La Cinématographie Française (1948)

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♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦;♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦,♦ ♦♦♦♦.♦ UN ARRETE DU MINISTRE DE L'INDUSTRIE ET DU COMMERCE Application des dispositions du décret du 17 août 1946 relatif à l’exploitation en France des films cinématographiques impressionnés. Le Ministre de l’Industrie et du Commerce, Vu le décret n° 47-2157 du 13 novembre 1947 transférant au Ministre de l'Industrie et du Commerce les attributions concernant la Cinématographie; Vu la loi du 25 octobre 1946 portant création du Centre National de la Cinématographie; Vu le décret du 28 décembre 1946 portant règlement d’administration publique relatif aux modalités générales d’application de la loi susvisée; Vu le décret du 17 août 1946 relatif à l’exploitation en France des films cinématographiques impressionnés, ARRETE : Arhcle unique. — L’article 3 de l’arrêté du 17 avril 1947 portant application des dispositions du décret du 17 août 1946 relatif à l’exploitation en France des films cinématographiques impressionnés est modifié et rédigé comme suit : <■• Art. 3. — Des dérogations aux dispositions « de l’article premier du présent arrêté peu« vent être accordées par le Directeur du Cen« tre National de la Cinématographie aux -inté« ressés qui en feraient la demande. « Une commission composée de trois repré« sentants des syndicats patronaux de la pro « duction, de la distribution et de l'exploita « tion et de trois représentants des salariés « de la production, de la distribution et de « l’exploitation désignés par les organisations « syndicales les plus représentatives, doit être « réunie sous la présidence du Directeur géné« ral du Centre ou de son représentant, pour « donner son avis sur le bien-fondé de ces de« mandes ». Fait à Paris, le 3 février 1948. Le Ministre de l'Industrie et du Commerce. Pour le Ministre et par Délégation L’Inspecteur général : P. Dreyfus. ■î» La première mondiale de Ruy Blas aura lieu le 10 février au Rex de Marseille au profit de l’Entr’aide Française, des Prisonniers de Guerre, des sinistrés de Brest et des victimes des inondations de l'Est. Participeront au spectacle : Marie Dubas, Jimmy Gaillard, René Novam, Henri Martin et son orchestre. Ruy Blas passera aussitôt après au tandem Rex-Pathe-Palace. — P. -A. B. •ï» Le tandem Pathe-Palace-Rex a obtenu la semaine dernière les plus grosses recettes de Marseille depuis bien longtemps : 4.273.260 fr. en sept jours. CENSURE RENFORCÉE EN SARRE Avec l’installation du Haut-Commissariat Français en Sarre, le Parlement sarrois, ses ministres et son Président sont entrés en fonction. Déjà, le Cinéma français s’en aperçoit, à ses dépens, puisque la censure sarroise semble s’être renforcée d’une façon assez sévère. Pour le moment, la Commission de Censure est mixte; elle comprend des représentants des autorités sarroises ainsi que' des représentants du Haut Commissariat , Français. Il faut croire que les représentants sarrois ont pris nettement le pas sur les représentants français car si du point de vue politique on semble être plutôt large, le côté moral, par contre, paraît être la principale préoccupation des censeurs sarrois. Certains , films ayant obtenu un visa de censure par la Commission officielle, ont été interdits sur simple demande du Président du Gouvernement sarrois, M. Hoffmann. Il sera peut-être utile de faire rappeler aux autorités françaises que leur devoir en Sarre consistait à faire remplacer les mesures arbitraires inspirées par le régime de dictature par des mesures démocratiques. — M. C.-R. f BAISSE DE 28»/. SUR LES REVENUS ÉTRANGERS DES U. S. A. New York. — Les revenus des films américains sur les marchés étrangers, au cours de l’année 1947, sont estimés à cent millions de dollars, contre 138 millions en 1946. Cette différence de 38 millions de dollars représente une baisse de 28 %. Après The Overlanders et Eurêka Stockade, quatre autres films seraient réalisés en Australie par les Studios Ealing. ❖ Dans de nombreux bars et restaurants américains, la projection des films de 16 mm. et les réceptions de télévision se font une concurrence acharnée. M. Combefte, directeur de l’Eden de Toulouse grièvement blessé par des gangsters Après l'agression dont fut victime M. Azibert, directeur du Zig-Zag, à qui fut dérobé la recette de la soirée, un meurtre odieux vient encore de frapper la corporation du cinéma de notre ville. Hier soir dimanche, à minuit et quart, après avoir, comme d’habitude, fait sa tournée d’inspection avant la fermeture de leur cinéma I’Eden, quartier Saint-Cyprien, M. et Mme Combette se disposaient à rentrer chez eux, emportant la recette de la soirée, une trentaine de mille francs, lorsque en traversant le hall, deux individus masqués et armés se précipitèrent sur eux et tentèrent de leur prendre la sacoche. Mme Combette se recula dans un coin, cependant que son mari tentait de se réfugier dans le bar attenant au cinéma. C’est au moment où il s’apprêtait à refermer la porte qu’une , première balle, tirée par un des gangsters, le blessa au poumon gauche. Deux autres, tirées au travers la porte, le blessèrent à la main gauche. Perdant son sang en abondance, M. Combette se traîna péniblement dans l’arrière boutique où il s’affaissa. Aussitôt une ambulance le transporta dans une clinique de la ville où son état fut jugé très grave. On ne sait encore, à cette heure, si sa vie pourra être sauvée. M. Combette était très estimé dans la Corporation. De l’enquête en cours, il semble ressortir que les deux assassins seraient de nationalité espagnole. — Y. B. ❖ A Stettin, le Colisee, contenant 1.200 places, vient d’ouvrir. C’est l’un des plus grands cinémas de Pologne. •i» A Sofia, succès des films français : L’Enfant d'Amour, Douce et Petrus. Cary Grant et Ingrid Bergmann dans une scène de LES ENCHAINES (Notorious) qui sortira prochainement à Paris. (Dist. : üKO.) LE COMITÉ DE DÉFENSE DU CINÉMA FRANÇAIS GROUPE TOUTES LES ACTIVITÉS DU CINÉMA Pour la première fois dans l’histoire du Cinéma, toutes les branches de l’activité cinématographique, tant patronales qu’ouvrières, se trouvent unies dans un même comité avec les créateurs, techniciens, acteurs, critiques, pour assurer la Défense du Cinéma Français. Ce regroupement a permis, en attendant la constitution juridique du Comité de Défense du Cinéma Français et la réunion concomitante des « Etats Généraux » de la profession, la désignation d’une Commission composée des membres suivants : — Pour la Confédération Nationale du Cinéma Français : MM. Frogerais, de Hubsch, Lelong, Remaugé, Trichet, Weil-Lorac; — Pour le groupe des Auteurs, Acteurs, Techniciens Employés et Ouvriers : MM. Ardiot, Claude Autant-Lara, Charles Chézeau, Jacques Dumesnil, Froment, Marcel L’Herbier, Charles Spaak, René Sylviano; — Pour le groupe des personnalités apportant leur patronage au Comité : MM. Gérard Bauer, Roger-Ferdinand, Etienne Gilson, René Jeanne, Marcel Pagnol et Albert Willemetz. Le Comité a tenu sa première conférence de presse vendredi dernier sous la présidence de M. Marcel L'Herbier. M. Claude Autant-Lara donna lecture du premier manifeste dans lequel le Comité expose la tragique situation du Cinéma et l’urgente nécessité de le défendre. Le manifeste réclame : 1° Que le programme national soit largement réservé à la production nationale et que la place laissée sur nos écrans aux films étrangers soit avant tout fonction de leur qualité; 2" Que, sur le plan national, les conditions faites à la production et à l’exploitation cinématographiques soient, dans leur ensemble, aménagées rapidement pour que puisse revivre une de nos plus importantes industries dont la paralysie actuelle a déjà provoqué un chômage massif et menacé gravemeiit l’équilibre des entreprises; 3° Que, sur le plan international, tout soit mis en œuvre pour faciliter la diffusion du film français et accroître son rayonnement à l’étranger. Le Comité entend faire épauler son action par les ciné-clubs et les spectateurs. Au cours de l’intéressant échange de vues qui suivit l'exposé, il fut affirmé à plusieurs reprises que le Comité de Défense du Cinéma se tenait soigneusement à l’écart de la politique, et ne professait aucune hostilité contre les productions étrangères. Enfin il a été spécifié que le Comité de Défense entendait seconder , les travaux de la commission interministérielle du cinéma. — J. L.