La Cinématographie Française (1948)

22 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIME RAPHIE mm ISE WARNER BROS présente les 10 premiers films de sa sélection 48-49 Warner Bros, présente la première tranche de son programme 19481949. Cet ensemble de 10 grands films constitue une sélection rigoureuse opérée dans l’abondante production n Bette Davis dans LA VOLEUSE, réalisé par Curtis Bernhardt. (Cliché : Warner Bros.) qui a fait de la Sté Warner B. l’une des plus fortes compagnies d’Hollywood. Depuis la Libération, les Films Warner présentés en France ont compté quelques-uns des grands succès de l’écran. La première tranche 1948-1949 se distingue par deux éléments essentiels : diversité et qualité. Ce premier ensemble de 10 films offre une véritable synthèse des genres les plus divers dans leurs effets les plus caractéristiques. Comédies dramatiques sur des sujets d’une psychologie pénétrante et fouillée; drames puissants allant du conflit passionnel au mystère frôlant l’épouvante; « policiers » aux formules neuves; comédies sentimentales d’un charme juvénile; « western » de grande classe; comédie musicale aux scènes de magnificence qu’accroit encore le prestige de la couleur. Telle se présente dans son ensemble la sélection Warner Bros. Elle est servie par une distribution dont l’éclat est devenu, pour la grande firme américaine, monnaie courante. Deux Bette Davis, la vedette qui tient avec brio, depuis des années, la première place dans le monde. Un film de Joan Crawford, dans lequel cette incomparable artiste dépasse encore ses créations saisissantes de Mildred Pierce et Humoresque. Deux Humphrey Bogart, dans des personnages dramatiques, au cours d’actions particulièrement tendues. Un Errol Flynn, renouvelé dans une charmante comédie sentimentale. Et, auprès de ces grands noms, des vedettes de premier ordre : Barbara Stanwyck, Ann Sheridan, Eleanor Parker, Alexis Smith, Dennis Morgan, Paul Henreid, Lauren Bacall, Robert Aida, Victor Francen, Teresa Wright, Claude Rains, Peter Lorre, une équipe sans égale. En voici la liste dans l’ordre probable de leur présentation à Paris : La Fille et le Garçon (The Time, The Place and the Girl), en technicolor; comédie musicale à grand spectacle, dont Jack Carson, Dennis Morgan, Janis Paige et Martha Vickers animent les scènes. La Seconde Mme Carroll (The two Mrs Carrolls). Une action dramatique réalisée par Peter Godfrey; Humphrey Bogart en proie à l’obsession du crime, avec deux partenaires de classe, l'admirable Barbara Stanwyck et la capiteuse Alexis Smtih. Jalousie (Déception). L’adaptation par Irving Rapper d’une pièce de Louis Verneuil dont l'action se déroule dans le monde musical. Un drame : trois personnages, avec Bette Davis dans un rôle poignant, Paul Henreid et Claude Rains dont la création est véritablement saisissante. La Bête aux Cinq Doigts (The Beast with Five Fingers). Un film de notre ami Robert Florey, d’un caractère Errol Flynn dans NE DITES JAMAIS ADIEU, réalisé par James V. Kern. (Cliché : Warner Bros.) angoissant et mystérieux. Interprètes : Robert Aida, Andréa King, Peter Lorre, Victor. Francen. L’Amant sans Visage (Nora Pren tiss). Une œuvre profonde, admirablement réalisée par Vincent Sherman et qui consacre définitivement Ann Shéridan comme une vedette de premier ordre. Kent Smith y fera sensation. Ann Sheridan est la principale interprète de L’AMANT SANS VISAGE, réalisation de Vincent Sherman. (Cliché : Warner Bros.) La Possédée (Possessed). La dernière création de Joan Crawford. Un « cas » psychologique saisissant, une réalisation pleine de recherches et d'effets nouveaux. Une œuvre de Curtis Bernhardt qui sera justement remarquée. La Vallée de la Peur (Pursued). Un film de Raoul Walsh. Teresa Wright et Robert Mitchum dans une action pathétique, ayant pour cadre les paysages sauvages et grandioses des Montagnes Rocheuses. Ne dites jamais Adieu (Never Say Goodbye). Le couple Errol Flynn et Eleanor Parker dans une comédie sentimentale pleine de fraîcheur et de charme, de James V. Kern. Une nouvelle expression du grand talent d'Errol Flynn, l'un des acteurs préférés du public. La Voleuse (A Stolen Life). Bette Davis dans un rôle émouvant dont le réalisateur Curtis Bernhardt a su détailler la valeur psychologique. Aux côtés de la grande vedette : Glenn Ford et Dane Clark. Les Passagers de la Nuit (Dark Passage). Drame policier de Delmer Daves, dans le cadre authentique de San Francisco. Le fameux couple : Bogart-Lauren Bacall, dans un film d’une grande puissance. Ces dix films possèdent donc les meilleurs réalisateurs et les vedettes américaines les plus aimées du public français. Une Révolution dans La qualité de la projection reste le problème capital pour tout directeur de salle soucieux de la bonne marche de sa salle. Des images ternes, insuffisamment éclairées réduisent considérablement la qualité d’un film aussi soigné soit-il Or, nous apprenons qu’après de longs et patients efforts, la Société de Recherches, d'Etudes et de Réalisa-, tion (S.O.R.E.R. ), 9, boulevard des Italiens, vient de mettre au point un procédé nouveau permettant d’augmenter de 30 à 50 % la luminosité de la projection tout en accentuant le contraste des valeurs. C’est grâce à un procédé spécial et très rapide (il peut être effectué dans la journée pour Paris), que cette amélioration peut être obtenue par le traitement anti-reflets de l’objectif. Après la constatation officielle de la Commission technique du Cinéma, plusieurs établissements, parmi les plus importants, ont déjà procédé à cette rénovation. Citons notamment la Société Nou ] velle des Etablissements Gaumont, les Etablissements Pathé pour leurs cir ! cuits, ainsi que la Cie Radio-Cinéma, ! la Société Française Pathé-Baby, les Actualités Françaises pour leurs équi, pements. Nul doute que cette importante amélioration technique et peu coûteuse ne devienne bientôt générale ! Elle s’applique également aux objectifs de prises de vues et de format réduit. FAUTEUILS de CIHÉMAS LONGATTE Fres 4, RUE TRAVERSEE BOULOGNE-BILLANCOURT (Seine) Tél. MOL. 39-30 Métro ; SEMBAT Maison fondée en 1920 TOUS LES FILMS Parmi les films effectuant cette semaine leur sortie en exclusivité à Paris, nous avons publié les analysescritiques aux dates suivantes : MARCHAND D’ESCLAVES, n» 123T du 13-12-47. UN HOMME REVIENT, n» 1244 du 31-1-48. LE MANNEQUIN ASSASSINE, n” 1249 du 6-3-48. Nous publierons dans notre prochain numéro, comme chaque semaine, les analyses-critiques des films sortis ou présentés du 9 au 16 mars 1948. CITE OMNI ' I I I J L-» 1 MAISON FONDEE EN 1933 VV I l S. SME E TS 27-33, Champs-Elysées ATELIERS A COLOMBES BAL. «O-OI et BAL. 36-64 RÉGIE DE L’ÉCRAN, DU RIDEAU-RÉCLAME, DU HALL, DES MEILLEURES SALLES ci n F ALLES DE FRANCE