La Cinématographie Française (1948)

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Dans le Marignan, obligeamment prêté à cette occasion par la Société Pathé-Cinéma, et décoré aux couleurs nationales, le public put applaudir, en plus d’Une Jeune Fille savait, une première partie scénique, dont la composition pouvait faire pâlir d’envie le plus grand musichall de Paris, puisque : Los Calaveras, trio de guitaristes mexicains, le jazz américain Mezz Mezzrov, Grock « and partner », Tino Rossi et son orchestre, les Compagnons de la Chanson et enfin Edith Piaf se produisirent sur la scène du Marignan, devant une salle absolument comole, en quatre jours de location seulement. Une Jeune Fille savait, tiré de la pièce d'André H,aguet, production dans laquelle André Luguet. François Périer, Françoise Christophe et Dany Robin, ont mis le meilleur d’eux-mêmêmes, clôtura ce gala et fut longuement applaudie par le public payant, qui voulait témoigner au réalisateur Maurice Lehmann et à ses interprètes, tout le plaisir qu’il avait pris à la première vision de ce film qui a bien mérité le slogan publicitaire qui l’accompagne : « Le Printemps du Cinéma Français ». A la fin du spectacle. Dany Robin et André Luguet, présentés sur scène, furent longuement acclamés par les spectateurs. François Périer, retenu par ses obligations théâtrafes, s’était fait excuser. Grâce à l’actif directeur du Marignan. Lucien Nachbaur, le programme se déroula d’une façon parfaite. Rapidement menée, la partie musichall se termina par une tombola sur programmes numérotés, qui permit à quelques favorisés du sort de gagner des lots dignes d’envie, puisqu’il s’agissait d’une Simca 5 ou d’un voyage sur Air-France. L’initiative de notre confrère Paris-Presse a permis de réunir des dons importants pour le monument au Général Leclerc. Dès le lendemain. Une Jeune Fille savait continuait sa carrière sur les écrans du Marignan et du Marivaux, et les premiers renseignements que nous avons reçus sur la marche de cette production nous permettent de voir, d’ores et déjà, en elle, une des plus belles réalisations du Cinéma Français. CLASSEMENT DES SALLES Il a été rappelé dans le communiqué n° 6 que « tout directeur qui n’aurait pas réclamé, soit le maintien de sa salle dans une catégorie déterminée, soit son reclassement, risque de se voir dresser contravention par les Services du Contrôle Economique ». Or, très peu de directeurs ont jugé utile de répondre à ce dernier avertissement et il se trouve qu’un tiers des salles n’a pas reçu une homologation nouvelle en application de l’arrêté du 14 novembre 1947. Afin de préserver ces directeurs négligents de poursuites certaines, le Centre National de •la Cinématographie a demandé et obtenu du Ministère des Finances et des Affaires Economiques, qu’un dernier delai de grâce soit accordé aux retardataires. Par conséquent, tous les directeurs qui n’ont pas reçu une homologation provisoire correspondant au classement de leur salle, doivent adresser au Centre National de la Cinématographie, 12, rue de Lubeck, Paris (16"), avant le 25 mars 1948, une lettre recommandée précisant le classement de leur salle, ainsi que les prix pratiqués. Toute salle qui n’aura pas suivi ces ultimes instructions, sera classée automatiquement en catégorie F par la Direction des Prix, du Ministère des Finances et des Affaires Economiques. N. -B. — Cette salle se trouvera donc en infraction avec l’arrêté 18.703 du 14 novembre 1947 et passible de poursuites judiciaires prévues. Modèle de la lettre vec ommandée à adresser à : M. le Directeur du C.N.C. Je vous prie de classer ma salle dans la catégorie et «us informe que je pra tique les prix suivants : Nombre de fauteuils Prix 4 CONTROLE DES RECETTES Non-envoi de bordereaux de recettes : 246 exploitants ont été verbalisés par les agents du Centre National de la Cinématographie pour non-envoi de bordereaux. — 196 exploitants se sont mis en règle, — 50 exploitants font l’objet de décisions de sanctions en cours, comprenant des amendes et des fermetures de salles. Quota : 17 exploitants ont été verbalisés pour ne pas avoir projeté le nombre imposé de films français. Fautes professionnelles et fraudes : 43 salles ont été contrôlées par les agents du Centre National de la Cinématographie : 41 exploitants ont été verbalisés, dont 12 pour fraudes et 29 pour infractions diverses. Pendant cette même période, 34 dossiers d’infractions constatées en 1947 ont été clôturés comme suit : — 33 amendes variant entre 5.000 et 350.000 francs. — 1 fermeture de 8 jours. Ces sanctions ont été infligées à des exploitants des départements suivants : Vosges, Côted’Or, Moselle, Vendée, Alpes-Maritimes, Seineet-Oise, Seine, Isère, Mainè-et-Loire, Nièvre, Ille-et-Vilaine, Loiret, Indre-et-Loire, Nord, Saône-et-Loire, Ardèche. ♦ MEDECINE DU TRAVAIL L’attention des employeurs de l’Industrie Cinématographique est attirée sur leurs obligations à l’égard de la médecine du travail. La loi du 11 octobre 1946 et le décret d’application du 26 novembre 1946 prévoient, en effet, que toute entreprise devra procéder à l’organisation de services médicaux du travail, soit sous la forme autonome, soit, lorsque le total du personnel des entreprises ne possédant^ pas de service médical autonome atteint 500, sous la forme inter-entreprise. Les délais d’application ont été fixés par le décret du 26 novembre 1946 a un an pour les entreprises industrielles et deux ans pour les entreprises commerciales. En conséquence, toutes les entreprises industrielles et commerciales cinématographiques ne possédant pas de service médical autonome ou n’étant pas affiliées à un service médical inter-entreprise, ne sont plus ou ne seront pas en règle avec la loi, respectivement depuis le 26 novembre 1947 et à compter du 26 novembre 1948. A cette occasion, il est rappelé à MM. les Employeurs que l’Industrie Cinématographique possède, 52, rue Taitbout, un Centre MédicoSocial qui fonctionne depuis 1943 et auquel ils ont tout intérêt à adhérer puisqu’il leur apporte une infrastructure et une expérience dont ils bénéficieront et ce, à des conditions plus avantageuses que ne pourrait les leur offrir tout autre service médical inter-entreprise. Les demandes de renseignements peuvent être adressées à : M. Lesprit, sous couvert de la Sous-Direction des Services Sociaux du Centre National de la Cinématographie, 1, avenue Hoche, Paris (8°). PRÉCISION Le Centre National de la Cinématographie a indiqué récemment que l’emploi de l'Isorel était formellement interdit dans les salles de cinéma. Il est à préciser que cett interdiction ne se limite pas seulement au matériau de la marque « Isorel », mais, au contraire, s’étend à tous les panneaux en fibre de bois ou cellulose agglomérées aux résines. ,De gauche à droite Tino Rossi, Edith Piaf et les Compagnons de la Chanson, André Luguet et Dany Robin, vedettes d’UNE JEUNE FILLE SAVAIT et la foule des spectateurs au cours du grand gala du Marignan (Cliché ! C.C.F.C.)