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ASSEMBLÉE GENERALE DE LA FÉDÉRATION “ PETITE EXPLOITATION
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Au R uni., à Marseille, tous les membres de la Fédération Nationale des Syndicats de la P.E.C. étaient convoqués pour l’Assemblée générale annuelle.
La plupart des membres du bureau sortant est réélue, savoir au bureau 1948 :
Président : M. Pacchioni, de Sanary-sur-M er, Président du Var.
Vice-Présidents : M. Pélestor, Propagande, Président des Hautes et Basses-Alpes; M. Thibon, Président du Gard et de la Lozère; M.* Salvat, Président des Pyrénées-Orientales; M. Luciani, de Saint-Loup, Marseille (B.-du-Rh.); M. Lachambre, Délégué du Format Réduit : M. Monteil, Président de. l’Ardèche.
Secrétaire général : M. A. Moynier, Narbonne (Aude) .
Secrétaire adjointi: M. Galise, de Saint-Rémy.
Trésorier général : M. Gaubert, Président de l'Hérault.
Trésorier adjoint : M. Gannel, de MauléonSoule, Président de la Région du Sud-Ouest.
Membres du Bureau : M. Chalons, de Nyons, Président de la Drôme; M. Olivier, de Montdragon, Président du Vaucluse; M. Escot, de Frontignan (Hérault); M. Brès, de Privas (Ardèche); M. Maillet, de Vence (Alpes-Maritimes); M. Franchi, de Cagnes-sur-Mer, Président des Alpes-Maritimes; M. Grillard, de Lézignan (Aude).
Le Président demande le passage immédiat à l’ordre du jour.
a) Fonds de soutien et cotisation. — Une somme de 1.000 francs (mille francs) par membre sera versée à titre de fonds de soutien et viendra augmenter celle déjà versée et bloquée à cet effet en 1947.
En plus du fonds de soutien, il sera perçu la cotisation habituelle pour 1948, sur laquelle 500 francs par membre seront versés à la Fédération.
b) Forfait. — Malgré toutes les démarches faites et vœux présentés, aucune décision officielle n’est encore intervenue; l’action du Bureau Fédéral sera encore plus tenace pour l’aboutissement de cette revendication n” 1.
c) Fonctionnement de la Commission d’ouverture de nouvelles salles. — M. Luciani, VicePrésident de la Fédération P.E.C., en qualité de membre de cette Commission, fait connaître qu’un certain nombre de demandes d’ouverture de salles ont été examinées. La Petite Exploitation étant en minorité dans cette dernière, il arrive fréquemment que des avis favorables sont donnés alors que les localités ne peuvent supporter une nouvelle exploitation. Il est rapporté, sans autre précision, qu’une autorisation aurait été délivrée par le C.N.C., malgré l’avis défavorable de la Commission.
Une protestation sera adressée à tous les membres de cette Commission et au C.N.C.
M. Moynier demande à M. Luciani d’examiner très attentivement la rédaction du Certificat de Sécurité qui doit accompagner le dossier.
En aucun cas, un dossier ne doit être considéré comme complet si le. certificat de sécurité n’est pas délivré par la Commission départe
. mentale.
Les certificats délivrés par les maires sont sans .valeur s’ils ne portent pas l’indication et la date de la décision de la Commission départementale.
La Fédération est disposée par tous les moyens à limiter l’activité des amicales laïques et confessionnelles qui ne sont que des affaires commerciales déguisées.
M. Moynier indique que seuls les films pris
dans une Cinémathèque nationale devraient être passés sur les écrans des amicales. Déjà un grand pas est fait dans cette voie; la Firme Filmsonor éditant quatre programmes à ce*t effet. M. Moynier propose qu’une délégation se rende à Paris et demande à M. le Ministre de l'Instruction Publique, qu’à défaut de Cinémathèque nationale dont la dépense serait élevée, soit publiée une liste de films français ou documentaires vraiment éducatifs et récréatifs et qu’obligatoirement les œuvres d'éducation populaire choisissent dans cette dernière leurs programmes. U n'y aurait plus de préjudice commercial envers les P.E. La morale y gagnerait, l’Et.at n'y perdrait plus ses taxes et patentes.
MM. les Distributeurs et Producteurs y trouveraient leur compte en livrant directement à ces associations des films qui passent avec assez de difficulté sur nos écrans commerciaux.
La délégation informera M. le Ministre que tous les membres de la Fédération P.E.C. mettront sur sa demande à la disposition des groupements post-scolaires leurs salles à des conditions très avantageuses un après-midi en semaine pour le passage de films éducatifs et récréatifs.
d) Relations avec le Centre. — M. Moynier invite tous les membres de la Fédération à se mettre au plus tôt en règle avec le C.N.C. pour le versement des cotisations 1947. Conformément à la décision de reconnaissance de cet Office prise à l’unanimité, le 28 mai 1947 au cours de la réunion générale tenue à la Chambre de Commerce de Marseille.
M. Moynier propose à l'Assemblée un bordereau unique , en plusieurs exemplaires à établir au moyen d'un papier carbone brochés par cent dans un cahier; chaque exploitant en fera autant d’exemplaires hebdomadaires qu’il désirera; un seul restera attaché et servira de pièce comptable.
L’Assemblée, à l’unanimité, donne son accord à cette nouvelle formule qui évitera des écritures inutiles.
e) Les droits S.A.C.E.M. ne sont plus à la charge des exploitants. — Le Syndicat Français des Directeurs de Théâtres Cinématographiques a fait parvenir à chacun de ses membres une circulaire les invitant à ne plus payer les droits d’auteur.
La Fédération P.E.C. estime que la position prise par le Syndicat Français doit être suivie par tous ses membres.
f) Commissions de Sécurité. — Par suite de l’excès de zèle de ces dernières, il a résulté de nombreuses difficultés aux P.E. Pour connaître ses droits et devoirs, se procurer à l'Imprimerie des Journaux Officiels, 31, quai Voltaire, Paris, l’opuscule intitulé « Protection contre l’Incendie », décret du 7 février 1941, dont le prix est de 40 francs.
M. Pélestor indique que le C.N.C. est rattaché depuis quelques jours au Ministère du Commerce et de l’Industrie. Il devrait donc en résulter une augmentation des attributions de pneus et d’essence.
Il demande que la délégation qui se rendra à; Paris auprès des divers Ministères, se mette en rapport avec tous les services compétents pour une amélioration notable d’équipement des voitures.
M. Moynier indique que pour obtenir une priorité pour l’attribution de monnaies-matières, il est indispensable de joindre un certificat de la Commission de Sécurité en faisant une demande au Centre.
Une scène du film rus=e POLKA D’AMOUR.
(Cliché : Films R. Bastardie.)
Record à Nice avec ANTOINE ET ANTOINETTE
Le record des recettes pour un film présenté en tandem à Nice, vient d'être battu avec Antoine et Antoinette, qui a totalisé, en sept jours, 1.950.000 fr„ soit 1.025.000 au Cinéma du Casino et 925.000 fr. à FEscurial. D'autre part, le record des recettes pour un film vient d’être établi par Rebecca, avec une recette en une semaine de 2.149.000 fr., passant simultanément au Paris-Palace (1.281.500 fr.), au Forum
(557.000 fr.) et au Studio 34 (311.300 fr.). Ce film est resté à l'affiche au Studio 34 qui, en seconde semaine, a augmenté sa recette atteignant 370.000 fr. Il a été maintenu une troisième semaine à l’affiche de cette salle. P..4. B.
Tarif de Facturation des Techniciens d9Entretien des Cabines
Le Syndicat des Constructeurs a décidé qu’à partir du 1e1' février 1948, le tarif minimum de facturation de la journée d’un technicien pour les travaux exécutés chez un client, est fixé à 3.250 francs.
Ce tarif est applicable à tout travail exécuté chez un client à la demande de celui-ci pour les travaux d’installation, d’entretien, de dépannage, de réparation ou de mise au point.
Ne sont pas compris dans ce prix :
— Les frais de déplacement pour les travaux exécutés hors Paris ou de la ville de base du technicien. Ceux-ci seront facturés d’après les accords passés entre le Syndicat des Constructeurs et le Syndicat des Ingénieurs et Techniciens.
— Les frais de transport décomptés comme prévu par la Convention collective.
— Les fournitures qui seront facturées aux prix courants.
— Toutes les taxes.
Tout travail d'une durée de moins de quatre heures sera décompté pour une demi-journée. De 4 à 8 heures pour une journée.
Les heures supplémentaires, au delà de huit, seront facturées sur la base du prix de la journée, divisé par 8 et majoré de 25 %.
Les heures de nuit (de 23 heures à 7 heures), seront majorées de 60 <yc. Celles des dimanches et jours fériés de 25 %.
Les temps seront comptés du départ de la résidence au retour à cette résidence. Toutefois, les heures de nuit passées en chemin de fer, ne seront pas décomptées, et de jour il ne pourra pas être décompté plus de 8 heures en voyage.
Entretien à l’abonnement. — Le tarif ci-dessus constitue un minimum pour le tarif d’entretien forfaitaire, faisant ou non l’objet d’un contrat prévoyant des inspections périodiques d’une journée chacune. Le fournisseur prenant à sa charge le risque que la durée du travail pour une inspection soit supérieure à une journée. sans majoration du forfait.