La Cinématographie Française (1948)

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rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxi CINE», Fl RAPHIE ISE 53 ♦♦♦♦«♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ LA PRODUCTION FRANÇAISE ■■■■■■MM 19 FILMS DE LONG METRAGE entrepris au cours du premier trimestre 1948 La crise que traverse encore le Cinéma français faisait redouter, à la fin de l'année dernière, une diminution, sinon un arrêt total, de la production pour le début de cette année. dizaine de films serait entreprise en avril et certains studios — non des moindres — auraient la certitude d’être occupés jusqu’à la fin de l’année. Le Gouvernement, de son côté, an Au contraire, la situation semble s’être sensiblement améliorée. Six films ont été entrepris en janvier 1948 contre trois en décembre 1947 et six en janvier 1947. Le résultat n'est pas désastreux. Comme d'autre part treize films ont été mis en chantier en février et mars 1948, c’est donc à dix-neuf films que se chiffre la production du premier trimestre de cette année, soit un film de plus que l’année dernière, au cours de la même période. Précison enfin qu’en mars 1948 huit films ont été commencés contre trois pour mars 1947. Ce bilan, par conséquent, laisse apparaître une reprise assez nette. Les projets toujours si nombreux dans notre profession paraissent moins aléatoires aujourd’hui. Une nonce des mesures... Le Parlement en discutera bientôt. Souhaitons qu'elles soient, enfin, efficaces. C'est d'ailleurs d’une impérieuse nécessité, ne serait-ce que pour réduire le chômage auquel est contrainte plus de la moitié des techniciens. Mais il est d'autres raisons. L’Exportation tout d’abord. Les articles traitant ce sujet et publiés dans ce numéro, prouvent que nos films regagnent du terrain sur les marchés étrangers. Il faut poursuivre cette avance et l’entretenir. Il faut aussi compter avec la révision des accords Blum-Byrnes, tant réclamée, qui fait actuellement l’objet de conversations. Si celles-ci aboutissent favorablement, il deviendra alors indispensable de four Une scène de LA CHARTREUSE OE (Photo Aldo.) PARME réalisé par Christian-Jaque. (Cliché André Paulvé-Scalera Film.) nir aux exploitants les films français nécessaires à leur programmation. Tout ceci a déjà été dit. Nous ne le répétons ici que pour marquer notre certitude dans le relèvement de la production française. Il est démontré par ailleurs que si la moyenne des devis de production augmente chaque semestre, cela n’est dû. la hausse du coût de la vie mise à part, qu’à l acroissement du temps de tournage et des frais « divers ». Les producteurs recherchent donc à limiter leurs frais et à tourner quand même. Nécessité fait loi. Nous ne parlerons pas ici des moyens qu’ils emploient pour y parvenir, mais seulement des résultats. Ceux-ci se chiffrent donc par dixneuf films français et un film marocain, commencés au cours de ces trois premiers mois. action des personnages vivants et des poupées animées. C’est un conte merveilleux, plein de charmes et de grâce, qui plaira aux tous petits et grands, dans le monde entier, surtout dans les pays anglosaxons où le roman de Lewis Carroll est particulièrement connu .et aimé. Autre grande réalisation du trimestre, Le Diable Boiteux, un film historique de Sacha Guitry. On connaît et l’on apprécie le talent et l’esprit du célèbre auteur-acteur. Il s’est fait une sorte de spécialité à l'écran — comme au théâtre d’ailleurs — dans la réincarnation des grands monarques et des grands du passé. Il nous apparaîtra bientôt dans les armes de Talleyrand, le Diable Boiteux. Noël-Noël, spirituel chansonnier, excellent comédien, nous a ravi dans Dinan, Paul Meurisse et Louis Seignier dans COLONEL DURAND. (Cliché S.A.F.I.A.) Le premier fut la superproduction franco-américaine Alice au Pays des Merveilles, film en couleurs — Anscocolor — associant dans une même chacune de ses créations et l’on n'a pas oublié le triomphal succès qu’a remporté partout son dernier film La Cage aux Rossignols. Il crée actuel