La Cinématographie Française (1948)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ rrrxrra cime DIJON RAPHIE Œ3 ISE 83 En 21 semaines, ont été projetés 254 films dont 126 Sxlms français et 128 films étrangers Pour faire suite à l’étude parue au dernier numéro spécial de La Cinémato (nu 1239), voici un aperçu général de l’exploitation cinématographique dijonnaise pour la période comprise entre le 1er octobre 1947 (date à laquelle nous avons arrêté notre dernière étude) et le 24 lévrier 1948,. soit pour une programmation de 21 semaines. Pendant ces 21 semaines, il fut présenté aux spectateurs dijonnais 254 films (dont 139 premières visions) qui se répartissent comme suit : 128 films étrangers dont 17 en couleurs et 126 films français; 12 films passèrent en tandem, 1 film (français) tint deux semaines. Voici ci-dessous la répartition des films dans les salles : SALLES CATÉGORIE C Films Films français étrangers A.B.C 8 12 Darcy-Palace 13 8 dont 1 coul. Grande-Taverne . . . 9 12 — 2 — • Olympia 9 12 — 5 Star 9 12 — 2 — Total .... 48 56 dont 10 coul. SALLES CATÉGORIE D Films Films français étra îgers Alhambra Casino (13 semaines 13 8 doit 1 Ciul. seulement) 5 8 Famii.ia 7 15 Grangier 7 14 -L 3 — Paris 7 13 — 2 — Total .... 39 58 do t 6 couh SALLES CATÉGORIE E Films Films français étrangers Eldorado 20 12 d >nt 1 coul. Etoile 19 2 Total. . . . 39 11 dont 1 cou’. Et maintenant, voici pour les salles de premières visions et les principales autres salles, les films qui donnèrent les meileure; recettes classées par ordre d’importance : LES BONNES RECETTES A.B.C. et Star : Après l'Amour (plus d ? 800.000 fr.l, Les Plus Belles Années de nétre Vie, Requins de Gibraltar. Darcy-Palace et Casino ; Le Chanteu Inconnu. Darcy-Palace et Grangier : Gilda. Grande-Taverne et Alhambra : Quai des Orfèvres, Le Silence est d'Or, Bethsabée. Salles de la catégorie C (l'e vision) A.B.C. : Vertiges (plus dï 810 000 fr. en deux semaines) ; Dumbo (500.000 fr. en u le semaine) ; Brigade Criminelle, Païsa, L’Œuf et Moi, Le Commando frappe à l’Aube, Monsieur Smith Agent Secret. Darcy-Palace : Antoine et Antoinette; Les Chouans et Le Chanteur Inconnu, ex-æquo ; Torrents, Il suffit d’une Fois ; Le Père Tranquille (reprise) ; Les Overlanders; Gilda et Cape et Poignard ex-æquo. Grande-Taverne : Monsieur Vincent (record de recettes), Le Diable au Corps, Quai des Orfèvres, San Antonio, Rebecca, Le Silence est d’Or, Mon sieur Verdoux, Bethsabée, Un Flic, L’Aventure vient de la Mer. Olympia : Copie Conforme, Fantômas, 13 Rue Madeleine, Le Cygne Noir, Buffalo Bill. Star ; Salonique, Nid d’Espions (plus de 500.000 en une semaine), Les Abandonnées, La Parade du Rire, Le Mystère de Tarzan, Le Démon de la Chair, La Rue Rouge, La Caravane de l’Enfer (14.000 entrées pr. 2 époques). Autres salles ayant obtenu de très bons résultats: Casino. — L’Arche de Noé, Le Chanteur Inconnu; Fleur de Pierre et Le Bâtard ex-æquo. La Valse dans l’Ombre (deuxième vision. Tous ces films, sauf un, sont des premières visions. Grangier : Le Fantôme de l'Opéra, Gilda : Les Clés du Royaume <2' vision) ; La Reine de Broadway, L’Apprentie Arnoureuse, Les deux Légionnaires. Tous ces films, sauf un, sent des premières visions. Paris ; L’Aventure vient de la Mer ; Une Nuit à Casablanca (lrr vision) ; Rebecca, Le Diable au Corps, San Antonio. Bataillon du Ciel. Tous ces films, sauf un, sont des reprises, après la Grande Taverne ou de seconde vision. A. Bouldour. f CHATELLERAULT 3.000 fauteuils pour 20.000 habitants La saison d’hiver à Ohâtellerault présente des caractères intéressants, parce qu’elle pose des problèmes typiques d'exploitation. Châtellerault compte, en effet, un peu plus de 20.000 habitants. Il y a cinq salles, totalisant plus de 3.000 fauteuils, réparties tant au centre que dans le faubourg populaire de C'nateauneuf. Or certaines de ces salles offrent à leur public, régulièrement Ou de temps à autre, deux programmes par semaine. Un film passe du mardi au vendredi, l’autre est vu par le public plus nombreux du samedi et du dimanche. Ce système permet de faire alterner reprises et premières visions, mais le public peu averti en général, si l'on met à part le petit nombre de cinéphiles, est souvent accablé sous une avalanche de titres qui sont ses seuls points de repère et entre lesquels il doit choisir. Etant donné le nombre de salles, la publicité est malaisée à réaliser sur le plan local et il arrive fréquemment que tel film dont on espérait faire un succès passe inaperçu et inversement. D'autre part, Châtellerault est partagé entre deux publics opposés, l'un difficile et l’autre moins, mais l’on ne saurait dire que telle salle se spécialise dans tel genre ou dans tel autre, le Lux et à la rigueur les Variétés, mis à part, qui s’efforcent à la qualité des programmes. D’une façon générale, cette diversité des goûts rend la programmation très difficile. Si l’on ajoute à cela le fait que la ville est saturée de salles et de fauteuils et qu’il est essentiel pour l'exploitation que chaque spectateur aille au cinéma plusieurs fois par semaine, on voit que la récente augmentation du prix des places, liée d’ailleurs à celle du coût de la vie, a porté un coup assez rude à la vie des salles. On note une diminution assez sensible du nombre des entrées et même les grandes productions n'ont pas attiré une affluence considérable. Citons pourtant, au Vox : Bifur 3, L’Eventail, Antoine et Antoinette ; aux Variétés : Brève Rencontre, Le Diable au Corps, Voyage Surprise, Vitrine d’un grand magasin de Dijon représentant, avec des mannequins, une scène de MONSIEUR VINCENT qui a battu tous les records de recettes à la « Grande Taverne » et à 1' « Alhambra ». (Cliché A.G.D.C.) THONON Bonnes recettes La période des fêtes, toujours favorable au cinéma, a vu un afflux de spectateurs dans les trois salles de Thonon-les-Bains. Aussitôt après une légère accalmie et de nouveau une augmentation sensible des recettes. Pour les fêtes de fin d’année, I'Excelsior, la salle préférée du public thononais, a donné ; Le Café du Cadran et L’Affaire du Collier de la Reine dont le succès ne sort pas de la normale. L'Etoile, de son côté, donnait : Histoire de Chanter et Les Tueurs. Cette production américaine n’a pas fait oublier Scarface. MM. RQZIER, propriétaires de cette salle, entreprendront, dès la deuxième quinzaine de mars, la formule de deux films par semaine. De son côté, le Foyer, à la clientèle spécifiquement catholique, nous a donné : Les Cloches de Sainte-Marie, Enamorada, La Reine de Broadway et, enfin, Farrebique qui n’a pas obtenu le succès escompté. Revenons à I’Excelsior qui enregistre la meilleure recette de ce début d'année avec Quai des Orfèvres qui talonne de près Le Silence est d’Or, qui est le plus gros succès cinématographique de ces dernières années. M. BOURDEAUX, dont le public apprécie le choix éclectique des programmes, nous a communiqué une partie de sa liste de films dont voici les principaux : Rebecca , Les Plus Belles Années de notre Vie (Pâques), Dumbo, Les Maudits, Le Père Tranquille (reprise), La Symphonie Pastorale (reprise), Les Raisins de la Colère, Boomerang, Crossfire, Du Sang sur la Piste, Gilda (Rita Hayworth) , toute la tranche de l'A.G.D.C., dont : Le Corbeau, Les Frères Bouquinquant, Monsieur Vincent, Ras-el-Gua le Fort de la Solitude, etc. Le public thononais n’est pas traité en parent pauvre. Dans un prochain numéro, nous parlerons plus amplement de I’Etoile et du Foyer. N. Moille. La Symphonie Inachevée et Martin Roumagnac ; à l’U.C. : Sous le Regard des Etoiles, Le Café du Cadran ; au Majestic' : La Couronne de Fer. La Légende Fantastique et La Bataille du Rail; au Lux, enfin : La Part de l’Ombre, Kitty Foyle, La Route semée d'Etoiles et, en reprise. La Belle et la Bête. — R. Neyrat.