxelles et de Liège l’année dernière, avait poussé un cri d’alarme dans notre numéro du 7 décembre 1946. Il demandait un accord entre les importateurs, un choix raisonné des films, une publicité + CRISE EN GRANDE-BRETAGNE Par suite du manque de films américains sur le marché anglais, les exploitants de GrandeBretagne redoutent, quant au renouvellement de leurs programmes, une situation difficile qui provoquerait, dès cet été, la fermeture de leurs salles. Ces craintes rendent malaisés certains aspects de l’industrie cinématographique et c’est ainsi que les négociations en cours concernant les salaires des employés des salles anglaises se sont vu ajournées jusqu’à la fin de l’année. ^inrrnrrs DU JEUDI •h On reparle à Washington d’un procès qui met aux prises depuis dix ans la Cour Suprême de Justice et les cinq Major-Companies : Paramount, Loew, RKO, Warner Bros., Fox, au nom de la loi anti-trust. Le gouvernement voudrait les obliger à vendre leurs circuits qui, en 1945, contrôlaient 3.137 cinémas et occupaient 70 % des programmes dans les salles d’exclusivité des 92 pilles d’U.S.A. de plus de 100.000 habitants. 4* Sirena, film tchèque primé à Venise sera présenté sous l’égide du Comité Français du Festival Mondial de la Jeunesse, dimanche au Palais de Chaillot, à 20 h. 30. 4* Michèle Morgan venant de Londres est à Paris où elle séjournera une semaine avant d’aller à Rom,e tourner Fabiola. 4* Claude Dauphin envisagerait de donner sa démission au Syndicat des Acteurs pour protester contre sa non-convocation à la conférence de presse donnée par ce groupement. des salles belges. Nos exclusivités dominaient à Bruxelles, à Liège. En version originale nos films sortaient dans les plus grandes salles d’Anvers. Cependant, le nombre de grands films français importé en Belgique, en 1947, s’élève à deux cent dix. Nous sommes tombés de 27 à 18 à Bruxelles, de 46 à 21 à Liège, de 6 à 4 % à Anvers. MORT D’EDWARD STIRLING C’est avec tristesse que l’on a appris la mort, à Paris, de l’acteur britannique Edward Stirling, grand ami de la France, dont les émissions à la Radiodiffusion Française étaient fort écoutées. Né à Birmingham le 26 mai 1891, Edward Stirling joua en Angleterre de nombreuses pièces de Shakespeare et Bernard Shaw puis vint s’installer en France vers 1922 où, ayant créé les English Players, il parut sur la scène du théâtre Albert I'r, aujourd’hui Charles de Rochefort. Retourné à Londres en 1940 il revint à Paris dès la Libération comme directeur de l’E. N. S. A. et fit à la Radio de nombreuses émissions. Stirling tourna peu en France. Son dernier rôle fut celui du majordome dans L’Aigle , Deux Têtes. Voici d’ailleurs un texte écrit par Jean Cocteau en cette triste occasion : « Stirling tournait avec nous L’Aigle à Deux Têtes. C’était son dernier plan. Il parlait près de l’appareil et reculait. Je fis remarquer à mes interprètes combien ce plan si simple était extraordinaire. Stirling s’y évanouissait dans le vide. Le lendemain j’apprenais sa mort. Cet artiste impeccable était mort, place de la Bourse, après avoir fini son travail. Nous l’aimions tous et nous exprimons à sa femme et à sa fille notre profonde tristesse. » Services spéciaux du CNC Les bureaux de la sous-direction des Services Sociaux du Centre National de la Cinématographie (sous-directeur M. Raymond Le Bourre) sont installés depuis le 19 janvier 1948, 1, avenue Hoche. Tél. : CARnot 19-98 et 30-82.