La Cinématographie Française (1948)

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rgTXTTxmiimixxxxxxxj ci4i rR^KfjwSsi» RAPHIE SE ^XXXXXXXXXlXXXXXXXXXXYr2 Raymond Cordy dans PASSEURS D’OR, réalisé par les Productions E.G. de Meyst et S. N. Pathé-Cinéma. CRISE A HOLLYWOOD La censure vient encore accentuer le malaise Dans un article paru dans le New York Herald Tribune du 10 février, Howard Barnes analyse les causes et les effets de la crise du cinéma à Hollywood, provoquée par la perte du marché anglais. Déjà M.G.M. a abandonné le système du directeur de production tout puissant. Il est à prévoir que désormais la réalisation de films sera confiée à des metteurs en scène chevronnés ou à des équipes réalisateurs-auteurs avec une supervision très prudente de leurs dépenses. Des nombreuses compagnies indépendantes de production nées pendant la guerre, celles de Frank Capra, William Wyler, George Stevens, Léo Mc Carey ont fermé leurs portes et ceux-ci ont rejoint les maisons maîtresses de production ou de distribution. Le journaliste américain fait remarquer que les « indépendants » établis avant-guerre, comme Samuel Goldwyn et David O. Selznick, continueront à travailler comme par le passé. Il reste à savoir si la dénomination « indépendants » est parfaitement justifiée. Aux difficultés inhérentes à la production viennent s’ajouter celles provoquées par la censure qui sévit dans tout l'ensemble du territoire et accède à la plus haute fantaisie comme cette décision de la M.P.A.A. qui interdit le mot « nurse » parce qu’il suggère une poitrine féminine. Maintenant que chaque séquence est étudiée à la loupe, non seulement pour éviter toute interprétation grivoise, mais aussi pour en écarter toute propagande subversive, un pénible malaise règne sur toute la corporation cinématographique d’Hollywood. — J. H. 4 ; f édification de la taxe d'égout slaas le département de la Seine A dater du 1er janvier 1948, le tarif des redevances annuelles pour déversements dans h s égouts départementaux est fixé comme suit, le minimum de perception étant de 300 francs par an : Art. 11 — Etablissements publics (écoles, lycées, collèges, cinémas, cafés, restaurants, bals, etc.) • Par urinoir à une ou deux stalles. 164 .» Par stalles au-dessus de deux 31 » Par siège de water-closet 310 » LES ANGLAIS VONT MANQUER DE FILMS Arrêt des importations américaines Production nationale insuffisante Londres. — Comment, dans trois mois, les exploitants britanniques alimenteront-ils leurs salles en films nouveaux ? Tel est le grand problème qui se pose actuellement devant la situation créée par la taxe Dalton. Tandis que les Américains sont bien décidés à n’envoyer aucun film en Grande-Bretagne, le Gouvernement anglais ne veut et ne peut, sous aucun prétexte, permettre la dépense des dollars pour les films. Les chiffres du commerce extérieur, en 1946 et en 1947, qui viennent d’être publiés officiellement à Londres, montrent que les effets combinés de la taxe Dalton, de l'arrêt des importations cinématographiques américaines et de la baisse générale des recettes dans les cinémas pendant l'hiver 1946-1947, ont économisé environ un million de dollars à la Grande-Bretagne. Après le retour à Londres du représentant de la M.PA.A., M. Fayette AUport, qui, après avoir assisté à Washington au meeting spécial sur la situation en Europe, est rentré « sans aucune instruction » de M. Johnston, il est clair que la question est bien au point mort. Une seule solution possible : l’introduction du film dans le plan Marshall. Cette suggestion aurait été faite par Eric Johnston au Gouvernement américain : tous les pays bénéficiant du Plan Marshall devraient dépenser une certaine •portion de leur prêt de dollars pour importer des films américains. En tous cas, si d’ici trois mois, la question n’est pas résolue, l’exploitation anglaise se trouvera en présence d’une véritable « famine » de films que les rééditions n’arriveront pas à surmonter. On estimait qu'au 1er février 1948, il ne restait plus en Grande-Bretagne que 80 films américains de long métrage, importés avant Exposition Internationale à Budapest On annonce, de Budapest, que le Syndicat Libre des Travailleurs du Film organisera, à l'occasion des manifestations commémoratives de la grande Révolution de 1848, une Exposition Internationale, à Budapest. Une nombreuse participation étrangère est prévue. Des documents ont déjà été envoyés de Prague, de Vienne et de Belgrade. + L’activité des Films Capitole à Toulouse La Société des « Films Capitole », dont nous avons souligné à maintes reprises l’activité dans les colonnes de ce journal, compte présenter dans le courant du mois de mars, au cours d'une représentation de gala, les deux premiers documentaires qu’elle vient de produire : L’Or Noir des Pyrénées, scénario de Marcel Valette, et Ariège, Terre de Légende, d’après un scénario de Mme Isabelle Sandy. Cés deux productions sont en ce moment en cours de sonorisation dans notre ville dans la salle de l'A.B.C. La partie musicale et les dialogues seront enregistrés sur disques et envoyés ensuite à Paris où aura lieu la reproduction sonore sur films. Signalons que, pour Ariège Terre de Légende, les principaux protagonistes figurant dans le film sont tous des amateurs pris parmi les régionaux. ces derniers seront doublés par des acteurs faisant partie de la troupe dramatique du poste Toulouse-Pyrénées. — Y. B. la taxe Dalton et n'ayant pas encore été projetés, au lieu des 400 productions d’Hollywood qui, les autres années, étaient offertes au choix des directeurs anglais. Quant à la production britannique, elle ne dépassera pas, en 1948, un total de 70 à 75 films de long métrage. Ce chiffre est nettement insuffisant pour « boucher les trous » de l’embargo américain. C'est pourquoi, jeudi dernier, 20 février, au cours d'un grand meeting, les employés et les ouvriers du cinéma britannique ont adressé une pétition au Ministre du Commerce. M. Harold Wilson, l’adjurant de prendre toutes les mesures pour « suppléer à la carence des producteurs ariglais ». Nombre de studios londonniens (dont ceux de M.G.M. à Elstree, où 91 techniciens viennent d’être congédiés), sont, en effet, fermés. A Pinewood, un seul plateau est utilisé et 103 personnes ont été également remerciées. Si les producteurs ne reprennent pas plus activement le travail, il est probable que le Gouvernement Travailliste sera tout prêt à nationaliser, temporairement ou même définitivement, les studios inactifs et à créer des groupes de production cinématographique d'Etat. En attendant, signalons que les dix présentations corporatives de la semaine dernière comprenaient six rééditions (dont Brève Rencontre, Plongée à l’Aube, La Vie future, L’Homme qui faisait des Miracles. Les Mutinés de VElseneur) . Sait-on que la Fox, pour alimenter ses agences, vient de reprendre en distribution le film anglais de 1939, Dark Journey, avec Conrad Veidt et Vivian Leigh ? Cet exemple est sans doute la meilleure illustration pour faire comprendre la situation actuelle en Grande-Bretagne. — Ted Porter. Reprise de TROIS VALSES La charmante comédie musicale, Trois Valses, va revivre une nouvelle carrière. Ce film, qui triompha en France lors de sa sortie en 1938-1939, remporta depuis dans le monde un succès très appréciable. Les finesses du scénario et des dialogues de Léopold Marchand et André Willemetz furent certes pour beaucoup dans cette réussite, mais la musique d'Oscar Strauss et les interprètes, Yvonne Printemps et Pierre Fresnay, contribuèrent définitivement à placer Trois Valses parmi les « classiques » de l'opérette filmée. Le Cinéma des Champs-Elysées, dont la nouvelle formule est précisément de programmer des récents « classiques » de l’écran, se devait d'afficher Trois Valses. Après cette exclusivité, le film effectuera une seconde sortie générale et tous les spectateurs pourront à nouveau applaudir cette œuvre, réalisée par Ludwig Berger. Rappelons que ce film, des production Oranges, est distribué par Védis-Film qui, à l'occasion de la « reprise » de Trois Valses, avait organisé une réception intime au « Club de de Paris ». A titre documentaire, voici quels seront les prochains programmes du Cinéma des ChampsElysées : L’Alibi, Circonstances atténuantes, Les Gaietés de l’Escadron, le Roi, etc. "4* Mettant à profit la vague actuelle d’anticom munisme aux U.S.A.. M.G.M. vient de ressortir dans ce pays Ninotchka qui, l’on s’en souvient, interprété par Greta Garbo, était une critique de la bureaucratie soviétique.