La Cinématographie Française (1948)

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26 rXTTXXXTXXXXXXXXXXXXXXXl CI\E RAPHIE ISE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ar ANALYSE CRITIQUE DES FILMS <»»£*»> # Une scène de L’IMPASSE TRAGIQUE avec Lucille Bail et William Bendix. (Photo : Fox.) LA GRANDE AURORE (G.) Comédie dramatique et musicale (90 min.) (V.O.-D.) DISCINA Origine : Italienne. Prod. : Scalera Film, 1947. Réal. : G.M. Scotese. Auteurs : Scén. et adapt. de Micucci. M. Scotese, Zavattini, Soria, Ferrara. Chef-Opérateur : Otello Martelli. Adapt. musicale : Edgardo Micucci. Décors : Italo Mancini. Dir. de Prod. : Franco Magli. Montage : Mireille Bessette. Chef-Opérateur du Son : Coutelet. Interprètes : Renée Faure, Rossano Brazzi, Giovanni Brassio, Michèle Riccardini, Yvonne Samson, Fausto Guerzoni, Loris Gizzi, Guglielmo Sinaz, Pierino Gamba. Présentation corporative (Paris) : 27 février 1948, « Colisée ». EXPLOITATION. — Film sentimental sans prétention où les bons sentiments triomphent finalement du mauvais sort et des gens incompréhensifs. Son grând intérêt est la présence du jeune prodige Piérino Gamba dont les talents de chef d'orchestre pourront être appréciés de tous ceux qui n’ont pu le voir à Paris. Egalement intéressante pour le public français est la présence de la charmante Renée Faure. SCENARIO. — Anne (R. Faure) et Renzo (R. Brazzi) forment un couple uni, égayé par un enfant, Pierino (P. Gamba). Mais Renzo, compositeur méconnu, décide de tenter sa chance à l’étranger. Devant la misère, Anne va vivre chez son père avec Pierino. En cachette, car le grand-père déteste les musiciens, Pierino parfait les notions d’harmonie que son père lui avait enseignées. Aidé par un prêtre, il organise un concert qu’il dirige le jour où revient spn père découragé. Au programme du concert est inscrite une œuvre de Renzo qui trouve ainsi le succès en retrouvant sa famille. REALISATION. — Bonne malgré le dédain marqué pour les éclairages. Parmi les meilleures séquences, citons celle du concert où la caméra, qui se promène en plongée au-dessus des musiciens, s’arrête successivement sur celui d’entre eux qui effectue son solo. INTERPRETATION. — Renée Faure joue juste dans un rôle difficile, dont il faut oublier qu’il est celui d’une Italienne. Rossano Brazzi interprète sobrement son personnage. Comme presque tous les enfants, Pierino Gamba est excellent de naturel mais c’est surtout dans la direction de l’orchestre qu’il faut admirer sa maîtrise. — J. H. JUDY, ESPIONNE IMPROVISEE (G.) (Joan of Ozark) Satire burlesque (80 min.) (V.O.-D.) LES FILMS CONSTELLATION Origine : Américaine. Prod. : Republic Pictures. 1942. Réal. : Joseph Santley. Auteurs : Scén. de Robert A. Harari, Greene et Jack Towley. Chef-Opérateur : Ernest Miller. Musique : Cy Feuer. Orchestration : Gene Rose. Dir. artistique : Russell Kimball. Interprètes : Judy Canova, Joe Brown, Eddie Foix J., Jerome Cowan, Anne Jeffreys. Présentation corporative (Paris) : 19 janvier 1948, « Marignan ». EXPLOITATION. — Un des films les plus drôles que l’Amérique nous ait envoyés depuis longtemps et qui prend pour thème cette maladie de temps de guerre, dénommée « espionqiite ». Il est interprété par l’excellent Joë Brown, déjà connu en France par plusieurs films populaires, ainsi que par Judy Canova, inconnue elle, mais dont les qualités comiques seront vite appréciées. SCENARIO. — Judy (J. Canova) a tué, par hasard, un pigeon utilisé par des espions nazis et devient héroïne nationale. Par l’entremise d’un imprésario un peu simplet, Joseph (J. Brown), les espions attirent, pour la tuer, Judy à New York. De son côté, Joseph a inventé, de toutes pièces, une histoire d’espionnage. Pour obliger Judy à rester à la ville, il se travestit en inspecteur de la Gestapo et découvre involontairement les véritables nazis. Après des péripéties mouvementées, il parvient ù sauver Judy d’un attentat préparé par les espions avant leur arrestation. REALISATION. — Elle fourmille de gags, de situations amusantes et utilise à fond le talent 'comique des deux héros. Quelques trucages réussis ont été employés pour amener l’histoire jusqu’aux limites du burlesque ou de la satire; citons la projection dans les airs de l'amiral japonais et la présentation finale des marmots ressemblant étrangement (et pour cause) à Joë Brown et Judy Canova. INTERPRETATION. — Parents américains de notre Fernandel, Joë Brown et Judy Canova excellent dans cette loufoquerie un peu niaise si difficile à manier. Judy Canova complète ses qualités de comédienne par son talent de chanteuse. — JH. I Basil Bradford et Jimmy Hanley dans l’excellent film britannique J’ETAIS UN PRISONNIER, distribué en France par C.P.L.F.-GaumontEagle-Lion. Tacqueline Pierreux et Georges Rollin dans L’ARCHE DE NOE. (Photo : R.A.C.) DESIR DE FEMME (A.) (Guest Wife) Comédie (95 min.) (V.O.-D.) LES FILMS TRIOMPHE Origine : Américaine. Prod. : Jack H. Skirball-United Artists. 1945. Réal. ; Sam Wood. Auteurs : Scén. de Bruce Manning, John Klorer. Chef-Opérateur : Joseph Valentine. Musique : Daniele Amfitheatrof. Interprètes : Claudette Colbert, Don Ameehe, Richard Foran, Charles Dingle, Grant Mitcnell, Wilma Francis, Chester Clute, Irving Bacon, Hal K. Dawson, Edward Fielding. Première représentation (Paris) : 3 mars 1948, « Le Triomphe ». EXPLOITATION. — Délicieuse comédie américaine truffée de gags et remarquablement interprétée par Claudette Colbert, qui fait preuve d’un entrain endiablé et d’une finesse toute parisienne. Le rythme rapide imprimé par Sam Wood à ce film et la drôlerie des situations arrachent souvent le rire aux spectateurs. La compréhension du comique des situations, qui implique la connaissance des mœurs américaines, fera réserver ce film aux salles fréquentées par un public évolué. SCENARIO. — Le ménage Price, habitant une ville du Middlewest, en est toujours à sa lune de miel. Il projette un voyage à New York, quand Joe Parker, ami d’enfance de Dick Price et grand reporter, annonce son arrivée. Sa dernière visite avait été le signal d’une catastrophe pour le ménage, car depuis sa jeunesse, Joe compte sur Dick pour le tirer des mauvais pas où son dynamisme déréglé le précipite périodiquement. Cette fois, pendant un voyage en Chine, pour obtenir des vacances, il a annoncé son mariage fictif à son patron en lui communiquant la photo de Mary Price. Pour lui permettre de sauver la face, Dick accepte que Mary joue la comédie à ses côtés. Mais Mary estime que son mari a trop bon caractère et entreprend de faire payer à Joe son outrecuidance... Jusqu’au moment où Dick exaspéré rosse Joe. REALISATION. — Sam Wood, en vieux routier, a réalisé une mise en scène impeccable, en utilisant les séquences, en général courtes et de nombreux décors, dans lesquels la caméra se déplace souvent. Le rythme rapide ne ralentit jamais, " INTERPRETATION. — Claudette Colbert a trouvé là un de ses meilleurs rôles délicieuse et mutine, elle déchaîne avec entrain les pires catastrophes sur Don Amèche. qui joue avec beaucoup de naturel. Richard Foran occupe avec conviction le troisième sommet du triangle J. L. CARGAISON CLANDESTINE (G.) Film musical (90 min.) LES FILMS REGENT Origine : Française. Prod. : Sté Française des Films A. Rode, 1947. Réal. : Alfred Rode. Auteurs : Scén. orig. d'Alfred Rode; adapt. d’Alfred Rode et Yvan Noé; dial. d’Yvan Noé. Chef-Opérateur : Riccioni. Musique : Alfred Rode. Décors : Emile Alex. Dir. de Prod. : Yvan Noé. Montage : Agotay, Mme Isnardon. Chef-Opérateur du Son : Pierre Bertrand. Interprètes : Alfred Rode et son orchestre tzigane, Luis Mariano, Kate de Nagy, Claudine Dupuis, J. -J. Delbo. Junie Astor, Pierre Renoir, Témerson, M. Ardan, Lucas-Gridoux, Blome, Orbal, Roger-Til, Paul Amiot, D. Mendaille, Chatenay, Chou, Castelli, Garry, J. Ternay. Présentation corporative (Paris) : 19 janvier 1948, « Olympia ». EXPLOITATION. — Alfred Rode et son orchestre tzigane sont à la fois les vedettes et le principal élément attractif de cette production. Un grand orchestre est très spectaculaire, mais il est difficile de construire un film et d’imaginer un scénario spécialement pour lui, aussi a-t-il fallu que l’intrigue se déroule en majeure partie dans une boîte de nuit, afin de permettre l’audition des pièces classiques dans l’exécution desquelles les Hongrois se sont spécialisés. Kate de Nagy a un rôle assez ingrat. Luis Mariano chante d’une façon agréable. SCENARIO. — L’orchestre de Ricardo Mendi arrive à San Juano, en Amérique Centrale, où il jouera tous les soirs au dancing l’Eldorado. La sœur de Mendi, Mula, fiancée au chanteur José, se fera courtiser par le propriétaire de l’établissement, Mendoya, pour exciter la jalousie de José. Mendoya et la commanditaire de l’Eldorado, Luisa Heim, se livrent au trafic des stupéfiants. La police recherche les trafiquants sans pouvoir les découvrir. Myla, ayant appris l’endroit du prochain débarquement, est emprisonnée par Mendoya avec son fiancé accouru à son secours. Ils réussiront à se libérer tandis que la police, alertée grâce à un de ses agents, arrête enfin les coupables et leurs chefs; Luisa, blessée, meurt. REALISATION. — Alfred Rode qui a réalisé ce film lui-même, l’a fait avec un grand luxe de mise en scène; beaux décors, spectacles de danse, élégance de la vedette féminine habillée à ravir par Maggy Rouff. Les enregistrements musicaux sont fort bons et la photo est d’excellente qualité. INTERPRETATION. — Alfred Rode dirige son orchestre avec autorité, mais aussi avec affectation ; pendant l’exécution des morceaux principaux, il abuse des gros plans qui lui sont consacrés. Luis Mariano a une jolie voix mais il manque d'aisance devant la caméra. Kate de Nagy sobre dans un rôle qui ne semble pas l’intéresser. Pierre Renoir joue juste, avec flegme et autorité. G. T. SORTIES GENERALES L’Union des Producteurs de Films nous informe des dates des sorties générales de ses films Traqués dans la Jungle : 3 mars ; La Proie du Tigre ; 10 mars : Marchand d’Esdaves : 14 avril et Pirates de Malaisie : 5 mai.