La Cinématographie Française (1948)

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11 rTTXTITXXXXXXXIXTTTTXXXl CINE RAPHIE ISE nm TRIBUNE LIBRE DES DIRECTEURS F.R . L’UNION FAIT LA FORCE M. ROGER FLAMENT, Directeur du Familia à Pont-Hébert (Manche) et Délégué adjoint pour la Manche du Syndicat Substandard, nous fait parvenir la lettre suivante : A plusieurs reprises, je vous ai écrit pour vous faire connaître ma façon de penser au sujet des syndicats. Vous avez publié ces missives, depuis j'ai été nommé délégué adjoint et mon collègue, M. Féret, délégué pour le département de la Manche du Syndical National des Directeurs de Cinémas Substandards. Mon collègue et moi sommes décidés à agir. Nous avons déjà, en commun et séparément, fait des interventions auprès des Chambres de Commerce et de la Préfecture pour une meilleure répartition des pneus, essence, etc., sécurité des salles et réouverture de certaines salles fermées par la Commission de Sécurité. Désirant personnellement amplifier cette action, je désirais avoir des éléments solides en main pour mon argumentation. J’ai demandé au Syndicat d’envoyer aux Directeurs un questionnaire à remplir et à me retourner. Rarement les Directeurs qui se plaignent ont tort, car c’est bien de leur faute si nous sommes mal servis. Ils sont trop négligents et désordonnés et oublient que l’union fait la force. Trop peu sont syndiqués. Ce qui fait que nous ne pouvons exiger un contingent suffisant à titre Syndicat départemental et à eux, isolés. on leur répond purement et simplement « il n’y en a pas ». De plus, pour les syndiqués, je dois constater qu’aujourd'hui 20 mars je n'ai encore reçu que très peu de questionnaires envoyés. Faut-il conclure que ces messieurs n'ont besoin ni d’essence, ni de pneus? Allons, un peu de courage, envoyez-les d’urgence. Et vous, collègues non syndiqués, un petit effort et envoyez-moi vos adhésions, nous nous mettrons d’accord et, tous ensemble, nous obtiendrons bien des choses. L’Ouest-France a publié un compte rendu de la réunion qui eut lieu début de mars, à Saint-Lô. Réunion pleine de cordialité où, à l’unanimité, il fut souhaité de les voir plus fréquentes. Des vœux concernant la répartition pneus, essence, etc., furent ébauchés; une action auprès de la Préfecture fut décidée et réalisée en ce qui concerne « la sécurité et la fermeture des salles ». Comme vous le voyez, Messieurs les Directeurs, nous sommes décidés, mon collègue et moi, à être actifs sur le plan départemental; nous voudrions développer notre action syndicale de la Manche. Appuyés par le Syndicat National, nous devons obtenir gain de cause sur bien des points. Pour cela, venez à nous nombreux. D’avance, merçL Le Délégué adjoint : R. Flament. Familia-Ciné. Tél. 18 à Pont-Hébert. LES FOYERS RURAUX D’autre part, M. A. Crette, exploitant F.R., nous fait part de son opinion sur les Foyers Ruraux par cette lettre : Voilà une organisation merveilleuse sous tous les rapports. Son but principal : faire disparaître de la circulation tous les exploitants qui sillonnent le pays. Des parasites, ces gens-là ! A-t-on idée d’être patenté, et de payer toutes les taxes qui sont imposées, et même, comble de bêtise, utiliser des billets délivrés par le Centre du Cinéma !!! Une fois ces gens-là rayés de la circulation, ils pourront imposer leur volonté aux distribu teurs qui ont l’audace de leur louer des films au prix prohibitifs de quinze cents francs par semaine, quand ils ne peuvent pas faire autrement. Aussi remercions le Centre National, qui fait preuve de tant de compréhension à leur égard, et souhaitons que le Centre et l’Administration les soutiennent encore mieux, afin qu'ils soient enfin seuls à prendre la défense du Cinéma français, et relever le pays et le cinéma, non avec ce qu'ils verseront, mais moralement, ce qui est beaucoup mieux et plus profitable. A. Crette, exploitant rural 16 mm. UNE AGENCE HERAUTFÎLM EN 16 mm. A RENNES MM. PONNAVOY et ETRILLARD, Directeur des Films G.E.C.O., 27, rue Chicogné, à Rennes, distribueront pour leur région la production Héraut-Film. Les films les plus récents sont offerts aux exploitants 16 mm. Le Gardian, avec Tino Rossi; La Dernière Chance, Marie-Louise, Nous ne sommes pas mariés, avec Claude Dauphin; Madame et son Flirt, avec Andrex, Gisèle Pascal; Monsieur Grégoire s’évade, avec Bernard Blier, etc. Enregistrement électrique « multipiste », 10 pistes sonores. 4 Nouvelle salle de vision à Alger Depuis quelques semaines, la Société des Etablissements J. Seiberras a mis à la disposition de la corporation sa salle de vision de la rue Edgar-Quinet. Nouvellement dotée d’une quarantaine de confortables fauteuils et d’un écran de dimensions normales, cette salle est en plus desservie par un poste double de marque National. DECISIONS INCOHERENTES DES COMMISSIONS DE SÉCURITÉ EN ALGÉRIE De toutes parts nous parviennent des protestations contre certaines décisions des commissions dites de « sécurité », chargées de veiller à la sécurité du public dans les salles de spectacles. Précisons de suite qu’il n'entre pas dans nos intentions de désapprouver la surveillance que ces commissions exercent, mais seulement d’attirer l’attention des Pouvoirs publics sur les anomalies de cette surveillance. Ici, l’on ferme une salle pour des questions d’aération de cabine; là, on déplace une lampe de 10 centimètres (sans utilité): coût, plusieurs milliers de francs. Ailleurs, on ferme la salle pour faire édifier une sortie extérieure pour l’opérateur. On menace tel exploitant de fermeture pour une question de seaux d’eau, alors que la cabine possède une panoplie d’extincteurs. Bref, une certaine incohérence règne dans l’application des règlements de sécurité et il nous semble que le bon sens devrait prévaloir sur des articles de règlements souvent inapplicables. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LES CARTES SACEM A la suite du dernier accord signé entre la Fédération Nationale des Cinémas Français et la SACEM, la carte que nous reproduisons ci FÉDÉRATION NATIONALE DES CINÉMAS FRANÇAIS 92, Champs (lysées Paris Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique S. A. C. E. M. !0, Rue Chapîol Paris En exécution de l'art. 3 de l'Accord entre la FÉDÉRATION NATIONALE DES CINÉMAS FRANÇAIS et la S. A. C. E. M., le titulaire de la présente carte a droit à DEUX places gratuites de première catégorie, dans toute salle cinématographique ressortissant à la Fédération. M demeurant à l» Prévdent te Président te I fédération Motionole de Ici S A C F M des Cinémas François dessus est réservée aux Administrateurs de la SACEM, au Directeur Général, au Directeur Général Adjoint et au Chef des Services Juridiques. Elle donne droit d’entrée dans toutes les salles de France ressortissant à la Fédération. Il existe une seconde carte, similaire à celle-ci. qui est délivrée aux Agents de h. SACEM et aux Directeurs régionaux et donne droit à deux places gratuites dans leur circonscription. DEUXIÈME ASSEMBLÉE DE LA SECTION DE LA COTE-D’OR DU SYNDICAT F.R. Mardi 23 mars, la Section de la Côte-d'Or du Syndicat National des Cinémas Substandard a tenu :;a deuxième assemblée générale sous la présidence de M. MASSU, Délégué Départemental, et en présence de M. Rebèche, Directeur Régional des Services d’Inlormations. Voici, brièvement résumées, les différentes décisions et motions qui ont été votées ainsi que les divers vœux émis : — Les exploitants du Substandard demandent la mise en service dans le plus bref délai des bordereaux multiples que le C.N.C. a mis à l’étude, ceci afin ae simplifier le travail paperassier (et tracassier) actuel. — Décision a été prise de reprendre l'envoi des bordereaux au C.N.C. à partir du 1er janvier 1948 et de régler à cet organisme les cotisations présentes et arriérées. — Sur l'initiative et sur la proposition de M. Massu, il fut décidé d’organiser sur le plan régional une journée du Cinéma « Rural », cette journée s incorporerait aux manifesta ions prévues pour le « Standard » par les Directeurs dijonnais. Une motion votée à l'unanimité demande que les nouvelles autorisations d’exploitation du « Substandard » ne soient délivrées qu’apvès l’avis favorable d’une commission syndicale départementale. — A la cuite d’un vœu émis par la majorité de l'Assemblée demandant à ce que les prochaines assemblées générales soient plus fréquentes, il fut décidé aue désormais elles seraient au nombre de trois f ar an, plus une assemblée extraordinaire s’il y a lieu. — Chacun a constaté qu’une nette amélioration s’était faite sentir en ce qui concerne les attributions diverses (pneumatiques, etc.) depuis que le Syndicat s’occupait de ces diverses répartitions. D’après les chiffres qui nous sont communiqués par M. Massu, le nombre des adhérents de la Section Syndicale de la Côte-d'Or est de 24 sur la quarantaine d'exploitants, à ces chiffres s’ajouteront les nouvelles adhésions prises au cours de cette deuxième assemblée générale. — A. Bouldour.