La Cinématographie Française (1948)

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28 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ciiNÉufflm&RAPnit rBOWISE f ANALYSE CRITIQUE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ DES FILMS f BICHON (A.) Vaudeville (80 min.) FILMS CRISTAL Origine : Française. Prod. : U.T.F., 1947. Réal. : René Jayet. Auteur : Pièce de théâtre, adapt. et dial, de Jean de Létraz. Chef-Opérateur : Jean Bachelet. Décors : Le Barbenchon. Dir. de Prod. : Maxime Reynaud. Montage : Allépé. Interprètes : Armand Bernard. Alerme, Suzy Carrier, J. Famery. J. Fusier-Gir, Claire Olivier. Hennery. Présentation corporative (Paris' : 4 mars 1947, « Olympia ». FXPLOITATION. ,)n se sou vient du succès qu’avait obtenu sur scène cette comédie de Jean de Létraz. Le film ne lui est pas inférieur et les rires du public prouvent qu’auteurs et réalisateurs ont atteint pleinement leur but : celui d’amuser. SCENARIO. — L’industriel Fontanges (Aierme) pour sauver son affaire veut que sa fille Christiane <S. Carrier) épouse son associé, Gambier (Hennery). Mais Christiane aime le secrétaire de son père, Augustin (A. Bernard). Pour obtenir le consentement de son père, Christiane prétend avoir eu un enfant d’Augustin pendant un séjour en Suisse. Jacques (J. Famery), frère de Christiane, vient d’être père et sa maîtresse exige qu’il s’occupe de leur enfant, Bichon. Bichon jouera donc le rôle du bébé de Christiane. Loin de se laisser fléchir, Fontanges chasse Augustin et celui-ci doit s’occuper de Bichon. Grâce à une tante vieille fille (J1. Fusier-Gir), tout cependant s’arrangera. REALISATION. — Technique vivante qui a rendu cinématographique un film qui, pourtant, suit la pièce de très près. Des flashes bien venus, incorporés habilement aux séquences principales procurent à la comédie cette continuité de l’action particulière au cinéma. La trouvaille de l’entassement des personnages dans l’appartement du malheureux Augustin a particulièrement bien été exploitée. INTERPRETATION. — Dominée par Aierme et Jeanne Fusier-Gir dont on connaît le métier en matière comique. Armand Bernard est amusant dans un rôle qui portait la lourde succession de Victor Boucher. Suzy Carrier et Jacques Famery ont pour eux leur jeunesse. — J. H. Paulette Goddard et Ray Milland dans LA DUCHESSE DES BAS-FONDS. (Cliché : Paramount.) LA FILLE DE LA JUNGLE (G.) (Jungle Girl) Film d’aventures en deux époques (180 min.) (D.) ASTORIA FILMS Origine : Américaine. Prod. : Republic Pictures. Réal. : William Witney et John English. Interprètes : Fiances Gifford, Tom Neal, Frank Lockteen, Tommy Cook, Gerald Mohr, Eddie Acufî, Trevor Bardette. Première représentation (Paris) : 3 septembre 1947, « New York ». EXPLOITATION. — Un Tarzan féminin, des sauvages aux tatouages spectaculaires, un trésor fabuleux autant que mystérieux, un savant au grand cœur et des bandits à l’âme noire que combattent deux aviateurs aussi loyaux qu’énergiques, tels sont les éléments attractifs de ce film simple qui fera le bonheur des publics jeunes. SCENARIO. — Un médecin vit retiré dans la jungle en compagnie de sa fille Naïka. Ses cures miraculeuses le font considérer comme une grand sorcier. Son pouvoir est concrétisé par la possession d’une statue magique qui lui donne accès aux trésors fabuleux de la tribu du voisinage. Mais son frère, un aventurier sans scrupule, entreprend de lui arracher la statue pour piller les trésors. Deux aviateurs, séduits par la grâce de Naïka, véritable Tarzan féminin, combattent la bande de l’aventurier. Les méchants seront punis, les bons seront récompensés et les amoureux s’épouseront. REALISATION. — Toute en extérieurs La jungle, bien qu’hollywoodienne, est spectaculaire. Nombreuses batailles, accidents, drames et combats, tous menés sur un rythme haletant. INTERPRETATION. — Les deux protagonistes, Frances Gifford et Tom Neal, font preuve de beaucoup d’entiain et de solides qualités athlétiques. Le reste de la troupe est bien adapté aux exigences du scénario. J. L. LA FILLE MAUDITE (G.) (Preludio d’Amore) Comédie dramatique (84 min.) ( V.O.-D.) LES FILMS CONSTELLATION Origine : Italienne. Prod. : Albatros Film. 1947. Réal. : Giovanni Paolicci. Interprètes : Marina Berti, Vittorio Gassmann, Maria Michi, Massimo Girotti, Claudio Gora. Présentation corporative (Paris) : 14 janvier 1948, « Marignan ». EXPLOITATION. — Les spectateurs retrouveront là l’antagonisme classique qui met aux prises deux hommes pour les beaux yeux d’une jolie fille. Le sujet, s’il est peu original, a permis, par le cadre dans lequel il se déroule, de faire des photos réussies. SCENARIO. — David (V. Gassmann) revient dans son village après deux ans d’absence. Anna <M. Berti), sa fiancée, lui a été fidèle, mais elle a écouté sans déplaisir les propos de Rocco, un marin dont l’activité est assez louche. Délaissée par Rocco, Théa (M. Michi) révèle à David l’existence du mauvais garçon. Déçu, David va à Gênes et entre en rapports avec la bande dont Rocco fait partie. Mais il reviendra à temps pour sauver Anna que la foule accusait d’avoir provoqué le suicide de Théa et qu’elle voulait lyncher. REALISATION. — Elle est très lente et l’on sent trop la volonté du réalisateur de faire de belle photos. Il est, en effet, réel que les nombreux extérieurs, agrémentés du fond mouvant de la mer, sont d’un certain intérêt esthétique. INTERPRETATION. — Vittorio Gassmann est beau et joue avec facilité. Maria Berti est aussi très jolie mais s'inquiète un peu de la caméra. Maria Michi, déjà remarquée dans Païsa et Rome Ville Ouverte, est véhémente dans son rôle de composition. — J. H. A = Films pour adultes. G = Films pour tous publics. VENDETTA AU FAR-WEST (G.) (Beyond the Pecos) Film d'aventures (80 min.) (V.o.) UNIVERSAL FILM Origine : Américaine. Prod. : Universal Film. Prod. associé : Oliver Drake. Réal. : Lambert Hillyer. Auteurs : Scén. de Bennet R. Cohen, d’après une histoire orig. de Jay Karth. Chef-Opérateur : Maury Gertsman. Musique : Paul Sawtell. Dir. artistiques : John B. Goodman et Abraham Grossman. Décors : Russel A. Gausman, Ray L Jeffers. Interprètes : Rod Cameron, Eddie Dew, Fuzzy Knight, Jennifer Holt, Eugene Stutenroth, Robert Homans, Jack Ingram, Frank Jaquet, Henry Wills, Jack Rockwell, Ray Whitley and his Bar-6 Cow-boys. Première représentation (Paris) : 3 mars 1948, « New York ». EXPLOITATION. — Western supérieur à la moyenne habituelle par le soin apporté à la réalisation, la qualité des chants et la présence d’un comique aux gags inattendus. Les poursuites et les batailles étant de qualité, ce film fera la joie des spectateurs des salles populaires. SCENARIO. — Une haine traditionnelle sépare deux familles de ranchers : les Remington et les Randall. Lew Remington (Rod Cameron) revient à la terre natale pour sauver le ranch de son père. Or les attentats dont sont victimes les deux familles sont perpétrés par la bande de Heydrick, qui veut acheter à bon compte les terres de Remington où il a découvert du pétrole. La mort d’un avocat fait découvrir les coupables qui seront punis. Lew Remington, réconcilié avec les Randall, pourra épouser Ellen Tanner (Jennifer Holt). REALISATION. — Le rythme est rapide, les chevauchées nombreuses et les gags bien réglés. A signaler l’attaque surprenante des desperados par une bombarde pointée d’un bateau à roulettes tiré par deux chevaux. INTERPRETATION. — Rod Cameron est un grand gaillard au jeu à la fois flegmatique et décidé. Fuzzy Knight possède des dons comiques certains. — J. L. Affiche publicitaire pour le lancement du film M G.M. MADAME PARKINGTON.