La Cinématographie Française (1948)

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20 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ cirntim*' ia£g$j&is RAPHIE SE [IIIIIIIIIIIIIIITXIIIII] # AMALYSE CRITIQUE DES FILMS (P,rn) f MADEMOISELLE S’AMUSE (G.) Comédie musicale (95 min.) CORONA Origine : Française. Prod. : Hoche-Productions, 1947. Réal. : Jean Boyer. Auteurs : Scén. orig. et adapt. de Jean Boyer; dial, de Serge Veber. Chef-Opérateur : Walter Wottitz. Musique : Paul Misraki. Scènes musicales et couplets de André Hornez. Décors : Jacques Colombier. Dir. de Prod. : Jean Darvey. Montage : Fanchette Mazjn. Chef-Opérateur du Son Lacharmoise. Interprètes : RAY VENTURA et son orchestre, GISELE PASCAL, BERNARD LANCRET, Randall, Jeanne Fusier-Gir, Georges Lannes, C. Gay. J. Batti, A. Poivre, Henri Salvador, Max Elloy. Première représentation (Paris) : 30 janvier 1948, « Colisée », « Eldorado », « Le Lynx », « Paramount ». EXPLOITATION. — Comédie musicale traitée sur un rythme allègre dans lequel se dépense l’orchestre Ray Ventura. Les musiciens-comédiensfantaisistes, bien connus des auditeurs de la Radiodiffusion française, attireront un nombreux public désirant les voir et les entendre. Gisèle Pascal est la séduisante vedette féminine. SCENARIO. — Christine Gibson (Gisèle Pascal) est la fille d’un richissime homme d’affaires américain qui admet ses fantaisies les plus saugrenues. Pour ses dix-huit ans elle veut un orchestre, en l’occurence, celui de Ray Ventura L’humeur trop capricieuse de Christine lasse vite tous les musiciens, qui préfèrent quitter l’orchestre plutôt qu’être aux ordres de cette enfant trop gâtée. Pourtant, tous l’aideront à sortir d’un d’un mauvais pas et son ex-fiancé (Bernard Lancret), après lui avoir administré une retentissante paire de giffles, trouvera en Christine une charmante jeune femme. REALISATION. — Jean Boyer, auteur du scénario et de la mise en scène, a réalisé ce film sans recherche particulière, mais il a su lui donner un rythme agréable et l'émailler de gags quelquefois drôles. INTERPRETATION. — Gisèle Pascal sait être tantôt charmante, tantôt exaspérante à souhait. Bernard Lancret est un jeune premier connu. Quant à Ray Ventura et les membres de son orchestre, ils sont à l’écran ce qu’il sont à la scène, d'excellents musiciens et de joyeux fantaisistes. — L. O. Bourvil et Paulette Dubost dans BLANC COMME NEIGE. (Prod. : L.P.C.) Roger Pigaut et Madeleine Robinson dans les FRERES BOUQUINQU ANT. (Prod. : Alkam-Radio Cinéma-U.G.C. Dist. : A.G.D.C. -Radio Cinéma.) CARAVANE DE L’ENFER (G.) (Painted Stallion) Film d'aventures en deux épisodes 1^ : Route de Santa-Fé 2» Saut de la Mort (180 min.) (D.) FILMONDE Origine : Américaine. Prod. : Republic Férial, 1937. Prod. associé : J. Laurence Wickland. Réal. : William Witney, Alan James, et Ray Taylor. Auteurs : Scén. orig. de Morgan Cox, Ronald Davidson ; découpages de Barry Shipman et Winston Miller, d'après une idée de Hal G. Evarts. Chefs-Opérateurs : William Nobles et Edgar Lyons. Montage : Murray Selden. Interprètes : RAY CORRIGAN, Hoot Gibson, Sammy Mac Kim. Première représentation (Paris) : 28 janvier 1948, « New York ». EXPLOITATION. — Western en deux épisodes. Nombreuses bagarres, poursuites et batailles. Indienne mystérieuse, étalon et puma dressés, donnent à cete production un caractère mouvementé et attractif, qui plait toujours à un public jeune. SCENARIO. — Le Gouvernement des Etats-Unis dépêche à Santa-Fé un plénipotentiaire chargé de mettre au point un traité de commerce avec le Mexique. Le lieu tenantgouverneur Mexicain et ses amis, pilleurs de diligences, essayent d’entraver sa mission en faisant attaquer sa caravane par des Indiens, des desperados et en lui suscitant des accidents. Une Indienne mystérieuse lui sauve chaque fois la vie. Après de nombreux incidents, force restera au droit. REALISATION. — Les batailles, poursuites, bagarres se succèdent sans arrêt sur un rythme haletant. Presque toutes les scènes sont en extérieurs dans un paysage tourmenté. La photographie est bonne, la technique sans grandes recherches. Quelques clous parsèment l'ensemble : attaque des Indiens, la garde du blessé par un puma, la délivrance du prisonnier par un étalon dressé, etc. Regrettons pourtant que plusieurs séquences soient projetées deux ou trois fois. INTERPRETATION.— Ray Corrigan, colosse au visage sympathique, fait preuve d’une grande virtuosité ; saut en voltige, plongeon à cheval, etc. Ses partenaires sont également d’excellents cavaliers et jouent avec beaucoup de naturel. — J. L. ROSIE L’ENDIABLEE (G.) (Sweet Rosie O’Grady) Comédie musicale (70 min.) Technicolor (V.O.) 20th CENTURY FOX Origine : Américaine. Prod. : William Perlberg, 1943. Réal. : Irving Cummings. Auteurs : Scén. de Ken Englund, d'après l'histoire de William R. Lipman, Frederick Stephani, Edward Van Every. Chef-Opérateur : Fred Sersen. Dir. musicale : Alfred Newman, Charles Henderson. Lyrics : Mack Gordon et Harry Warren. Danses réglées par : Hermes Pan. Dir. artistiques : James Basevi, Joseph C. Wright. Décors : Thomas Little. Dir. technicolor : Natalie Kalmus. Chefs-Opérateurs du Son : Bernard Freericks, Roger Herman. Interprètes ; BETTY GRABLE, ROBERT YOUNG, ADOLPHE MENJOU, Reginald Gardiner, Virginia Gray, Phil Regan, Sig Ruman, Alan Dinehart, Hobart Cavanaugh, Frank Orth, Jonathan Haie, Stanley Cléments, Byron Foulger, Lilyan Irene, Milton Parsons. Première représentation (Paris) : 7 janvier 1948, « Studio Universel ». EXPLOITATION. — Fantaisie composée de « blagues » incessantes que se jouent les deux personnages principaux et qui amènent avec habileté des numéros de chants et de danses bien réglés. Betty Grable, belle fille, excellente chanteuse, danseuse et comédienne agréable, mène le bal accompagnée des acteurs appréciés que sont Robert Young et Adolphe Menjou. SCENARIO. — Rosie (B. Grable) quitte l’Angleterre et son fiancé pour aller chanter et danser en Amérique. Elle est victime d’un journaliste, Sam Mac Gee (R. Young) qui L’a couverte de ridicule dans des articles sarcastiques. Pour se vênger. Rosie annonce son mariage avec Sam et fait publier des épîtres enflammées que celui-ci lui aurait écrites. C’est au tour de Sam d’être montré du doigt, mais il aura sa revanche. Rosie et Sam continueront leurs petites plaisanteries jusqu’au jour où ils tomberont dans les bras l’un de l’autre. REALISATION. — Très alerte et bonne dans son ensemble. Les chansons qui, trop souvent, alourdissent les productions de ce genre, sont ici parfaitement justifiées et dosées. Le technicolor est un appoint important dans ce film où les toilettes d’époque et, de scène gagnent à être vues autrement qu'en noir et blanc. INTERPRETATION. — Betty Grable est avec Rita Hayworth et Betty Hutton, un nouvel exemple du nombre important de jolies femmes made in U S A. qui, tout en étant des comédiennes acceptables, savent danser et chanter le mieux du monde. Robert Young joue avec beaucoup d’humour ,et semble même en avoir pris à Adolphe Menjou dont ce n'est pas la meilleure création. — J. H. PRÉCISION M. Geo Grono, réalisateur de nombreux films en couleurs, qui ont toujours passé avec succès au « Cinépresse-Champs-Elysées », et qui a réalisé le film sur le Festival de Cannes 1946 et un autre en 1947, nous prie de faire savoir qu’il n’est pas le réalisateur du film actuellement i programmé au « Triomphe ». LE FANTOME DU CIRQUE (G.) (The Shadow) Film policier (87 min.) (D.) JEANNIC FILMS Origine : Américaine. Prod. : Columbia, 1937. Réal. : C. C. Coleam. Auteurs : Scén. d'Arthur P. Herman, d'après le roman de Milton Raison. Chef-Opérateur : Lucien Ballard. Musique : Maurice Stolofï. Montage : Bryen Robinson. Interprètes ; RITA HAYWORTH, CHARLES KUIGLEY, Marc Lawrence, Dik Curtiss, Bill Irving. Première représentation (Paris) : 21 janvier 1948, « New York ». EXPLOITATION. — Ce film policier, à l’intrigue bien conduite, a pour principal intérêt de nous montrer Rita Hayworth à ses débuts : La star atomique est encore brune et a dix-huit ans. Le nom de la , célèbre vedette ne manquera pas d’attirer un public nombreux dans les salles populaires auxquelles le film B est destiné. SCENARIO. — La propriétaire d’un cirque (Rita Hayworth) est menacée de saisie par son créancier, l’écuyer, principale vedette de la piste. Celui-ci, orgueilleux et méchant, s’est attiré la haine de tous ses collègues. La veille de la saisie, il est assassiné mystérieusement au cours de l’exécution de son numéro. Peu après, son palefrenier, qui a découvert l’assassin, est lui aussi abattu par une flèche empoisonnée. Le fiancé de Rita mène l’enquête avec le shériff, mais doit, lui aussi, faire face à une agression. L’assassin est enfin découvert, c’était la fille de l’écuyer qui avait voulu venger sa mère jadis abandonnée. REALISATION. — Les scène de nuit sont prenantes et les éclairages judicieusement cadrés renforcent le côté tragique du scénario. INTERPRETATION. — Rita Hayworth a un jeu sobre et flegmatique. Charles Kuigley, jeune premier pétulant et dynamique, fait preuve de beaucoup d’abatage. Les autres acteurs, bien choisis, tiennent consciencieusement leur place. — J. L. L’excellent acteur anglais Alastair Sim qui campe le personnage du détective dans LA COULEUR QUI TUE. (Dist. : Victory Films.)