La Cinématographie Française (1948)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

trrrrrzxTTYTTTZT. ♦♦♦♦♦♦♦ CIIVEiV^Sl,.^PniE CXXXXXXTXXXXXXXXXXXXXXn }VE DES FILMS #= Bette Davis et George Brent dans LE GRAND MENSONGE. (Dist. : Warner Bros.) LE GRAND MENSONGE (A.) (The Great Lie) Comédie psychologique (107 min.) (107 min.) (V.O.-D.) WARNER BROS Origine : Américaine. Prod, : Warner Bros, 1941. Réal. : Edmund Goulding. Auteurs : Scén. de Lenore Cofïee, d'après le roman de Polan Banks. Chef-Opérateur : Tony Gaudio. Musique : Max Steiner, sous la direction de Léo F. Forbstein. Dir. artistique : Cari Jules Weyl. Montage : Ralph Dawson. Chef-Opérateur du Son : C. A. Riggs.' Interprètes : BETTE DAVIS, GEORGE BRENT, Mary Astor, Lucile Watson, Hattie McDaniel. Premère représentation (Paris) : 21 janvier 1948, « Elysées-Cinéma ». EXPLOITATION. — Sur un sujet assez conventionnel, le réalisateur, Edmund Goulding, dont on a vu, il y a quelque temps, Nous ne sommes pas seuls, avec Paul Muni, sait éviter le mélodrame tout en donnant des scènes d’où se dégage une puissante émotion. II est aidé par la très grande comédienne Bette Davis. SCENARIO. — Pierre Van Allen (George Brent) , pilote un peu fantaisiste, a épousé Sandra (Mary Astor), pianiste très connue. Il ne tarde pas à regretter ce mariage trop rapide et s’aperçoit qu’il aime Maggie (Bette Davis), une de ses amies d’enfance. Il la rejoint et, pendant ce temps, son avocat découvre que son mariage est nul, Sandra n’étant pas encore divorcée. Il épouse Maggie et part en expédition. Celle-ci est peu après considérée comme perdue. Sandra attend un bébé. Maggie veut élever l’enfant de Pierre. L’artiste accepte. Pierre est retrouvé quelques mois plus tard. Il croit que Maggie est la maman du bébé. En présence de Sandra, Maggie confesse son mensonge à son mari, mais Sandra part leur laissant l’enfant. REALISATION. — Le réalisateur a moins cherché à montrer une technique savante qu’à diriger les personnages de son film. Il parvient ainsi à faire oublier la caméra. INTERPRETATION. — Depuis plusieurs années, Mary Astor ne fait que d’assez rares apparitions à l’écran. Elle est ici une artiste au caractère fantasque et passionné. George Brent a eu des rôles moins simples. Bette Davis domine ses partenaires et sa création est remarquable. — L. O. DU SANG SUR LA PISTE (G.) (Ti’ail Street) Film d’aventures (84 min.) (V.O.-D.) RKO RADIO Origine : Américaine. Prod. : Nat Holt, 1947. Réal. : Ray Enright. Chef-Opérateur : J. Roy Hunt. Musique : Paul Sawtell. Dir. musicale : C. Bakaleinikoff. Dir. artistiques : Albert S. d’Agostino, Ralph Benger. Décors : Darrell Silvera, John Sturtevant. Montage : Lyle Boyer. Interprètes : RANDOLPH SCOTT, ROBERT RYAN, Anne Jeffreys, « Gabby » Hayes, Madge Mereditli, Steve Brodie, Billy House, Virginia Sale, Harry Woods, Phil Warren, Harry Harvey, Jason Robards. Première représentation (Paris) : 16 janvier 1948, « Eldorado », « Le Lynx ». EXPLOITATION. — Les rivalités entre deux hommes d’une petite ville du Kansas, à la fin du siècle dernier, divisent la région en deux clans qui se livrent une lutte acharnée. Les meurtres, les coups de feu, les poursuites, les bagarres sont nombreuses dans ce film; un personnage comique met une note de gaieté dans cette histoire mouvementée. C’est un sujet banal, qui rappelle aux spectateurs les temps héroïques des premiers films américains. SCENARIO. — Dans le Kansas, aux environs de Libéral, les fermiers abandonnent peu à peu leurs terres où rien ne pousse faute d’eau; de plus, les cultures sont dévastées par le passage de troupeaux dirigés vers Libéral. Alan, qui a prêté sur hypothèque aux fermiers, est obligé de les rembourser, tandis que son rival Maury triomphe et espère se rendre acquéreur des terres dans des conditions avantageuses. Une rivalité amoureuse oppose également les deux hommes. Alan ayant découvert le moyen de rendre les champs fertiles appelle à son secours les fermiers et, soutenu par le chef de police Masterson, se défend victorieusement au cours d’une bataille en règle contre les cow-boys et Maury. REALISATION. — L’intrigue ne réussit pas à passionner, bien qu’elle soit traitée avec tout le mouvement et l’imprévu désirables. Il y a un excès de meurtres, de coups de revolver et de bagarres dans le traditionnel café-concert de la ville. INTERPRETATION. — Randolph Scott et Anne Jeffreys forment un joli couple, dont t’aventure sentimentale est un peu perdue dans les incidents multioles du scénario. Les autres interprètes s’acquittent consciencieusement de leur tâche. G. T. FAITES VOTRE DEVOIR: Adhérez sans tarder et faites adhérer votre personnel è L’ENTRAIDE DU CINÉMA qui me! à la disposition de ses membres : Son service gratuit de renseignements et conseils Sa revue mensuelle Sa Caisse de secours 62, rue François-l,r, 62 — PARIS (8°) ÉLY. 71-81 ETOILE DE BALLETS (G.) Comédie (110 min.) (V.o.) DISMAGE Origine : Russe. Prod. : Sovexportfilm, 1946. Réal. : A. V. Ivanovsky. Auteurs : Scén. de A. Erlich et A. V. Ivanovsky. Chef-Opérateur : A. Kaltzaty. Musique : Pouehkov. Scènes de ballets sur la musique de Tehaïkovsky. Maître de ballet : V. Ponomarev. Dir. artistique : S. D. Vassiliev. Décors : I. Makhlis. Dir. de Prod. : E. Khaioutine. Montage : P. Pain et E. Orlova. Chef-Opérateur du Son : P. Vitzinsky. Interprètes : M. REDINA, V. GARDINE, G. OULANOVA, V. Préobrajensky, N. Iastrébova, N. Boldireva, C. Adachevsky, A. Orlov, F. Kourikhine, A. Nélidov, A. Trichko, M. Komaletdinov. Première représentation (Paris) : 7 janvier 1948, « New York ». EXPLOITATION. — Ce film soviétique est une comédie destinée avant tout à faire évoluer de gracieuses ballerines. Le Conservatoire et l’Opéra de Léningrad servent de cadre à une action sans rebondissement. On y danse deux ballets de Tchaïkowsky : Le Lac du Cygne et la Belle au Bois Dormant et l’on y entend un ténor à la voix chaude. SCENARIO. — Le jeune chanteur Oserov (Victor Gardine), retour du front, fait la connaissance de deux petits « rats » : Natacha (Mira Redina) et Olga (Nona Iastrébova), qui rêvent de devenir étoile de ballet. Natacha aime son art et désire le moderniser. Olga rêve d’un succès facile sur les planches. Oserov répète avec son professeur, qui aime sa voix, mais trouve que le chanteur manque de sentiment et s’admire trop. Natacha, en amie, console Oserov attristé par ce jugement. A quelque temps de là, Natacha subit un échec à un examen auquel Olga triomphe. Natacha recherche le réconfort auprès d’Oserov, mais ce dernier est contraint de . se rendre à un récital et la délaisse. Celle-ci est très dépitée et boude. Les jours passent et vient celui du gala de fin d’année. Avant d’entrer en scène, Natacha reçoit une lettre d’Oserov qui part pour Moscou. Toute en larmes, elle danse le ballet de Tchaïkowsky et remporte un gros succès. Oserov n’est pas parti et l’applaudit lui aussi. REALISATION. — Bonne. Action assez lente, soutenue par quelques mouvements d’appareils. Beaux plans mettant bien en valeur les scènes de danse. INTERPRETATION. — Bonne également. Les deux jeunes ballerines dansent avec beaucoup de grâce et Victor Gardine possède un bel organe. — P. R. Hedy Lamarr et Paul Henreid dans LES CONSPIRATEURS. (Dist. : Warner Bros.) Une scène du film letton L’EVADE DE LA POTENCE (Sinovia). (Dist. : Panthéon-Dist. ) L’EVADE DE LA POTENCE (G.) (Sinovia) Film sur la Résistance lettone (90 min.) (V.O.) PANTHEON-DISTRIBUTION Origine : Russe. Prod. : Sovexportfilm, 1946. Réal. ; Alexandre Ivanov. Auteurs : Scén. de F. Knorré. Chef-Opérateur : V. Rapoport. Musique : V. Pouehkov. Dir. artistique : S.D. Vassiliev. Décors : M. Lévine, E. Slovtzova et V. Bakounine. Dir. de Prod. : I. Poliakov et V. Besprozvanny. Montage : G. Goussev. Chefs-Opérateurs du Son : L. Walter et V. Tchérémoukhina. Interprètes : O. JAKOV, I. Saveliev, M. Domachéva, L. Smirnova, N. Guippius, V. Vanine, A. Pétoukhova, V. Merkouriev, L. Soukharevskaya, G. Mitchourine, V. Politzeïmako, G. Spiegel, Y. Ototzky. Première représentation (Paris) : 16 janvier 1948, « Studio de l’Etoile ». EXPLOITATION. — Ce film, qui exalte la courageuse résistance des Lettons à l’occupation allemande, est également un drame d’action extrêmement prenant. C’est ainsi que cet élément attractif : « Premier film réalisé dans les studios de Riga » se double d’une réussite qui se traduira par un résultat commercial très appréciable. SCENARIO — Yanis (O. Jakov) s’échappe du train qui le déportait en Allemagne. Il commet l’imprudence de retourner à sa ferme et est de nouveau pris. Mais il profite d’un attentat pour s’enfuir encore. Son frère, soldat de la Reichwehr, lui apprend la mort de sa femme et, de pacifiste convaincu, Yanis devient un farouche maquisard. Cependant, ni sa femme, ni sa petite fille ne sont mortes et les Allemands s’en servent pour attirer Yanis. L’organisation de Yanis ne se laisse pas prendre à cette ruse et les partisans iront délivrer les prisonniers de la Gestapo tandis qu’arrivent les troupes russes. REALISATION. — Scénario très bien construit et deux systèmes de Résistance, celui des partisans et celui du genre Père-Tranquille s’enchevêtrent habilement. Un rythme soutenu dans l’action compense quelque légère fixité, dans de rares occasions d’ailleurs, de la caméra. Très beaux extérieurs. Recherches intéressentes d’éclairages dans l’entrée en relation du héros avec le groupe de partisans. INTERPRETATION. — Oleg Jakov joue avec décision et simplicité, il incarne admirablement un homme de tous les jours amené, par les seules circonstances, à se conduire en héros. Toute l’interprétation est de cette même tenue, faite de sobriété et de sincérité. — J. H.