La Cinématographie Française (1948)

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♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦♦ ♦ ♦ ♦♦♦ ♦ ♦ ♦♦ CUVE RAPHIE SE 1 1 ♦ ♦♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦ Après les accords anglo-américains TRAITÉS PRÉVUS ENTRE LA GRANDE-BRETAGNE ET LES PAYS DU CONTINENT Londres. — Les accords cinématographiques anglo-américains, «ignés le 11 mars à Londres, ont reçu en général un accueil favorable, aussi bien dans les milieux du cinéma que dans ceux de la finance et de la politique. Toutefois une certaine opposition s’est manifestée au Parlement chez les Conservateurs, certains députés trouvent que trop de concessions ont été faites aux Américains et craignent que ceux-ci, pour utiliser en Angleterre les fonds qu’ils ne peuvent exporter, ne mettent complètement la main sur la production cinématographique britannique et engagent ses meilleurs artistes et techniciens aux dépens des films purement nationaux. Ces opinions ont été concrétisées dans un article assez violent du Daily Express, qui a fait beaucoup de bruit dans la corporation. Une certaine opposition au Parlement et dans la Cité D'autre part, certains milieux de la Cité critiquent également le pacte qui, même, a été qualifié « d’inamical pour les intérêts britanniques ». Le Financial Times prétend que le chiffre de 33 millions de dollars, montant des économies devant être réalisées par ces accords (différence entre les 50 millions de dollars exportés, provenant des rééditions de films américains et les 17 millions de dollars exportables, autorisés par les accords) , est basé sur des calculs erronés. Dans la corporation du cinéma, on répond en faisant remarquer que l’Opposition parlementaire et les financiers de la Cité oublient complètement que sans les accords Johnston-Wilson, l’industrie anglaise du film — aussi bien la Production et la Distribution que l’Exploitation — couraient à une très prochaine catastrophe. Les réactions américaines Les renseignements parvenus des Etats-Unis montrent que de l’autre côté de l’Atlantique, si la nouvelles des accords a été reçue d’abord avec enthousiasme, on s’est aperçu, à la réflexion, que ceux-ci constituaient avant tout une victoire britannique. L’opinion générale des dirigeants du cinéma américain est à peu près la suivante : Nous sommes sortis de l’impasse, mais nous ne pourrons pas exporter beaucoup plus de dollars qu’avec la taxe Dalton. On pense, toutefois, que la suppression de la taxe ad valorem pourrait avoir un heureux effet sur les autres pays où des restrictions sont appliquées à l’importation et à la projection des films américains. Précisons que la M.P.A.A.. au cours d’une réunion extraordinaire, a officiellement approuvé le pacte et s’est déclarée prête à reprendre immédiatement l’envoi des films américains en Grande-Bretagne. Ceux-ci resteront en douane jusqu’à la signature du décret d’abolition de la taxe ad valorem-. Une question importante est de savoir comment se fera la répartition des 17 millions de dollars exportables entre les compagnies américaines. Comment se fera également le partage de l’équivalent des bénéfices réalisés par les films britanniques aux Etats-Unis : Les compagnies qui distribuent les productions anglaises aux U.S.A., telles que Universal, Fox, EagleLicn (U.S.A.), auront-elles un traitement privilégié pour cette répartition ? Et les producteurs américains indépendants membres de la M.P.A.A. ? C’est là toute une série de problèmes particuliers qui ont été exposés à la réunion de la M.P.A.A. et qui restent à résoudre. En Grande-Bretagne, l’Association des Ex ploitants a prévenu ses membres qu’en dépit de la signature des accords il ne fallait pas s’attendre à une amélioration immédiate. Il faut d'abord que le Parlement vote l’abolition de la taxe Dalton et ceci ne pourra se produire avant la rentrée du Parlement après les vacances de Pâques. On pense que la question pourrait être présentée lors de la discussion du budget vers le 10 avril. On sait, d’autre part, que les accords entreront officiellement en vigueur au mois de juin. Vers des accords avec les autres pays producteurs de films A la suite de la signature du pacte cinématographique anglo-américain, le ministre britannique du Commerce, M. Harold Wilson, estime qu’il va être nécessaire d’établir des accords semblables avec les autres pays qui importent des films en Grande-Bretagne et parmi lesquels la France se classe au premier rang. Dès que la taxe Dalton aura été supprimée, des m arrangements devront être pris avec ces pays pour régler l’exportation des sommes provenant des bénéfices de l’exploitation de leurs films en Grande-Bretagne. Bien que ces sommes soient minimes, par rapport à celles encaissées par les compagnies américaines, il n’est pas possible d’en autoriser la libre exportation, en raison des accords commerciaux entre l’Angleterre et les Etats-Unis, ces derniers ne pouvant pas, même en principe, être traités moins favorablement que les autres pays. On pense que cette question sera discutée au Parlement au moment de la suppression de la taxe Dalton, vers le 10 avril. — Ted Porter. ♦ NOUVEAU SYNDICAT DES EXPLOITANTS DE LA RÉGION PARISIENNE Un nouveau groupement syndical vient de se créer à Paris sous le nom de Chambre Syndicale de Cinéma de la Région Parisienne. Groupant pour le moment des salles de Paris et de la Petite Région parisienne (Circuits et Indépendants), son but est d'aborder avec réalisme les divers problèmes se rapportant à la profession et de ne pas se cantonner dans des positions de principe qui peuvent s’avérer dangereuses pour les intérêts de l’Exploitation. En quelques jours, de nombreux directeurs ont donné leur adhésion. Le bureau provisoire sera connu au début de la semaine prochaine; il est vraisemblable qu’il sera présidé par M. Trichet. 4 “ V ATOMIC’ ’ est ouvert Place Clichy Le plus petit et le plus jeune cinéma de Paris s’est ouvert le 23 mars. Le plus pimpant aussi, car les 170 places de I’Atomic (dont 27 au balcon) sont d'excellents fauteuils, d’une parfaite visibilité, dans un cadre beige et or, aux lumières douces. Une assistance choisie applaudit un excellent programme de gala. La première semaine a démarré le lendemain avec Laurel et Hardy au Far-Ouest, en permanent de midi à minuit et au delà, avec un grand succès. Nous adressons nos compliments à Mlle Nouailles, qui dirige I’Atomic, et à son constructeur, l’architecte Edouard Lardillier, pour avoir osé la plus petite salle, mais la plus attirante, dans l’un des coins les plus <c passants » de Paris, LES OSCARS 47 VIENNENT D’ÊTRE DÉCERNÉS Hollywood. — Pour la vingtième fois, T « Academy of Motion Picture Arts and Sciences » a désigné les meilleures performances cinématographiques de l’année. Les statuettes « Oscar » ont été attribuées pour 1947 aux films et aux artistes suivants : MEILLEUR FILM : Gentleman’s Agreement ( Le Mur Divisible), production 20th CenturyFox, dont le sujet à thèse combat l’antisémitisme. MEILLEUR REALISATEUR : Elia Kazan pour son film Gentleman’s Agreement. MEILLEUR INTERPRETE! MASCULIN ; Ronald Colman dans A Double Life (UniversalInternational) . MEILLEURE INTERPRETE FEMININE : Loretta Young dans The Farmer’s Daughter (RKO) . Loretta Young vient de remporter l’Oscar 1947 pour la meilleure interprétation féminine dans le film RKO MA FEMME EST UN GRAND HOMME. Nous la verrons la saison prochaine dans HONNI SOIT QUI MAL Y PENSE. (Cliché RKO.) MEILLEUR SECOND ROLE FEMININ : Celeste Holm dans Gentleman’s Agreement. MEILLEUR SCENARIO ORIGINAL : Valentine Davies pour Le Miracle de la 34'' Rue (20th Century-Fox). MEILLEUR SECOND ROLE MASCULIN : Edmund Gwenn dans Le Miracle de la 34" Rue. MEILLEUR FILM MUSICAL : Mother wore Tights (20th Fox). MEILLEUR TRAITEMENT ORIGINAL : The Bachelor and the Bobby Soxer ( Deux Sœurs Vivaient en Paix (RKO Radio). MEILLEURE ■ DIRECTION ARTISTIQUE, (Film en blanc et noir) : John Bryan pour ses décors et son atmosphère du film anglais Les Grandes Espérances (Eagle Lion). MEILLEURE DIRECTION ARTISTIQUE (Technicolor) : Alfred Junge pour le film anglais Black Narcissus (Eagle Lion). PRIX SPECIAL : Sciuscia (film italien) pour sa remarquable réalisation dans des conditions spécialement difficiles. 4 M.G.M. OUVRE UN CINÉMA A TURIN Rome. — M.G.M. vient d’ouvrir à Turin le Cristallo Theatre. Il sera consacré exclusivement à la projection des productions M.G.M. Le film Lame de Fond ( Undercurrent ) a été choisi pour l’inauguration,