La Cinématographie Française (1948)

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■ |llllllllllllllllllllllllllllllllllllill!lllill^ I N" 1244 1 | 31 JANVIER 1948 | ^iiiiiniiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiP [Hllimm XXXXXXXK: revue hebdomadaire nmmmimiTYTi L£S BENEFICES ETRANGERS BLOQUÉS PEUVENT S’INVESTIR DANS LE CINÉMA ITALIEN Une circulaire datée du 24 décembre 1947 émanant de l’Office Italien des Changes et destinée à la Banque d’Italie et à toutes les banques autorisées à commercer avec l'étranger, annonce que le ministre du Commerce Extérieur autorise jusqu’au 31 décembre 1948, l’importation de tous films étrangers et le réemploi de leurs bénéfices en investissements dans les établissements cinématographiques italiens, dansées co-productions ou productions de film. les bénéfices peuvent également servir, avec l’autorisation de l’office des changes, à régler les dépenses causées par le séjour de directeurs ou de general-managers en Italie ainsi qu’à assurer le fonctionnement des agences et l’entretien de représentants en Italie. D’une façon générale les bénéfices des films importés seront évalués en lires et rassemblés dans un compte spécial « compte cinématographique » ouvert dans une banque autorisée à commercer avec l’étranger. Ce compte sera établi avec l’autorisation de l’office des changes italien selon les règlements en vigueur au nom de la firme importatrice étrangère. Ces bénéfices, avec l’autorisation du ministère du commerce extérieur (Direction générale des échanges avec l’étranger) pourront être employés 1) à des investissements dans l’équipement d’établissements cinématographiques italiens déjà existants. 2) à des co-productions italiennes. La part du capital étranger peut atteindre 80 %’ du devis prévu par la production. Les bénéfices d’exploitation de ces co-pro RÉUNION EXTRAORDINAIRE DES DIRIGEANTS DU CINÉMA AMÉRICAIN A WASHINGTON New York. — M. Eric Johnston a convoqué pour jeudi 29 et vendredi 30 janvier à Washington tous les dirigeants des grandes compagnies cinématographiques américaines ainsi que les représentants en Europe de la Motion Picture Association of America. M, Fay Allport, chef européen de la M.P.A.A. et M. Franck McCarthy, son représentant à Paris et sur le continent, sont attendus incessamment. Cette réunion extraordinaire a pour objet d’étudier l’ensemble de la situation des films américains à l’étranger, particulièrement en Grande-Bretagne, en France et en Europe centrale. Des représentants officiels du Gouvernement des U.S.À. assisteront à cette conférence qui durera deux jours et qui a été organisée sous les auspices de la Motion Picture Export Association (et non de la M.P.A.A.), afin d’élargir les bases de discussion et de permettre aux producteurs indépendants qui n’appartiennent pas à la M.P.A.A. d’être également représentés. Ted Porter. ductions seront partages au prorata des investissements. 3) à des productions étrangères en Italie, sous réserve que le coût de la production ne dépasse pas le montant du « compte cinématographique ». Bans ce cas, la compagnie étrangère pourra recevoir en devises étrangères, sur les bénéfices d’exportation de sa production, une somme équivalente au montant des lires qu’elle a investies dans la production. 4) à l'achat de droits exclusifs de l'exploitation à l’étranger de films produits par l’industrie italienne. Cet achat peut être effectué « ferme » ou « au pourcentage avec minimum garanti ». Le montant de ce minimum doit être approuvé par le Ministère du Commerce extérieur et l’Office central de la Cinématographie. Cette circulaire, dont l’application ne concerne pas le Cinéma français puisque les bénéfices réalisés en Italie par nos productions sont librement exportables, va, par contre, faciliter considérablement les investissements américains dans les studios et les circuits d’exploitation italiens. Elle va inciter, également, les producteurs d'Hollywood, actuellement gênés par le coût élevé de la production en Amérique, à produire dans les studios italiens des films en plusieurs versions. Si l’on tient compte de l’attraction déjà exercée par l’Italie sur certains de nos meilleurs metteurs en scènes et vedettes, cela peut constituer une concurrence pour notre cinéma déjà en proie à de sérieuses difficultés. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA CONFÉDÉRATION La première assemblée générale statutaire de la Confédération nationale du Cinéma français s’est tenue avant-hier jeudi 29 janvier, 10 heures, salle Chaleil, 11. avenue Hoche. Nous donnons, par ailleurs, le compte rendu de cette assemblée qui a traité des principaux problèmes intéressant l’industrie cinématographique française toute entière. (Lire notre article page 9.) M. DUFF C00PER REPRÉSENTANT DE KORDA EN FRANCE Londres. — On annonce que M. Duff Cooper, qui fut pendant la guerre ministre de l’Information et ensuite ambassadeur de Grande-Bretagne en France jusqu’à ces dernières semaines, vient d’entrer dans l’organisation de Sir Alexandre Korda. Sir Alfred Duff Cooper sera président d’une nouvelle compagnie qui assumera la préparation des productions Korda pour leur exploitation en France, qu’il s’agisse de version doublée ou de films sous-titrés. Cette compagnie s’occuperait éventuellement de productions anglaises et peut-être aussi françaises qui seraient réalisées dans les studios français. M. Duff Cooper s’installera à Paris. François Périer et Colette Richard dans LA VIE EN ROSE. (Prod. : Les Films R. Ploquin. BEL ÉLAN DE SOLIDARITÉ EN FAVEUR DES SINISTRÉS DE L'EST Il faut des heures pénibles comme celles que vient de vivre l’Est de la France, pour se rendre compte de la grande solidarité qui règne au sein même de la famille du cinéma. Dès le lendemain de la catastrophe, M. Jung, président de l’Amicale de la Corporation Cinématographique de l’Est, et président du Syndicat des Directeurs de cette région, alerta d’urgence toutes les bonnes volontés. En quelques jours, 100.000 francs furent réunis pour venir en aide aux plus nécessiteux. Quelques directeurs de salles sinistrées ont laissé leur part de secours à ceux qui en avaient plus besoin. De son côté, M. André Pontet, président du Syndicat des Distributeurs de l’Est, a fait appel à plusieurs maisons de distribution, qui ont répondu sans tarder. Voici la première liste des donateurs : M. Sandaucourt 5.000 » Films Braunberger 1.000 » Les Films Lauzin 1.000 » U. F. P. C 5.000 » Lutetia 5.000 ;> ’ Films Essec 1.000 » France-Films 3.000 » M. André Pontet 5.000 .» Ciné-Technique de l'Est 5.000 » Victory Films 5.000 » Gray-Films 5.000 » C. C. F. C 5.000 » Vog 5.000 » M. Robert, directeur des Films Vog. . 1.000 » Consortium de Production 10.000 » Consortium du Film....’ 7.000 » Distributeurs Associés 5.000 » Les Films Rivers 5.000 » Francinex 10.000 » Cinéma de France 5.000 » Constellation 5.000 » Pathé 10.000 » A. G. D. C 10.000 » C. P. L. F 10.000 » Védès 7.000 » M. P. Didelot 500 » M. Vaulhe 1.000 » M. Gerhing (Pathé) 1.000 » M. Dam (A.G.D.C.) 1.000 » M. Deutchmann (M.G.M.) 1.000 » Personnel de l’Agence Fox de Nancy. 1.300 » M. Plouchard (Ciné-Sélection) 1.000 M. Saussol (Bastardie) 1.000 » Total 143.800 » Voici, d’autre part, relevée à ce jour, la liste, peut-être incomplète des sinistrés.