We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.
Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.
NOUVELLES DU JEUDI
raphie rrmmiiiiiiiiiiiiiiia
iSE
L ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA CONFÉDÉRATION NATIONALE
(Suite de
C'est le jeudi 29 janvier que la Confédération Nationale du Cinéma Français, fondée le 12 juillet 1946, a tenu sa première assemblée statutaire.
Au bureau avaient pris place : MM. Remaugé, Président; Frogerais, Lelong et Trichet, Viceprésidents; De Hubsch, Trésorier; Weil-Lorac, Délégué général; Hamelin, Secrétaire générai.
M. Remaugé donna la parole à M. Hamelm qui fit la lecture du rapport moral.
La Confédération a mené son action sur trois plans principaux : Profession, Centre National et Pouvoirs publics.
Dans le cadre de la profession, elle a collaboré à l’établissement du plan Monnet du Cinéma, organisé la campagne contre les impôts et obtenu un premier aménagement fiscal. Enfin, elle a mené au sein de la profession des négociations qui ont eu pour résultat de régler à la satisfaction de tous, la question des salaires et des prix de la pellicule et des travaux de laboratoires. Restent en discussion la S.A.C.E.M. et la définition de la recette nette.
Vis-à-vis du Centre National, la Confédéra
le; page 5.)
tion continue à revendiquer son droit à la liberté. Elle reconnaît pourtant le travail utile mené par le Conseil paritaire. Elle souhaite que le Centre soit transformé en Direction au sein du Ministère de l’Industrie et du Commerce et demande que le contrôle des recettes soit confié à un organisme autonome.
Vis-à-vis des Pouvoirs Publics, la Confédération est intervenue pour le rattachement du Cinéma au Ministère du Commerce et de l’Industrie. Elle a enfin suscité la création de la Commission Interministérielle.
Le rapport moral fut adopté à l'unanimité ainsi que le rapport financier présenté par M. De Hubsch.
Le Président Remaugé prit alors la parole pour commenter certains passages du rapport moral et annonça que c’est grâce à l’action de la Confédération que le coefficient du prélèvement des producteurs, studios, laboratoires, distributeurs, exploitants à poste fixe n’est que de 0,50 % et non de 1 % comme il avait été prévu.
Le prélèvement des constructeurs est de 3 vo et des revendeurs 5 %. — Jacques Lamasse.
“LES PIEDS NICKELÉS” BURLESQUE FRANÇAIS
Projeté en « preview » l’autre soir devant le public de la rive gauche, Les Aventures des Pieds Nickelés a mis la salle en joie.
Cet un excellent burlesque, qui s'aligne avec les films des Marx Brothers, mais dans un style purement français. Rellys, Maurice Baquet, Robert Dhéry, Pasquali forment une équipe tordante.
Nous saluons ce démarrage de notre production dans un genre de comique qui fut autrefois notre spécialité. Complimentons-en M. Pierre Braumberger, le producteur.
SYNDICAT DES PRODUCTEURS DE COURT MÉTRAGE
A la suite de la dernière assemblée générale, le Comité Directeur du Syndicat des Producteurs de Films Educatifs, Documentaires et de Court Métrage comprend les membres suivants :
MM. F. ARDOUIN, BOUTON, M. DE HUBSCH, E. LALLIER. LABRAUD, J. MINEUR, R. MILLET, M. PAULIS, R. RISACHER. J. SCHILTE, A. TADIE, YVONNET.
Le Comité Directeur a élu à son tour le Bureau du Syndicat, dont nous donnons-ci-dessous la composition ; Président : M. de HUBSCJ-I; Vice-Présidents : MM. JEAN MINEUR, ETIENNE LALLIER. JACQUES SCHILTZ; Secrétaire général : M. LEBRAUD: Trésorier : M. RENE RISACHER.
♦
“MONSIEUR VINCENT” reçoit le Grand Prix du Cinéma
A l’occasion de la remise du Grand Prix du Cinéma Français à leur film Monsieur Vincent, les sociétés productrices et distributrices E.D.I.C.U.G.C., A.G.D.C. avaient convié leurs amis et la presse à une réception organisée par l’U.G.P. dans les salons de l’Hôtel George-V à Paris.
M. Faul Dervaux, vice-président de la Société d’Encouragement à l’Art et à l’Industrie, qui décerne chaque semaine le Grand Prix, remit à M. Mauser, de l’E.D.I.C. et à M. Maurice Cloche, les plaquettes symboliques. M. des Fontaines, de l’U.G.C. et M. Pierre Fresnay, absents, ne purent recevoir en mains propres leur récompense.
Parmi les personnalités présentes, nous avons remarqué : MM. Acoulon, Lardez et Richard, de la S.O.G.E.C.; Puet, Gayraud. et Ballou, de l’U.G.C.; Lherm de l'A.G.D.C.; M. l’abbé Dewav
A la remise du Grand Prix du Cinéma décerné à MONSIEUR VINCENT, Maurice Cloche en compagnie de M. Dervaux, Vice-Président de la Société d’Encouragement à l’Art et à l’Industrie, et de M. Sandoz, Président de la Commission du Grand Prix du Cinéma.
(Prod. : E.D.I.C.-U.G.C. Distr. : A.G.D.C.)
rin, secrétaire général de la Centrale Catholique du Cinéma et de la Radio; MM. le comte d'Herbemont, Cravenne, Abel Gance, Gérard, Sandoz, Mmes Rosine Delamare, Germaine Dermoz, etc. — P. R.
Gala prochain de
“ La Bataille de l’Eau lourde ”
Nous avons annoncé dans notre dernier numéro que La Bataille de l’Eau Lourde serait présenté en soirée de gala au Théâtre National de l'Opéra, le jeudi 12 février, à 20 h, 45 précises, sous la présidence d’hon
Une scène du film LA BATAILLE DE L’EAU LOURDE réalisé par Titus Vibe Muller donc la première mondiale aura lieu le 12 février à l’Opéra. (Prod. : Le Trident-Héro-Film. Dist. : Filmsonor. )
heur et avec la présence effective de M. Vincent Auriol, Président de la République.
Cette grande manifestation suscite déjà un vif intérêt et revêtira un éclat exceptionnel. Chaque programme vendu dans la salle sera numéroté et tout acheteur pourra participer au tirage d’une tombola et aura une chance de gagner un collier de 300.000 francs.
Ajoutons que les parachutistes norvégiens, ceux-là mêmes qui ont permis de gagner « La Bataille de l’Eau Lourde », viendront à Paris à l’occasion de cette soirée et seront l’objet de grandes manifestations et réceptions officielles.
“ATTENTION A L’ESCROC”
A la suite du communiqué que nous avons inséré sous le titre « Attention à l’escroc » dans notre numéro 1243, le Secrétariat provisoire du Syndicat Général des Employés des Spectacles (C.G.T.) nous a envoyé cette lettre :
De manière à dissiper la confusion que cherche à créer une tendance qui ne possède pas d'autre moyen d’action que la calomnie, le secrétariat provisoire du Syndicat des Employés des Spectacles et le secrétariat fédéral protestent contre le fait que le texte inséré ne précise pas, à dessein, l’affiliation du dit « Syndicat des Employés des Spectacles ».
Ils tiennent à indiquer qu’il existe UN « Syndicat des Employés des Spectacles » adhérent à la Fédération Nationale du Spectacle (C.G.T.) et déclaré à la Préfecture de la Seine sous le numéro 5.364. Les responsables jusqu'à ces dernières semaines de ce syndicat ont cru devoir abandonner leurs tâches à la suite d’une assemblée générale dont ils ont falsifié les conclusions qui leur étaient défavorables.
Libre à eux de tenter de grouper une nouvelle organisation de quelques travailleurs troublés par leurs polémiques, mais les travailleurs du Spectacle leur dénient le droit d’user d’un titre usurpé et de parler au nom de ceux qu’ils ne représentent plus.
D’autres militants ont repris les responsabilités abandonnées par les démissionnaires. Les travailleurs conscients, et qui ont le souci de maintenir l’unité indispensable à la défense de leur profession, leur ont donné leur confiance, et ce sont les scissionnaires inspirateurs de cette soi-disant mise en garde qu’ils recevront « comme il convient ».
Les responsables de cette scission ont parachevé leur triste besogne en s’attribuant illégalement le matériel, les archives et les fonds du Syndicat qu’ils ont quitté, obligeant l’organisation à transférer provisoirement sa permanence au 213. rue Lafayette, 3° étage (tous les matins de 10 à 12 heures. Tél. : NORd 62-22).
Quant à la déclaration suivant laquelle ils « déclinent toutes responsabilités » sur les sommes d'argent remises au collecteur du Syndicat cégétiste, elle ne peut — en fonction de leur conduite passée — que rassurer ses adhérents sur la destination de leurs cotisations syndicales!
Un secrétaire : Charles Chézeau