La Cinématographie Française (1948)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ [TXXXXX3 CINE RAPIIIE ISE normes à l'enquête publique, les remanie conformément aux résultats de cette enquête et les transmet au Commissaire à la Normalisation, pour homologation. L’AFNOR est, en outre, consultée sur l’application des normes et sur l’octroi de dérogations aux normes obligatoires. De plus, dans un pays tel que le nôtre, le travail technique le plus remarquable reste lettre morte s’il n'est pas accompagné d’un effort d’information, de diffusion et de documentation. L’AFNOR s’attache à cette tâche. Elle compte 3.000 adhérents et augmente continuellement ce nombre. Elle édite et diffuse les normes homologuées ainsi que le catalogue des normes et ses additifs mensuels. Elle fait paraître une revue et des circulaires. L’AFNOR participe aux expositions techniques, organise des conférences, adresse des communiqués à la presse. Outre ces activités nationales, l’AFNOR représente la France à l'ISO (Organisation Internationale de Normalisation), effectue un travail très actif au sein des comités techniques internationaux et reste en liaison constante avec les associations nationales correspondantes de 36 pays étrangers. L'élaboration des normes embrasse les aspects les plus divers de la production. Les normes déjà homologuées sont réparties en classes intéressant toutes les branches de l’industrie. Cependant un grand nombre de problèmes restent dans l’ombre, et le progrès incessant des techniques multiplie les efforts à faire. L’industrie cinématographique, comme toutes les industries, a fait l’objet de travaux sérieux. Quoique ce travail soit loin d’être achevé, i semble intéressant de signaler ce qui a déjà été réalisé. Il existe 11 normes dont les travaux portent sur les films cinématographiques et le support de sécurité (NF S 24-001), les dimensions du film vierge de 35 mm. avec perforations arrondies dites « négatives », avec perforations rectangulaires dites « positives » (NF S 24-002, NF S 24-003) ; l'image négative (NF S 24-004); l’enregistrement sonore (NF S 24005); le tirage des copies d’exploitation (NF G 25-001), la copie d'exploitation <NF S 25002) ; le montage des copies d’exploitation (NF S 25-003); la projection de 35 mm. — fenêtre image et lecture sonore <NF S 26-001) projection .35 mm. — caractéristiques dimensionnelles des salles (NF S 27-C01): et enfin caractéristiques acoustiques des salles (NF 27-002). Nul doute que ces travaux ne s'amplifient, car l’industrie américains du cinéma appuie sa concurrence redoutable sur une normalisation notablement plus avancée; c’est une question de vie ou de mort pour le cinéma français que de se maintenir au niveau des progrès réalisés dans ce domaine. Notre objet était de présenter à nos lecteurs, aussi simplement que possible, les grandes lignes de l’organisation et des réalisations de la normalisation. Nous avons voulu ignorer les difficultés auxquelles se heurtent sans cesse les normalisateurs. Elles rendent leur tâche ardue et compliquent considérablement le mécanisme « productif » de la normalisation. Ce qu’il importe de démontrer, c’est la nécessité qu’il y a de faire appel à cette technique dans une économie quelle qu’elle soit, libérale, semi-dirigée ou dirigée. La normalisation, utile à l’industrie d’un pays riche, s’impose à celle d’une nation dont les ressources de bases ne suffisent pas à assurer une production « rentable ». Les grandes nations d'aujourd’hui l’ont bien compris, qui, dans les conjonctures critiques, ont fait largement appel aux normes. La France, avec l’organisation AFNOR, est donc maintenant parfaitement dotée pour le contrôle de son évolution industrielle et n’a plus rien à envier à ce qui se fait à l’étranger. G. Déroché. breuses années, présente comme caractéristique nouvelle, une limitation du temps d'attaque, ce qui élimine l’effet d’arrachement que produiraient des signaux de grande amplitude, annulant la polarisation trop rapidement. Le changement de lampe excitatrice, ainsi que l’équilibrage de l’exposition des deux traces sonores, dans le cas du push-pull. se font très rapidement grâce à un photomètre utilisant un amplificateur à courant continu parfaitement stable. la machine qui, au lieu de se trouver placé sur une baie à proximité, constitue le socle sur lequel repose la machine d’enregistrement. Les dérouleurs décrits ci-dessus existent en modèles pour pellicule de 35 mm. et pour pellicule de 16 mm., différant par la dimension des pignons et rouleaux, et, bien entendu, le système optique. Réenregistrement. — L’armoire de réenreg'Strement comporte un pré-amplificateur à égali Système d'enregistrement Western Electric. Vue des appareils ouverts. La machine d’enregistrement comporte un dérouleur dont la simplicité n'a d’égale que la qualité du défilement. Le mouvement se transmet du moteur par une chaîne silencieuse, ce Pupitre de réenregistrement Western Electric. qui facilite l’adaptation aux vitesses de rotation, variant suivant la fréquence d’alimentation, par simple changement d’un jeu de pignons, et sans nuire au défilement. Le dispositif d’entraînement de la pellicule au niveau du pinceau lumineux utilise le principe du volant entraîné, la pellicule tendue agissant sur un amortisseur à huile. Série 700. — L'équipement de la série 700 utilise la même machine d’enregistrement que la série 600. Il comporte toutefois une disposition différente du panneau de commande de sation variable et un dispositif de passage de boucle. Elle est munie du défileur à amortisseur à huile du projecteur Westrex, connu som. le nom de « hydro-flutter suppressor ». La table de mélange renferme les amplificateur ' et égaliseurs nécessaires pour réenregistrer un film dans les conditions optima. Une installation de réenregistrement de ce type vient d'être réalisée aux studios de Billancourt. Un appareillage d'enregistrement, série 60(1, sera bientôt installé aux studios de la Victorinc à Nice. Enfin, les studios de la Métro-GoldwynMayer utilisent depuis quelques mois une machine de la série 700, et le Service d’ Actualités de cette Société, une caméra du dernier mo dèle mentionné au début de l'article. En résumé, c'est toute une gamme d'appareil-; de haute qualité que. fidèle à sa tradition, la Western Electric Company met à la disposition des studios. -+ CRÉATION DUNE SOCIÉTÉ DE DOUBLAGE A LONDRES Londres. — Une société anglaise, au capital de £ 10.500. « Inter State Films ». vient de se créer pour l'exploitation du procédé spécial de doublage de William de Lane Lea « Lingual Synchrone ». Le président de la nouvelle compagnie est M. H. -S. Whiteside et les administrateurs Jack Raymond, William de Lane Lea. Richard Heinz. C.-Q. Steel et T.-A. Barnes. Une compagnie associée, « De Lane Lea Process Ltd », au capital de £ 100 a été fondée en même temps. Le procédé en question, déjà utilisé en France, a servi en Grande-Bretagne au doublage en anglais des films français ; Béatrice devant le Désir, La Cage aux Rossignols et quelques autres. — T. P. TECHNIQUE & MATÉRIEL