La Cinématographie Française (1948)

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8 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ment administré. Il ressort en effet que un tiers pas été entamés. Sur 17.758.400 francs de crédit, environ du budget n'a pas été dépensé. Il nous il n'a été dépensé que 1.150.000 francs. faut expliquer cette différence : Il a été dit et écrit que dans l’état actuel de ÉTAT DU BUDGET DU CENTRE AU 31-12-47 CRÉDITS DÉPENSES DIFFÉRENCE Irr Section 74.608.000 » 48.632.257 » 25.975.942 » IIe Section 72.102.200 » 40.224.308 » 31.877.892 TOTAL 146.710.2C0 » 88.856.565 57.853.834 » Au 31 décembre 1947 plus de 57 millions du budget prévu sont disponibles. En fait, il faut admettre que dix à quinze millions devront être versés dans les mois à venir pour régler des dépenses faites au titre de l’exercice 1947 et dont les factures ne sont pas encore parvenues au Centre. On voit donc qu’une quarantaine de millions de francs n’auront pas été dépensés. Ces économies ont été réalisées faute de trésorerie. En effet, les cotisations professionnelles n’étant pas parvenues au Centre National celui-ci a dû réduire ses dépenses et notamment sur le chapitre du contrôle des recettes. C’est ainsi qu’il n’existe que sept contrôleurs au lieu des dix-huit prévus. Il est évident que de là ne provient pas toute la différence mais ceci a entraîné cela. Il faut admettre en effet que les bordereaux de l’exploitation étant parvenus en nombre limité, le personnel de contrôle nécessaire à une vérification rigoureuse n’a jamais été au complet. Il en est de même pour le matériel et pour toutes les dépenses inhérentes à l’installation de locaux, aux frais de premier établissement, etc. Enfin ces différences proviennent, pour une large part, des crédits prévus aux chapitres' « Diffusion de Films d’information » et « Production de Films d'information et Educatifs », qui n’ont à peu près l'industrie cinématographique française, il était assez paradoxal que cette industrie se paie le luxe d'un organisme ayant un budget annuel de 150 millions. On vient de voir que l’industrie elle-même n’est censée fournir, par ses cotisations, qu’un tiers environ de ce budget. 11 est indéniable que cette part ne devrait en aucune façon lui être demandée, l’Etat grevant déjà assez lourdement son budget par les taxes et impôts dont il accable l’industrie, sans encore lui imposer quelques cinquante millions supplémentaires. Il n’en est pas moins vrai que la majorité des sommes non dépensées par le Centre National au titre du dernier exercice ne provient que d’un contrôle réduit des recettes. Producteurs et distributeurs français demandent un contrôle plus strict ( cf l’article de M. Lucien Masson publié dans son dernier numéro). Or le Centre National consulte fréquemment le Conseil Paritaire. On comprend assez mal une situation semblable d'où la logique semble être exclue. Est-ce bien dans l’intérêt de l’industrie toute entière? Il est permis d’en douter. Nous croyons également intéressant de préciser que le chapitre « Subventions aux organisations cinématographiques » comprend les organismes suivants : Nous apprenons que les copies 16 mm. du grand film en couleurs Le Chevalier Carbancito, distribué par Héraut-Film, 81, boulevard Haussmann, sont dès maintenant disponibles. Nous rappelons que la Société Héraut-Film distribue une importante sélection de films en format réduit, parmi lesquels Le Gardian, Dernière Chance, Marie-Louise, Copie Conforme, Le Charcutier de Machonville, L'Inspecteur Sergyl, etc. Joan Crawford et Melvyn Douglas dans EMBRASSONS LA MARIEE, édité en 16 mm. (Dist. : Columbia.) SUBVENTIONS AUX ORGANISATIONS CINÉMATOGRAPHIQUES LIBELLÉ CRÉDITS DÉPENSES TOTALES DIFFÉRENCE Commission Supérieure Technique du Cinéma ....... 7.800.000 5.650.000 2.150.000 » Institut dqs Hautes Etudes Cinématographiques 13.728.500 » 13.728.500 » Cinémathèque 9.299.000 » 9.299.000 » Institut de Cinématographie Scientifique 1.395.000 » 1.395.000 » Associations diverses (Fédération des Ciné-Clubs, Ciné-Jeunes, Cendrillon, etc.) 837.000 » 835.500 » 1.500 » TOTAL 33.059.500 » 30.908.000 » 2.151.500 » Il n'est pas indifférent de constater que 31 millions ont été versés, à ces différents organismes, par le Centre National, sur son budget initial. Ne serait-il pas plus logique que l’I.D.H.E.C., par exemple, soit subventionné par le Ministère de l’Education Nationale? — et la Bibliothèque nationale est-elle subventionnée par l’Industrie du livre ? Pour terminer ce rapide exposé disons enfin que le budget prévu pour l'exercice 1948 est assez sensiblement inférieur à celui de 1947. Ces prévisions toutefois ne seront valables que pour autant que le franc sera stable. Laurent Ollivier. 4* Une projection privée du film italien Vivre en Paix, qui vient de commencer sa douzième semaine d’exclusivité au Curzon de Londres, a eu lieu devant le Roi et la Reine d’Angleterre et sur leur demande à l?:t r résidence de Sandringham. yne scène émouvante du film de Fritz Lang : LES BOURREAUX MEURENT AUSSI. (Dist, ; Films R, ftiçhçbé,) NOUVEAUX PROGRAMMES M.G.M. EN FORMAT RÉDUIT M.G.M. format réduit a entrepris l’édition d'une nouvelle formule de programmes destinés à servir de moyen de pénétration pour le film éducatif. Ces programmes, au nombre de trois, qui seront renouvelés périodiquement, sont composés de shorts dont les sujets ont été choisis pour leur valeur éducative et distrayante. La durée de ces programmes est de 45 rri nutes. Ils sont précédés du générique : « Qu'en pensez-vous? ». Ils sont destinés surtout aux universités, patronages, clubs et associations diverses. Premier programme : Le Cirque en Vacances, vie des gens de cirque à l’entraînement; Fièvre Jaune, découverte du vaccin de la fièvre jaune: Bagatelles pour une Victoire, description et utilisation des petits faits qui ont contribué à gagner une guerre; Masque de Fer, historique, examen des différentes hypothèses permettant d'identifier quel fut l’homme au masque de fer. Deuxième programme : Tir à l’Arc, rétrospective de ce sport; Secours de la Météo, scientifique, moyens et buts de la météorologie: Bagatelles d’importance, histoire et science, relation de découvertes célèbres engendrées par des pefaits; Le Brave des Braves, histoire, vie et mort du Maréchal Ney. Troisième programme : Aimez-vous patiner. sport et art du patinage; Strobophoto graphie, scientifique, photographie à l’ultra-ralenti; La Pêche au Saumon, sport et voyage, mode de pêche du saumon: Léonard de Vinci, historique et biographie de Léonard de Vinci. Le premier programme a été expérimenté avec une caravane organisée dans toute la France par les Eclaireurs de France et la réaction du public a été concluante.