La Cinématographie Française (1948)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

12 rrxxxxi ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIVE RAPHIE ISE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦» Georges Marchai. Maria Casarès et Catherine Arley dans LA SEPTIEME PORTE. (Prod. : Hervé Missir et Cie. I)ist. : A.G.D.C.) LA SEPTIEME PORTE (A.) Drame psychologique (88 min.) A. G. D. C. Origine : Française. Prod. : Hervé Missir et Cie, 1946. Réal. : André Zwobada. Auteurs : Scén. et adapt. de Jean Aurenche, d’après un conte marocain ; dial, de Pierre Bost. Chef-Opérateur : Marcel Grignon. Musique : Georges Auric. Décors : Raymond Gabutti. Dir. de Prod. : Jean-Charles Carlus. Montage : André Laurent. Chef-Opérateur du Son : Louis Kieffer. interprètes : GEORGES MARCHAL, MARIA CASARES, AIME CLARIOND, de la Comédie-Française, Liane Daydé, André Glado, Catherine Arley, A. Bervil, G. Chamarat, J. Nossereau, J. Périer, Jean Servais. Première représentation (Paris) : 28 janvier 1948, « César », « Cinécran », « Impérial ». EXPLOITATION. Ce film est « un conte merveilleux et terrible. Un conte, peut-être, mais une histoire vraie, plus vraie que les histoires vraies ». Telle est l’explication qu'en a donné le scénariste. L’ac-, tion a pour cadre l’Afrique du Nord avec ses mystères. Les personnages sont des Arabes, mais les acteurs sont français : Georges Marchai, Maria Casarès et Jean Servais. SCENARIO. — Un jeune homme pauvre, Ali (Georges Marchai), hérite d’un pacha (Jean Périer). Mais défense lui est faite de franchir une des portes du palais dont il devient le possesseur. Ali enfreint cette interdiction ; en punition il connaîtra d’avance le déroulement de sa vie. Il rencontrera Leila, jeune enfant (Liane Daydé) qui, mystérieusement et en quelques secondes, deviendra femme et vieillira (Maria Casarès) . Puis il s’amourachera d’Aïcha (Catherine Arley) . Beaucoup plus tard, Ali se retrouvera seul dans son palais, vieil homme en proie aux déceptions et aux amertumes d’une vie amputée des illusions de la jeunesse. REALISATION. • — Bonne. Le scénario de Jean Aurenche est plein d’intérêt et la mise en scène de Zwobada, soutenue par les jolies photographies de Marcel Grignon, a beaucoup d’attraits. On remarque cependant quelques longueurs vers le milieu du film, destinées à permettre aux dialogues de Pierre Bost d’expliquer les réactions psychologiques des personnages. INTERPRETATION. — Georges Marchai a pris le physique d’un arabe et tient son rôle avec beaucoup d’assurance. Maria Casarès fait là une intéressante composition, avec un grand talent. Aimé Clariond et Jean Servais sont semblables à eux-mêmes. P. R. PAR LA FENETRE (A.) Comédie gaie (85 min.). CINE SELECTION Origine : Française. Prod. : L.P.C., 1947. Réal. : Gilles Grangier. Auteurs : Georges Neveux; adapt. de G. Neveux, A. Harfaux et M. Henry; dial, de G. Neveux et Alain. Chef-Opérateur : Maurice Barry. Musique : Georges Van Parys. Décors : Raymond Nègre. Dir. de Prod. : Robert Prévôt. Montage : Mme Denis. Chef-Opérateur du Son : R. C. Forget. Interprètes : BOURVIL, SUZY DELAIR, Michèle Philippe, René Dupuy, J. Barrère, Alerme, P. Faivre, Armontel, M. Dol, Y. Andréyor, F. Ellys. Première représentation (Paris) : 21 janvier 1948, « Apollo », « AubertPalace », « Empire », « GaumontThéâtre ». EXPLOITATION. — Comédie facile, construite autour d’une idée amusante, celle de l’irruption « par la fenêtre » d’un ouvrier peintre dans la vie privée des différents locataires d un immeuble. L’attrait principal en est le célèbre comique Bourvil qui est actuellement la vedette la plus populaire de la radio et de la scène. SCENARIO. — Pilou (Bourvil) recherche à Paris sa fiancée, Yvette. Il est peintre en bâtiment et refait la façade d’un immeuble. Il sauve la vie d’une locataire, Fernande (S. Delair), qui ressemble étrangement à Yvette. Fernande aime Albert qui la dédaigne et c’est pourquoi elle voulait se suicider. Pilou brise le mariage d’Albert avec une autre locataire et arrive à s’occuper de tout ce qui se passe dans la maison. Et c’est en quittant cette maison qu’il rencontrera, par hasard, celle qu'il cherchait depuis si longtemps. REALISATION. — Le point de départ était bon, mais la trame s avère trop ténue et la caméra s’essouffle assez rapidement. Les photos sont cependant bonnes malgré le manque d’extérieurs, et le montage est correctement réalisé: La meilleure réussite est l’enregistrement de la chanson qu’interprète Bourvil, avec de nombreux plans et un rythme bien adapté à celui de la rumba. Les dialogues sont drôles, mais les « mots » ne sont pas toujours inédits. INTERPRETATION. Bourvil s’adapte au cinéma et tout en conservant ses dons naturels commence à faire corps avec le film qu’il interprète. Suzy Delair est une partenaire possédant beaucoup de fantaisie. f ANALYSE CR1T1 DEUX SŒURS VIVAIENT EN PAIX (G.) (The Bachelor and the Bobby-Soxer) Comédie (95 min.) (V.O.-D.) RKO RADIO Origine : Américaine. Prod. ; Dore Schary, 1947. Réal. ; Irving Reis. Chef-Opérateur : Robert de Grasse. Musique : Leigh Harline. Dir. musicale : C. Bakaleinikoff. Dir. artistiques : Albert S. d’Agostino, Carroll Clark. Décors : Darrell Silvera, James Altwies. Dir de Prod. : Edgard Peterson. Interprètes : CARY GRANT, MIRNA LOY, SHIRLEY TEMPLE, Rudy Vallee, Ray Collins, Harry Davenport, Johny Sands, Don Beddoe, Lillian Randolph, Veda Ann Borg, Dan Tobin, William Bakewell, Irving Bacon, Ian Bernard, Carol Hughes, William Hall, Gregory Gay, Ransom Sherman. Première représentation (Paris) : 21 janvier 1948, « Caméo », « Marbeuf » . EXPLOITATION. — Comédie américaine dont la gaîté est due moins au fil très ténu de l’histoire qu’au talent des interprètes. Cary Grant, surtout, est extraordinaire de fantaisie et d’humour et c’est lui qui devra être crédité de la réussite du film que défendent, également avec brio, Shirley Temple et Myrna Loy. SCENARIO. — Suzan (S. Temple) s’est amourachée d’un jeune professeur (C. Grant). La sœur de Suzan est un juge austère (M. Loy) qui reconnaît dans le professeur un prévenu qu’elle a d’ailleurs acquitté. Suzan se rend un jour chez lui et sa sœur le menace de l’enfermer pour détournement de mineure. A moins qu’il ne consente à se prêter aux fantaisies de Suzan et à la suivre partout. Le résultat ne se fait pas trop attendre, la jeune fille se lasse de son pseudo-fiancé. Par contre, sa sœur s’est éprise de lui et grâce à un parent compréhensif, le juge et le professeur uniront leur vie. REALISATION. — Très sobre et sa qualité technique provient plus d’un métier sûr que d’une volonté bien déterminée. Tentative d’aération du film, condamné par le sujet aux décors de studios, par une course en sacs qu’une conception différente du montage aurait rendlue plus amusante. L’apparition de Cary Grant en armure étincelante est une des trouvailles les plus ingénieuses. INTERPRETATION. — Cary Grant a suppléé aux gags et aux situations drôles qu’on attendait et ce doit être là sa meilleure création. Shirley Temple joue avec fantaisie et poursuit avec intelligence une carrière qu’on aurait pu croire interrompue par la disparition de la petite fille aux fossettes. Myrna Loy est une interprète au jeu très sûr et très fin. — J. H. Danny Kane aux prises avec un représentant de la force publique. LE JOYEUX PHENOMENE. (Dist. : RKO.) € ANOINE Château, Bagnolel AVRON 08-85 FAUTEUILS pour Salles de Spectacles LES CONSPIRATEURS (A.) (The Conspirators) Drame d’aventures (101 min.) (V.O.-D.) WARNER BROS Origine : Américaine. Prod. : Jack Chertok, 1944. Réal. : Jean Negulesco. Auteurs : Scén. de Vladimir Pozner et Léo Rosten ; dial, additionnel de Jack Moffitt, d’après le roman de Frédéric Prokosch. Chef-Opérateur : Arthur Edeson. Musique : Max Steiner. Dir. musicale : Léo F Forbstein. Dir. artistique : Anton Grot. Décors : Walter Tilford. Conseiller technique : Henry Da Silva. Montage : James Leicester. Chef-Opérateur du Son : Robert B. Lee. Interprètes : HEDY LAMARR, PAUL HENREID, Sydney Greenstreet, Peter Lorre, Victor Francen. Première représentation ( Paris) : 28 janvier 1948, « Ritz », « La Royale », « Royal-Haussmann-Méliès. EXPLOITATION. — Sur le thème de la Résistance et de l’Espionnage en territoire neutre pendant la guerre, les Américains ont construit un curieux scénario qui plaira aux amateurs du genre. SCENARIO. — Vincent Van Der Lyn (Paul Henreid), résistant hollandais recherché par les nazis, parvient à quitter son pays et arrive sans encombre — avec certaines facilités même, semble-t-il, — à Lisbonne. Là, il fait la connaissance d’une femme mystérieuse Irène (Hedy Lamarr), épouse de Von Mohor (Victor Francen), diplomate nazi qui sympathise avec un groupe de conspirateurs évadés de divers pays occupés d’Europe. L’un de ceux-ci est assassiné dans la chambre d’hôtel de Vincent alors que ce dernier se trouvait en compagnie d’Irène. Vincent est arrêté par la police portugaise ; il s’évade ; s’explique devant ses pairs, dont le chef, Quintanilla (Sydney Greenstreet), est assisté de Bernazsky (Peter Lorre). Enfin, après bien des complications et explications inutiles, Vincent, ayant démasqué et tué le , traître Von Mohor, retournera en pays occupé, combattre pour la cause, après avoir longuement embrassé Irène. REALISATION. — Le scénario, base de tous films, semble avoir été particulièrement .étudié, ici, pour résumer toutes les situations dramatiques du style Hollywood. Tout y est, même la scène tragico-sentimentale, sur une terrasse, la nuit, avec au loin la mer. Cependant de nombreuses scènes intéressent par un rythme rapide et une action mouvementée. Une longue scène angoissante achève le film. INTERPRETATION. — Les acteurs ont prêté leur visage à des personnages sans psychologie. Hedy Lamarr a depuis longtemps perdu le naturel qui fit son succès dans Extase ; Paul Henreid s’est créé un visage de circonstance. — P. R. PKODUCTIOIV MAKOCAI.X’E •J» Kenzi, la production Salam réalisée par Vicky Ivernel et Simone Berriau en langue arabe, a été fort apprécié du Sultan du Maroc dans les jardins duquel il avait été d’ailleurs réalisé. Ce film, qui augure bien de la future production marocaine, sera le premier à être distribué sur une glande échelle dons le Moyen-Orient et aux Indes ;-.r glaises.