We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.
Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.
16
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
Hélène Perdrière et Jean Chevrier dans LE MAITRE DE FORGES réalisé par Fernand Rivers, qui sortira la semaine prochaine en double exclusivité à 1’ « Empire » et à 1' « Astor ». (Cliché : Films F. Rivers.)
OFFENSIVE DU CINÉMA ITALIEN
L'Italie s'emploie, actuellement, à créer une importante industrie cinématographique. Une série d’accords commerciaux lui ouvre des marchés nouveaux.
L’accord italo-bulgare qui entrera en vigueur dans quelques jours, comprendra l’exportation en Bulgarie d’appareils cinématographiques pour un montant de 100.000 dollars et 25.000 dollars de films. La Bulgarie a renouvelé sa demande de pellicule.
L’accord italo-argentin comprendra l’exportation en Argentine d’appareils cinématographiques pour 50 millions et un échange de films.
L’Italie s’intéresse également à l’ExtrêmeOrient. Actuellement, les U. S. A. détiennent le monopole de la vente des appareils et des films F. R., puisque 92 % des pellicules importée en Chine sont américaines. Tandis que le reste des | 8 % est divisé entre l’U.R.S.S., la Grande-Bretagne et la France.
L’accord commercial italo-yougoslave prévoit une exportation de : 14 millions de lires pour des appareils de projection; 31 millions de lires pour du matériel labo; 35 millions de lires de matériel ciné-photo.
+
Remise en activité des Studios Warner de Londres
Détruits par un bombardement, les studios Warner de Teddington (Londres) viennent de j rouvrir leurs portes. Reconstruits sur leurs plans originaux, ils possèdent actuellement deux plateaux : l’un de 146 pieds sur 72, l’autre de 135 sur 85. Il est possible qu’une licence soit obtenue pour l’édification d’un troisième plateau. Murs insonorisés, installations annexes modernes, ces studios sont pourvus des aménagements et de l’équipement les plus récents.
+
NOUVELLES DE SUISSE
4» De nouvelles salles viennent de s’ouvrir à Aarau, Buchs, Bülach et Sarnen.
•î* La ville de Zurich a accordé un crédit de 60.000 francs suisses pour la réalisation d'un documentaire sur Zurich, Ceutre de la Civilisa tion Européenne. Un concours de scénarios a été ouvert entre plusieurs firmes cinématographiques. i
•S* Le troisième Festival International du Film aura lieu à Locarno, du 2 au 11 juillet 1948.
4* Fred Zinnemann termine à Zurich les prises de vues de Die Gezeichneten qu’il a réalisé pour la Praesens-Film d’après un scénario de Richard Schweizer. L’action de ce film suisse, interprété par des enfants de tous les pays, se déroule dans un camp de transit de l’UNRRA e( rend sensible au grand public la détresse, les conflits psychologiques et les problèmes vitaux de l'enfance européenne actuelle. — R. Dasen.
A PARTIR DU Ier AVRIL,
EN GRANDE-BRETAGNE NOUVEAU QUOTA POUR 10 ANS
Londres. — Le 31 mars prochain, prendra fin la période d’application du « Cinematograph Films Act .1938 » qui avait réglé pour dix ans les modalités de distribution et d'exploitation des films en Grande-Bretagne. Cette loi imposait aux distributeurs l'obligation de présenter un pourcentage minimum (dit « renters' quota ») de productions nationales. Le chiffre prévu avait été de 15 % au départ pour atteindre 30 % en 1947. De même, les exploitant.'; devaient projeter dans leurs salles un certain quota de films britanniques : 12 1/2 % de la première année (1er octobre 1938 au 30 septembre 1939) pour arriver progressivement à 25 % en 1947.
Comme on le sait, la guerre n’a pas permis une application rigoureuse de 1’ « Act » de 1938 qui, pour les exploitants, expire le 30 septembre 1948.
L’origine de ce système de protection de la production nationale britannique remonte à 1927, année où fut promulgué le premier « Cinematograph Films Act ». De même qu’un second « act » avait remplacé celui-ci en 1937. un nouveau « Cinématographie Act 1948 » sera promulgué prochainement. Le texte de ce projet de loi a été publié le 16 décembre et a été discuté devant la Chambre des Communes à la rentrée parlementaire, après les fêtes de Noël. Ce « bill » qui reprend en partie les dispositions des « Cinematograph Films Acts » de 1927 et 1937, apporte les nouvelles clauses suivantes :
— Le quota des distributeurs est supprimé;
— Les exploitants sont soumis à un double quota de films britanniques.
a) Grands films ( «first features ») dont le pourcentage sera calculé sur le nombre des journées de projection;
b) Compléments de programme (« supporting programme ») qui seront calculés en pieds (1 pied = 0 m. 305).
Les pourcentages de ces deux quotas n’ont pas encore été fixés. Ils seront déterminés par le « Board of Trade » (Bureau du Commerce) . aDrès consultation d’un Conseil de l’Industrie Cinématographique (« Films Council ») et sujets à l’approbation du Parlement. Les pourcentages pour la première année du quota oui commencera le 1er octobre 1948 devront être annoncés avant le ltr juillet 1948 et observés pour chaque période distincte de six mois.
Des modifications au taux du quota peuvent être apportées par le « Board of Trade », suivant les salles :
a) Pourcentage plus élevé de films britanniques pour les « salles de quota spécial », c’està-dire les cinémas d’exclusivité londoniens du West End et ceux appartenant aux grands circuits;
b) Pourcentage plus bas pour les cinémas sujets à la concurrence simultanée d’autres salle s plus importantes passant les films anglais en priorité;
c) Exemption complète dxi quota pour les salles faisant moins de 100 livres (50.000 fr.) de recettes par semaine.
D'autre part, les précisions suivantes sont données ;
Les « grands films » sont ceux dont la longueur dépasse 3.000 pieds (915 m.).
Si le programme est composé d’un seul grand film, il n'y a pas de difficultés pour l’application du quota. Dans le cas d’un double programme, comptera pour le quota des grands films celui qui est loué au plus haut pourcentage, si les deux films sont loués à des pourcentages, égaux, le « grand film » sera celui projeté le dernier dans le programme.
Les circuits, dont les salles seront soumises à un quota plus élevé, sont définis ainsi : « Groupe de plus de 200 cinémas contrôlés par la même personne physique ou morale ». D’autre part, pour empêcher l’extension des circuits, !a législation donne au « Board of Trade » la faculté de refuser la licence d’exploitation à tout cinéma acquis par un circuit après la mise en vigueur du nouveau « Cinematograph Films Act ».
Il est prévu que tout contrat de location devra stipuler un pourcentage déterminé pour chaque film du programme, ceci afin d’interdire les locations de « programmes complets ».
Enfin, pour compter dans le quota, les films britanniques devront être projetés au moins une fois par jour aux séances comprises entre 17 et 22 heures et avoir coûté un minimum de 10 shillings par pied (800 francs du mètre), soit un. prix de revient minimum de 2 millions de francs pour un film de 2.500 mètres).
A signaler que la loi ne s’appliquera pas à l’Irlande du Nord. Les films anglais anciens réédités ne pourront compter pour le quota. Sont exemptés du quota les actualités, les films publicitaires et les films éducatifs étrangers.
Les premières réactions de l’industrie cinématographique à la lecture du nouveau projet ont marqué une nette différence d’opinion. Tandis que les producteurs et les distributeurs acceptent généralement le « bill », les exploitants critiquent assez âprement les nouvelles clauses du quota. — Ted Porter.
4
La SACEM américaine (A.S.C.A.P.)
n’a pas eu gain de cause
New York. — Les nouvelles redevances de l'exploitation cinématographique à l’American Society of Composers, Authors and Publishers, qui viennent d’être réglées par un accord avec les propriétaires de cinémas d’Amérique, pour une période de dix années, et entrant en vigueur le 15 mars, sont très inférieures à ce que demandait l’A.S.C.A.P. Celle-ci, qui réclamait une augmentation de 300 % sur les droits, n’a obtenu en fait que 25 % de majoration pour les salles de capacité supérieures à 500 places. Les taux des droits, qui étaient de 10, 15 et 20 cents par billet, suivant le nombre de places des cinémas, sont maintenant de 10, 12 1/2, 19 et 25 cents. — J. W.
♦
LES CINÉ-CLUBS BELGES SONT FÉDÉRÉS
Désirant s’intégrer dans l’organisation internationale de la Fédération des Ciné-Clubs, dont le siège est à Paris, les principaux clubs belges se sont groupés en Fédération Nationale.
Parmi les fondateurs, nous notons l’Académie Nationale du Film d’Anvers, le Club de l’Ecran de Liège et le Club du Séminaire des Arts de Bruxelles.
Le bureau, pour la première année, a été élu comme suit ; Président : M. Bosman, du Club de l’Ecran de Liège ; vice-président : M. Valentin Kleynen, de l’Académie Nationale du Film d’Anvers ; secrétaire : M. Luc Haesaerts, du Club du Séminaire des Arts de Bruxelles ; trésorier : M. Maurice de Juncker, de l’Académie Nationale du Film d’Anvers.
Les délégués choisis pour représenter la Fédération Belge auprès de la Fédération Internationale sont MM. Louis Bosman. de Liège, et Valentin Kleynen. d’Anvers.
-!
■
,