La Cinématographie Française (1948)

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8 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ fi\FMÏÏmRAPIHE fiÆiimÆise ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦B L’EXPLOITATION NANCY “ Monsieur Vincent 99 bien lancé bat le record de recettes Comme nous l’avons précédemment annoncé, Monsieur Vincent a été projeté simultanément sur les écrans des Pathé et Majestic. Malgré la grande renommée accompagnant cette production, et le gros effort publicitaire fait autour d'elle, notamment dans notre ville, le chiffre astronomique des recettes et d'entrées, qu’elle a réalisé en une semaine dans sa double exclusivité, a surpris l’exploitation nancéenne. En comptant les séances spéciales des matinées enfantines au prix unique de 25 fr. la place, Monsieur Vincent a été vu par 36.000 spectateurs, représentant une recette globale de 1.988.000 fr. pour les deux salles. Ce chiffre se passe de commentaires. Au moment où nous écrivons ces lignes, les lancements de La Bataille de l’Eau Lourde (Filmsonor) et des Forçats de la Gloire (Richebé), sont en préparation par la direction du Thiers, pour le premier film, et de I’Empire pour le second. A cette intention, nous avons eu le plaisir de rencontrer à Nancy, le représentant de Filmsonor de Strasbourg, puis, le même jour, M. RICHEBE fils, qui était accompagné de M. MAYET, ex-directeur du Majestic de Nancy. Voici, tout d’abord, la programmation des salles S.O.G.E.C., dans l’ordre de rendement et pour le dernier trimestre de 1947 : Sciuscia, donné en tandem aux deux établissements, ne fut pas un véritable succès ; par contre. Le Silence est d’Or, projeté sur l’écran du Majestic en même temps qu’au Pathé, doit être placé dans les meilleurs résultats de la saison actuelle. Même impression pour Le Diable au Corps , qui attira la double clientèle du Majestic et de I’Olympia, Les Maudits, Contre-Enquête et La Reine de Broadway se placèrent presque à égalité dans les bonnes recettes du Majestic. Rebecca bénéficia largement de son double passage au Majestic et au Pathé. La reprise du Corbeau ne fut pas très probante, pas plus qu'Une Femme cherche son Destin ; mais Fantomas et Une Nuit à Casablanca firent grimper les graphiques. Citons également Les Requins de Gibraltar, qui occupèrent une semaine le Majestic et I’Olympia. En solo, cette dernière salle enregistra une recette supérieure avec 13, Rue Madeleine ; bonne, avec Le Charcutier de Machonville, Le Tournant décisif, Fausse Identité ; satisfaisante, avec la reprise du Chant de Bernadette. La Guerre des Gauchos déplaça un bon nombre de spectateurs ; moyenne, avec Attentat à Téhéran, Le Grand Sommeil, Le Diamant de Cent Sous et Quartier Chinois. Pour le Thiers : Dumbo (semaine d'ouverture) : 700.000 fr. ; Vivre en Paix : 600.000 fr. ; L’Eventail : 660.000 fr. ; La Vie passionnée des Sœurs Broute : 606.000 fr. ; Les Grandes Espérances : 500.000 fr. Pour I’Empire : Une Belle Garce : 688.700 fr. : Révolte à Bord : 487.900 fr. ; Traquée : 363.000 fr.; J’Epouse ma Femme : 303.000 fr. ; Une Nuit à Tabarin : 613.500 fr. Pour I’Eden : Buffalo Bill : 488.280 fr. ; Le Masque aux Yeux verts : 312.564 fr. ; Le Grand Mensonge 261.116 fr. ; Le Village perdu : 309.481 fr.; Les Trafiquants de la Mer : 330.070 fr. Pour le Pathé ; Carré de Valets : 470.000 fr ; Double Chance : 190.000 fr. ; Amour, Délices et Orgues : 380.000 fr. ; Fédora : 310.000 fr. ; Terreur sur la Ville : 300.000 fr. Quant aux salles de quartiers, signalons que le Parc tient une très bonne forme ; le Vox fut handicapé par les inondations de la fin de l’année. Cependant, grâce à l’aide amicale qui lui est venue de plusieurs membres de la corporation de l’Est (exploitants, distributeurs, techniciens), M. MARTIN, directeur du Vox, est parvenu à faire repartir sa salle dans un minimum de temps. Nous ne possédons aucun détail sur le Lobau. Quant au Palace et au Caméo, ils poursuivent leur exploitation dans la formule qu’ils pratiquent depuis déjà longtemps M.-J. Keller. | v O K. I °ala P°“r L T I N “ Antoine et Antoinette ” Au cours de ces dernières semaines, le nombre des entrées est demeuré élevé dans les établissements du centre. Des petites salles ont réalisé, par contre, des recettes assez faibles. Plusieurs d’entre elles ont décidé de présenter désormais des films en première vision ; elles ont constaté qu’un public plus important répondait à leur effort. Au Pathé-Palace, les recettes ont été excellentes avec Vertiges, Requins de Gibraltar, Dernier Refuge. Ce dernier film a été projeté pendant deux semaines. Le Tivoli et le Français ont présenté Un Flic (2 semaines) et Antoine et Antoinette. En une semaine ce film a atteint 2 millions de recettes. Par les soins de MM. DARLEYS, directeur de l’agence lyonnaise C.P.L.F.-Gaumont, et BORDARIER, directeur du Tivoli, Antoine et Antoinette a été très habilement « lancé » dans la région. Un grand gala, auquel assistaient Jacques Becker, Claire Mafféi et Noël Roquevert. avait été organisé par l’Association des journalistes de la presse quotidienne. Une représentation gratuite a été offerte à tous les spectateurs et spectatrices qui portaient le prénom d’Antoine ou d’Antoinette. A la Scala, Les Plus Belles Années de notre Vie connaît un très vif succès. L’Association générale des Mutilés de la guerre et la Fédération des plus grands Invalides ont patronné cette œuvre. Une « Nuit des Etoiles » avait été organisée à cette occasion ; Sessue Hayakawa, Denise Bosc, Josette Daydé, André Baugé, Claude Lary, participaient à ce gala. Par la fenêtre a fait, au Grolée, une brillante carrière de 6 semaines. Les Nuits ensorcelées, que la nouvelle salle Ambiance projette depuis le 6 février, date de son ouverture, continue à attirer un nombreux public. Paris 1900 a également connu, au Ciné-Journal, un succès durable. Depuis trois semaines, Chevaliers du Ciel occupe l’écran de ce permanent. L’A. B. C. avec Swing Romance, La Belle de San Francisco ; le Moderne, avec Balalaïka, Une Nuit à Casablanca, L’Ange et le Bandit, ont obtenu également un nombre satisfaisant d’entrées. Citons enfin, l’excellente réussite de Jane Eyre (Cigale) , des Conspirateurs, de Deux Nigauds Soldats (Coucou) et du film suisse L’Eternelle Victime, projeté en tandem pendant deux semaines au Cinébref et au Splendor. Parmi les films en première vision, présentés par des salles classées en « vision ultérieure », signalons : Le Mariage de Minuit (Splendor), Patrouille du Crime (Jacobins), Les Mousquetaires du Far West (Bellecour). — Jean Clère. Renée Faure et Pierino Gamba dans une scène de LA GRANDE AURORE. (Photo : Discina.) DIJON Beaux lancements Février, cette année, a été, dans l’exploitation cinématographique, légèrement inférieur à janvier pour les salles du centre. Néanmoins, grâce à de très bons programmes et à une publicité intense et intelligente, certaines salles n’eurent pas trop à souffrir de la crise actuelle et battirent. même des records de recette. Pour Fleur de Pierre, M. William LESPINARD, l’actif directeur-gérant du Casino, fit dans la presse locale une publicité jamais égalée jusqu’ici et qui porta ses fruits. Dans la vitrine d‘un grand magasin de la ville, on pouvait admirer la reconstitution, avec des mannequins en grandeur naturelle, d’une scène de Monsieur Vincent, que M. Gabriel MAILLARD passa dans deux de ses salles, tout d’abord à la Grande Taverne et ensuite à I’Alhambra. A l’instar de certaines salles parisiennes, M. Robert DELAMARE offrit un poulet par jour à sa clientèle, par tirage au sor.t des billets d’entrée vendus à l’A.B.C. pour L’Œuf et Moi. Au Darcy-Palace, M. RAFFIN fait actuellement exécuter les travaux prévus depuis plusieurs mois. Déjà, depuis le 25 février, la pose d’un nouvel écran a donné avec une amélioration sensible du « son », une projection impeccable ; cette première transformation a été très appréciée du public. D’autres suivront d’ici peu. Parmi les programmes ayant fait recette, du 4 au 24 février, dans les salles de première vision, signalons : Monsieur Vincent, qui battit les records de recette de cette saison, à la Grande Taverne et à I’Alhambra : Les Jeux sont faits, qui passa en tandem également dans ces deux salles, tout en ayant fait une bonne semaine, fut très critiqué et incompris par une grande majorité du public. Deux très bonnes semaines au Darcy-Palace avec : Il suffit d’une Fois et L’Amour autour de la Maison. L’A.B.C. et le Star firent un nombre impressionnant d’entrées en passant en tandem : Les Requins de Gibraltar. Bonne semaine également à l’A.B.C. avec L’Œuf et Moi. La Guerre des Gauchos fit une très bonne semaine à I’Olympia. Malgré la très grosse concurrence des films cités plus haut, Fleur de Pierre fit, au Casino, un maximum d’entrées. Sirènes et Cols bleus fit également dans cette salle une très bonne recette. Il n’est pas sans intérêt de signaler que le Casino, depuis' sa réouverture, grâce à une excellente programmation, presqu’uniquement composée d’excellentes 'premières visions, jouit de la faveur du public. — A. Bouldour. .