La Cinématographie Française (1948)

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V ASSOCIATION DES DIRECTEURS DE LVUEST FORME UN SYNDIC A T Cette réunion générale annuelle s’est tenue le mardi 16 mars, à 15 heures, dans le grand salon de la Brasserie « La Cigale », place Graslin, à Nantes, sous la présidence de M. FERNAND JEAN, Directeur Général de la Sté des Cinémas Nantais, assisté de MM. AUDIARD, Secrétaire (Nantes) ; SARRAMEA, Trésorier (Nantes) ; ROUS (Lorient) ; Mme LEONCE (Vannes) et M. BONDUELLE (Concarneau). Il a été décidé à l’unanimité de modifier l’Association qui, jusqu'ici, était une amicale et de la transformer en syndicat. De noùveaux statuts vont être élaborés et seront soumis aux adhérents lors d’une prochaine réunion. Il est également envisagé de s’affilier à la Fédération. Le titre Association des Directeurs de Spectacles de l’Ouest et de Bretagne sera maintenu, mais il y sera ajouté celui de Syndicat de l’Exploitation Cinématographique. Les cotisations devront être augmentées et il est entendu que ce seront les bureaux départementaux qui les feront rentrer. Le siège du syndicat sera à Nantes. Il y aura un conseil d’administration et un secrétaire administratif sera chargé de l’expédition des affaires courantes. Plusieurs questions furent examinées au cours de cette réunion, entre autres celle des droits d’auteurs, des actualités dont le métrage diminue de plus en plus alors que les conditions de location restent les mêmes; de la concurrence intense faite par les patronages qui bénéficient de certains avantages que les exploitants — et non sans raisons — estiment injustifiées et, en ce qui concerne Nantes, il a été décidé que si les entreprises d’affichage maintenaient leurs nouveaux tarifs qui ont fait l’objet d’une augmentation considérable, ce mode de publicité serait supprimé purement et simplement. Nous avons remarqué la présence, outre les membres du bureau déjà nommés, de MM. CHUPIN, DESTOMBES, ANDRE JEAN, TURPIN ; Mmes BERTHOMÉ, BESSÉ et BARRAULT (Nantes) ; MM. FROMONT (Vertou), LIOT (Quimper), LAGRANGE et DESMONTS (StNazaire), Mmes GUILLEMOT (Concarneau), SOUCHAY (Douarnenez) ; MM. GUERIN et HUCHET (Rennes), etc., De nombreux directeurs, empêchés, s’étaient fait représenter. Du côté des Distributeurs, citons entre autres MM. MARTINET (Actualités Françaises, MILLET (Columbia), CHALOPIN (Ciné-Matériel, Nantes), KERMARREC (Pathé-Consortium) . A l’issue de la réunion, un repas amical a réuni la plupart des assistants, ainsi que plu UNION DES DIRECTEURS DU ! MIDI CONTRE LA SACEM Vu les derniers accords signés à Paris avec la S.A.C.E.M., les diverses organisations professionnelles du Midi : Fédération de la Petite Exploitation, Syndicat de la Moyenne J Exploitation, Fédération des Alpes-Maritimes, Syndicat du Sud-Ouest et du Centre, devant le danger toujours croissant, ont pris \ la décision de réaliser l’unité sur le plan j syndical afin de mieux défendre les intérêts > généraux de notre corporation. ) Très bientôt, un grand rassemblement aura I lieu à Marseille. ( Pour la Fédération de la Petite Exploita ( tion : Pacchioni, Moynier, Monteil. Gannel. Pour le Syndicat de la Moyenne Exploita j tion : Chivalier, Lucciardi. ' Pour la Fédération des Alpes-Maritimes : ) j Aubert. \ sieurs autres personnalités, dont M' Berthomé, avocat-conseil de l’Association et, au champagne, il fut offert, à titre de souvenir, un fort joli bronze à M. Fernand Jean, qui préside l’Association depuis plus de vingt ans, ainsi qu’une superbe corbeille de fleurs à Mme Fernand Jean, qui était venue rehausser par sa présence cette petite fête intime. M. Sarraméa — l'un des fondateurs.de l’Association — prononça à ce sujet un discours retraçant les différentes phases de son existence, et M. Fernand Jean, visiblement ému par cette marque de reconnaissance et d’amitié, répondit par une émouvante allocution, au cours de laquelle il évoqua le souvenir des membres disparus, pionniers de l’Association, qui montrèrent à leurs successeurs le chemin de l’union pour la défense des intérêts de la corporation. Ajoutons, pour terminer, que les représentants de la presse corporative avaient été aimablement conviés à ce banquet amical au cours duquel une atmosphère de franche cordialité ne cessa de régner. — Ch. Lefeuvre. Le Gala du Club Cendrillon Ainsi que nous l’avons annoncé, c’est le dimanche 21 mars, à 14 h. 15, qu'a eu lieu le gala annuel du Club Cendrillon dont la directricefondatrice est la grande spécialiste du cinéma pour enfants, Mme Sonika-Bo. M. Fourré-Cormeray avait tenu à assister à cette matinée qui, comme à chaque séance d’ailleurs, ravit petits et grands. Le programme, composé fort judicieusement de courts métrages réalisés en Suède, au Canada, en U.R.S.S, aux U. S. A., en Grande-Bretagne, a prouvé, une fois de plus si c’était nécessaire, qu'en France on a, jusqu’à présent, à peu près rien fait pour les enfants. Il serait temps de penser sérieusement à cette spécialité difficile qui consiste à intéresser et à amuser les petits. Nous savons que Mme Sonika-Bo, qui est sans conteste l’une des rares personnes qualifiées pour traiter ce sujet, a de nombreux projets de films. Encore lui faut-il les moyens financiers de les réaliser. Devra-t-elle demander à chaque producteur français des bouts de pellicule négative? — L. O. ALOMA, PRINCESSE DES ILES a brillamment commencé sa carrière en février par une quadruple exclusivité au « Théâtre Paramount », à 1’ « Eldorado », au « Lynx » (version française) et au « Colisée » (version originale). Voici la façade du « Théâtre Paramount » aux portes duquel se presse la foule, malgré la neige qui avait fait une apparition improvisée le jour même où ce Technicolor prenait l’affiche. (Cliché : Paramount.) A ia première de CORRIDOR OF MIRRORS à T « Oüeon » de Londres, Edana Romney et Eric Portman ont été présentées à Sa Majesté, la Reine Mary. CORRIDOR OF MIRRORS passe actuellement au « Marbeuf » en v.o. et à V « Impérial » et « Cinécran » en version française, sous le titre d’ETRANGE RENDEZ-VOUS. v,Dist. : Francinex.) SARREGUEMINES OBTIENT LE TARIF 3 M. Roger Xardel, Président du Syndicat des Directeurs Rhin et Moselle, a eu l amabilité de nous faire parvenir les renseignements suivants : Sarreguemines, suivant l’exemple de la ville de Strasbourg, avait procédé, dès fin décembre, au relèvement de son tarif. Les trois directeurs, faisant preuve de la plus entière solidarité, étaient immédiatement passés au tarif des places à 10 francs. A la suite de l’accord intervenu sur Strasbourg, la Municipalité de Sarreguemines offrait la même base d’arrangement que celle de Strasbourg, soit six mois au tarif n° 3 et six mois au tarif n° 4. Cette proposition a été refusée unanimement par les directeurs de Sarreguemines et ils viennent d’enregistrer un succès complet puisque après trois mois de lutte, la Municipalité s’est décidée à revenir à l’application pure et simple du tarif n° 3. + L’INCENDIE DU “SELECT” DE RUEIL DEVANT LE TRIBUNAL Le 23 mars, au tribunal de Versailles, a été appelée l’affaire du Select de Rueil dont l’incendie coûta la vie de 90 personnes le 30 août dernier (voir nos numéros 1223, p. 19, et 1224, p. 23). Mais le jugement ne sera rendu que le 19 avril. Le Procureur de la République fit ressortir l’entière responsabilité du Directeur du Select et demanda l’application du maximum prévu : deux ans de prison. Le défenseur, M" Floriot, reconnut que le cinéma était grevé de tares terribles, mais il insista sur le fait que la cause génératrice du sinistre n’était pas connue. Il déclara que selon lui elle semblait due à un survoltage, dont on ne peut rendre responsable Mouliade. Au surplus, son client avait toute raison de supposer que l’établissement, qui fonctionnait depuis plus de quinze ans, était régulièrement constitué. Une seule fois, en octobre 1946, il reçut la visite de la Commission municipale de Sécurité, qui lui fit quelques observations, notamment en ce qui concerne la construction d’un second escalier conduisant au balcon et le dépoussiérage de ses tentures. Mais aucune allusion ne fut faite quant à l’installation électrique. Mouliade a rempli toutes ces formalités et pensait ne plus encourir aucune infraction. A l’issue de la plaidoirie, la partie civile demanda la citation de M. Laparlierre, ancien maire de Rueil, dont la responsabilité apparaît nettement engagée. L’affaire de l’ancien maire fut disjointe et viendra à l’audience du 26 avril.